Charles Lambert
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31027
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 6 mars 1978
- Scope and Content
- Entrevue avec Charles Lambert - 63 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Otterburne au Manitoba. M. Lambert commence à parler de sa famille et de son mariage puis passe à tous les différents endroits au Manitoba où il a vécu. Il parle en détail des effets de la dépres…
- Date
- 6 mars 1978
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS01184B
- File Name
- BS01184B.mp3
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Creator
- Henri Létourneau
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language(s)
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Charles Lambert - 63 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Otterburne au Manitoba. M. Lambert commence à parler de sa famille et de son mariage puis passe à tous les différents endroits au Manitoba où il a vécu. Il parle en détail des effets de la dépression sur sa famille, c'était particulièrement difficile pour elle puisque sa mère est décédée en 1929. M. Lambert explique les modalités du travail sur la ferme de sa famille et dans l'industrie du bois de Saint-Labre jusqu'en Ontario. Finalement, il parle de l'inflation et de son impact sur les travailleurs contemporains avant que l'entrevue ne se fasse couper soudainement.
- Description originale:
- Entrevue avec Charles Lambert - 63 ans - Canadien Français;
- chansons - J'aime Berthe
- Le diable est sorti des enfers.
- Notes
- Copie audio sur le CD877 (côté B) et le CD876 (côté A)
- Name Access
- Lambert, Charles
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Otterburne, Manitoba
- Saint-Pierre Jolys, Manitoba
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Original Location
- LET 49 : LET 50
Audio Tracks
Charles Lambert
Charles Lambert
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01184B.mp3
Henri Létourneau donne une courte description bibliographique de l'entrevue, puis on passe à l'introduction de M. Charles Lambert. Il parle des différents endroits où il a vécu, de sa vie de travail et de sa famille. Il précise que sa mère et son père se sont faits baptiser à Saint-Agathe.
otterburne; saint agathe
M. Lambert explique qu'il s'est marié à la cathédrale de Saint-Boniface à Marguerite Savard et qu'il a eu cinq enfants avec elle. Il se rappel ensuite des noms de ses parents et de grand-parents. M. Lambert discute ensuite de son éducation, il se rendait à l'école en cheval lors de l'été.
la broquerie; Marguerite savard; saint-boniface; saint-pierre jolys
M. Lambert dit très bien connaître le pays de Saint-Pierre, et savoir voyager de façon efficace pendant l'hiver. Il précise qu'il est allé à l'école jusqu'à la 7e année, plus tard il est allé à un "reading school" pour mieux s'éduquer.
éducation; saint-pierre jolys
M. Lambert explique qu'il était à Saint-Pierre lors de la dépression mais, qu'il a quitté le village en 1937 ou en 1938 pour trouver un travail. Il stipule que la période la plus difficile de la dépression était la mort de sa mère en 1929. Il y avait douze enfants dans sa famille, cinq furent envoyés chez des parents ou à l'hospice Taché où la tante de M. Lambert s'en occupa. Sa plus jeune soeur n'avait que dix jours lorsque leur mère est morte, on l'a placé à Saint-Malo avec des parents jusqu'à ce qu'elle se maris et part en Alberta. M. Lambert précise que la misère est moins visible lorsqu'on est jeune.
ferme; hospice taché; saint malo; saint-pierre jolys
M. Lambert explique qu'au niveau matériel sa famille n'a pas beaucoup souffert lors de la grande dépression. Il y avait assez de blé, de viande, de fruits et de légumes d'après lui. Puis, il parle de l'industrie du bois à Thibaultville (Richer) où il a commencé à travailler en 1947. Il précise qu'il marchait cinq miles avec son dîner pour se rendre au travail et qu'il se faisait payer 5$ par corde de bois. Son meilleur rendement était de quinze cordes par semaine. Il dit qu'avec le temps, la qualité du bois diminua.
bois de corde; bûcheur; ferme; florze; richer; saint-pierre jolys; scieur; thibaultville
histoire du travail; history of labour
M. Lambert parle d'un M. Lorto et de sa famille. On retrace sa femme et ses enfants comme ses terres. Henri Létourneau se rappel d'avoir visiter un Lorto qui avait un Poiron comme voisin. On explique que les terres se faisaient achetés par la gouvernement puis transformé en réserve parfois. Puis, M. Lambert parle du travail qu'il à fait à Saint-Labre, il était bien content de travailler là. M. Lambert explique avoir travailler pour différents contremaîtres lors de la dépression, il bûchait aussi du bois pour sa famille. Henri Létourneau précise ensuite qu'une corde de bois mesure huit pieds de longueur, quatre pieds de largeur et quatre pieds de hauteur. M. Lambert enchaîne en stipulant que
saint labre; saint-boniface; sioux lookout
M. Lambert parle du travail qu'il à fait à Saint-Labre, il était bien content de travailler là. M. Lambert explique avoir travailler pour différents contremaîtres lors de la dépression, il bûchait aussi du bois pour sa famille. Henri Létourneau précise ensuite qu'une corde de bois mesure huit pieds de longueur, quatre pieds de largeur et quatre pieds de hauteur. M. Lambert enchaîne en stipulant que les contremaîtres gardaient souvent le bon bois pour eux-mêmes et qu'ils donnaient de la "cochonnerie" aux bûcherons.
bûcheron; bûcheur; saint-labre
histoire du travail; history of labour
M. Lambert affirme qu'il a commencé à faire du travail de battage à onze ans. Lui et son frère pouvaient remplir un "rack" en deux minutes. Lorsque sa famille obtint une machine, ils pouvaient battre 80 acres en une matinée. M. Lambert explique en suite qu'il commençait à peine une journée de travail lorsqu'il a appris que sa mère était morte. Elle est décédée aux suites d'un accouchement.
battage; ferme
histoire de travail; history of labour
M. Lambert se souvient qu'il n'y avait pas vraiment de paye pour le battage à l'époque, les travailleurs employés par la ferme pouvaient avoir 0,50$ ou 0,60$ par journée de seize heures pendant la dépression. Henri Létourneau stipule qu'aujourd'hui, ces travailleurs gagneraient 4$ par journée de travail au moins. M. Lambert cite ensuite qu'il n'a jamais eu de moulin mais, qu'il a souvent travaillé dans des moulins et que c'était du travail dur.
battage; moulins; steamer
histoire du travail; history of labour
M. Lambert explique que l'inflation rendait le coût de la vie plus cher, et que le même phénomène se passe aujourd'hui. Il stipule que les travailleurs aujourd'hui devrait avoir une "égalisation" pour compenser le prix de la vie. M. Lambert continue de parler des conditions de "l'habitant" mais, l'enregistrement se fait couper brusquement.
inflation; main d'oeuvre
trotteur