Narrow Results By
Fonds / Collection
- Le 100 Nons inc. 1979
- Adhémar Germain 117
- Agnès Dubois 2
- Aimé Dambly 36
- Alberta Bernier 35
- Alexandre-Benjamin Boulet 2
- Alfred Fortier 206
- Alfred Monnin 7
- Alida Laporte Gendreau et Claire Gendreau Bartmanovich 409
- Alliance chorale Manitoba 92
- Amalgamation Saint-Boniface-Winnipeg = Fusionnement Saint-Boniface-Winnipeg = The Greater Winnipeg Investigating Commission 16
- Amicale Marie-Rose 6
Achille Plamondon et Olivine Plamondon (née Dupuis)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives48043
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 24 mars 1971
- Scope and Content
- Entrevue avec Achille Plamondon - 74 ans - Canadien français et avec Olivine Plamondon (née Dupuis) - 72 ans Canadienne française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. M. Plamondon nous y parle de sa vie brièvement puis, chante une chanson. Mme. Olivine Plamondon …
- Date
- 24 mars 1971
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01140A
- Original Location
- LET 6 B
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore (...) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré sur CD par Diane Boyd dans les studios de CKSB en 2005.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Achille Plamondon - 74 ans - Canadien français et avec Olivine Plamondon (née Dupuis) - 72 ans Canadienne française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. M. Plamondon nous y parle de sa vie brièvement puis, chante une chanson. Mme. Olivine Plamondon s'introduit rapidement par la suite et chante une chanson elle aussi. M. Plamondon reprend le micro avec une chanson et conte une histoire épeurante. Les Plamondons chantent une chanson à l'unisson et Achille Plamondon en chante une dernière avant que l'enregistrement se termine.
- Description originale:
- Entrevue avec Achille Plamondon - 74 ans - Canadien français; chansons - Le credo du paysan Chanson de dépression Quand j'ai eu vingt-huit ans; Interview avec Olivine Plamondon (née Dupuis) - 72 ans Canadienne française; chansons - C'est l'aviron qui nous mène en haut Berceuse (M. et Mme A. Plamondon)
- Notes
- Copie numérique sur le CD 308.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Geographic Access
- Saint-Boniface, Manitoba
- Saint Jean-Baptiste, Manitoba
- File Name
- BS01140A.mp3
Audio Tracks
Achille Plamondon et Olivine Plamondon (née Dupuis)
Achille Plamondon et Olivine Plamondon (née Dupuis)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01140A.mp3
Introduction d'Achille Plamondon, il parle de son enfance, de son éducation, de l'histoire de sa vie de travail et de sa famille. Puis, il parle brièvement de la vie de sa femme. M. Plamondon se rappel d'avoir été chanteur dans son église.
amherst; dupuis; saint-jean baptiste; victoriaville
chant; song
chant; song
Mme. Plamondon parle de sa vie et de son éducation. Par la suite, elle parle des anciennes recettes faites par sa mère. Elle se rappel de remèdes contre les rhumatismes et pour les plaies ou les brûlures. Puis, M. Plamondon parle d'une vieille métisse qui l'a guérit de la gangrène.
brûlures; huile jaune; onguent; rhumatismes; saindoux; urine
chant; song
M. Plamondon raconte une histoire de "revenant." Lui et ses amis ont fait peur à un homme en le faisant croire que les morts du cimetière revenaient en vie. M. Plamondon affirme qu'il ne croit pas aux histoires superstitieuses. Puis, Mme. Plamondon tente de se rappeler des différents berçeuses qu'elle chantait à ses enfants pour l'endormir.
berceuses; loups-garous
superstitions
dupuis
chant; song
chant; song
Achille Plamondon, Olivine Plamondon, née Dupuis, Johanna Carrière, née Desjarlais
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30967
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 24 mars 1971
- Scope and Content
- Entrevue avec Achille Plamondon - 74 ans - Canadien Français; chansons - Le credo du paysan Chanson de dépression Quand j'ai eu vingt-huit ans; Entrevue avec Olivine Plamondon, née Dupuis - 72 ans Canadienne Française; chansons - C'est l'aviron qui nous mène en haut Berceuse (M. et Mme A. Plamondon…
- Date
- 24 mars 1971
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 1380
- Original Location
- LET 6
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Scope and Content
- Entrevue avec Achille Plamondon - 74 ans - Canadien Français; chansons - Le credo du paysan Chanson de dépression Quand j'ai eu vingt-huit ans; Entrevue avec Olivine Plamondon, née Dupuis - 72 ans Canadienne Française; chansons - C'est l'aviron qui nous mène en haut Berceuse (M. et Mme A. Plamondon); Entrevue avec Johanna Carrière, née Desjarlais - 63 ans - Métis; chansons - Il y a un mois ou six semaines Je m'en vais partir dimanche J'ai perdu ma maîtresse.
- Notes
- Copie numérisée sur CD .... et sur serveur ainsi que dans le dépôt numérique fiable
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- Geographic Access
- Saint-Boniface, Manitoba
Adelaide Ranger (née Pilon)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233859
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 6 mai 1973
- Scope and Content
- Entrevue avec Adelaide Ranger, née Pilon - 89 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Batoche en Saskatchewan. Pour débuter, Mme. Ranger parle de Batoche et de l'exode des métis, toutes les terres voisinantes (y inclut la sienne) se font achetés par le gouvernement. Elle parle ensu…
- Date
- 6 mai 1973
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01155B
- Original Location
- LET 20 : LET 21
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré en format numérique et audio par Diane Boyd en 2005 dans les studios de CKSB pour des questions de préservation.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Adelaide Ranger, née Pilon - 89 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Batoche en Saskatchewan. Pour débuter, Mme. Ranger parle de Batoche et de l'exode des métis, toutes les terres voisinantes (y inclut la sienne) se font achetés par le gouvernement. Elle parle ensuite de sa connection familiale à la rébellion de 1885 et de son monument au cimetière de Batoche. On discute ensuite de vieilles recettes, coutumes et jeux locaux avant de passer à une courte discussion de la langue cris et de la vie religieuse à Batoche. Par la suite, la conversation passe aux superstitions locales et au parcours de vie des enfants de Mme. Ranger. Finalement, cette dernière se rappel joyeusement des danses qu'il y avait à chaque soir et de Gabriel Dumont. On parle brièvement de musées locaux avant que l'entrevue ne se termine.
- Notes
- Copie numérique en format DALET sur le CD 357. Copie audio sur le CD 360.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Ranger, Adelaide
- Pilon, Adelaide
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Duck Lake, Saskatchewan
- Batoche, Saskatchewan
- File Name
- BS01155B.mp3
Audio Tracks
Adelaide Ranger (née Pilon)
Adelaide Ranger (née Pilon)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01155B.mp3
Introduction de Mme. Adelaide Ranger, elle parle de l'exode de Batoche, de son marie, Jean-Baptiste Ranger, de ses douze enfants et de sa famille.
Batoche
Mme. Ranger affirme que le gouvernement achète beaucoup de terres à Batoche pour faire un parc, c'est le gouvernement qui a la terre de Mme. Ranger. Le gouvernement voudrait mettre des bisons à l'Ouest de la rivière d'après elle. Mme. Ranger dit ensuite avoir été à l'école jusqu'à l'âge de douze ans, c'était mademoiselle Dorval qui l'enseigait. Elle a dû quitté les études puisque sa mère était malade. Puis, elle explique qu'elle s'est marié à 28 ans.
bisons; Buffalo; noces
Batoche national historic site; Lieu historique national de batoche
Mme. Ranger se rappel que ses parents avaient participer à la rébellion de 1885, sa mère s'est notamment sauvé avec son grand frère dans les bras. Elle raconte qu'après la rébellion tout était plutôt calme à Batoche, et que ses frères et soeurs ont longtemps débattus qui allait recevoir la valise, qui a servi lors de la rébellion, de leur père.
batoche; église
1885 rebellion; rébellion de 1885
Mme. Ranger demande à Henri Létourneau s'il a été au cimetière de Batoche afin de voir le monument à la rébellion. Il explique qu'il y est passé une année auparavant et qu'il y a pris un portrait de plusieurs Pilon. On discute la présence des Pilon à Batoche et l'âge et les talents du frère benjamin de Mme. Ranger. Henri Létourneau demande à Mme. Ranger si elle peut chanter une chanson.
ferme
Mme. Ranger affirme qu'elle n'a pas mangé de bison dans sa vie, son frère aîné en a cependant certainement goûté d'après elle. Elle détail ensuite comment elle faisait son rababoo, l'ingrédient le plus important était la farine. Henri Létourneau explique qu'au Manitoba, plusieurs aimaient bien le poisson barbu. Mme. Ranger dit qu'elle a bien entendu parler du poisson barbu, mais qu'il n'y a pas à Batoche.
blé; farine; galettes; oigons; pemmican; poisson barbu; rababoo; rababou; rabadou; rivière assiniboine; viande
culinary tradition; tradition culinaire
Mme. Ranger dit qu'elle vit par elle-même. Elle affirme qu'elle n'aime pas se coucher toute seule. Elle ne sais pas où elle va aller lorsqu'elle quitte Batoche.
batoche
everyday life
Mme. Ranger affirme que les jeux de cartes étaient un mode de divertissement très populaire.
brisse; cartes
premières nations -- Canada
Mme. Ranger dit qu'on ne parle plus vraiment le cris à Batoche, que ce sont principalement les "sauvages" qui s'en servent. Henri Létourneau affirme cependant avoir entendu deux femmes parler en cris après une messe. Mme. Ranger dit qu'avant les "sauvages" circulaient à Batoche et que le curé leur donnait des messes. Elle tente ensuite de se souvenir des curé de Batoche.
cree; curé
métis -- canada; Premières nations -- Canada; religious life
Mme. Ranger remarque que les hiver sont plutôt difficiles à Batoche et que parfois le chinook se rend jusque-là. Elle affirme qu'elle n'a jamais vu de feux follets ou de loups garous. Henri Létourneau lui demande ensuite si son frère, George Pilon, chante toujours. Mme. Ranger répond que oui et l'entrevue se fait couper soudainement.
batoche; chinook; hiver
Mme. Ranger dit qu'elle trouve la vie un peu ennuyante de ces jours-ci et que tous ses enfants sont éloignés d'elle. Ses enfants sont dispersés dans l'Ouest.
alberta; batoche; colombie-britannique; lloydminster
Mme. Ranger dit joyeusement qu'il y avait des danses à chaque soir à Batoche. Les reels, les danses carrés et les gigues étaient très communs d'après elle. Mme. Ranger explique ensuite qu'il n'y a plus de Parenteau à Batoche mais, qu'il reste plusieurs Fiddler. On parle brièvement d'Octave Fiddler, il ne sait pas chanter d'après Mme. Ranger.
danse du lièvre; gigue de la rivière rouge; reels
célébrations culturelles; cultural celebrations
Mme. Ranger se rappel de Gabriel Dumont, il était très chauve d'après elle. C'était un grand homme qui restait tout seul. Mme. Ranger affirme qu'il ne reste plus de Dumont à Batoche, mais qu'il y en a à Duck Lake. Elle avait un portrait de Dumont mais il est disparu il y a longtemps.
batoche; duck lake; lac au canard
Mme. Ranger dit qu'elle est allé une fois à un musée (musée non identifié). Henri Létourneau demande si les employés lui ont parler en français puisqu'il n'y en avait qu'un seul qui lui a parler en français. Puis, Henri Létourneau remercie Mme. Ranger et ils se mettent à se parler de la construction de sa maison, l'entrevue se termine par la suite.
batoche
Adélard Turenne
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233949
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 28 février 1978
- Scope and Content
- Entrevue avec Adélard Turenne - 82 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau au manoir de Saint-Pierre au Manitoba. M. Turenne débute en discutant sa famille et son service militaire. Puis, il parle de sa ferme en grands détails, il décrit même la grêle et le commerce des f…
- Date
- 28 février 1978
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01182B
- Original Location
- LET 48 : LET 49
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Adélard Turenne - 82 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau au manoir de Saint-Pierre au Manitoba. M. Turenne débute en discutant sa famille et son service militaire. Puis, il parle de sa ferme en grands détails, il décrit même la grêle et le commerce des fourrures au 20e siècle, en passant par les différents insectes sur la ferme. Finalement, M. Turenne parle de son premier voyage à Saint-Boniface avant qu'Henri Létourneau ne mette fin à l'entrevue.
- Notes
- Copie sur le CD 973.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Turenne, Adélard
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Pierre Jolys, Manitoba
- File Name
- BS01182B.mp3
Audio Tracks
Adélard Turenne
Adélard Turenne
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01182B.mp3
Henri Létourneau cite les informations bibliographiques de l'entrevue et passe à l'introduction de M. Adélard Turenne. Il parle de l'arrivée au Manitoba de son père, de sa famille et de son éducation.
juge betournay; québec; saint boniface; saint pierre jolys
M. Turenne raconte comment il a obtenu sa première terre de la part de son père. Ensuite, il dit avoir passer 17 ou 18 mois en Angleterre. Son garçon a hérité de sa terre et s'en occupe bien d'après M. Turenne. C'est difficile d'être fermier à l'instant, personne n'achète de ses produits, il vient tous juste de vendre ses cochons d'après M. Turenne.
cochons; ferme; fermier
M. Turenne explique qu'il n'a pas fait grand choses dans l'armée, il dit avoir nettoyer plusieurs planchers. Ensuite, ils l'ont placés dans un hôtel à six étages qu'il fallait constamment gravir. M. Turenne explique qu'il avait hâte de revenir au Canada.
première guerre mondiale
M. Turenne précise que sa ferme n'était pas trop éloignée du village, il a vendu le tout à son fils qui a dû la vendre. Malgré cela, M. Turenne a eu de bonnes récoltes pour environ 48 ans, il se plain cependant que la terre se faisait inonder assez souvent. M. Turenne gardait sur sa terre plus de 300 renards pour cultiver leurs fourrures. Il décrit ensuite comment les tuer et retirer la fourrure, ils se vendaient plutôt bien d'après M. Turenne. Les deux hommes discutent d'autres animaux qui étaient élevés dans la même région.
agriculture; bisons; fourrures; inondations; renards; saint pierre jolys
M. Turenne stipule que la grêle à Saint-Pierre Jolys est très sévère. Il dit, en blaguant, que c'est une punition puisque les gens ne sont pas assez bons. Ensuite, M. Turenne dit que, lorsqu'il avait un moulin à battre, il allait travailler pour 5$ par jour. Par la suite, M. Turenne explique que même s'il a eu de bonnes années, il a eu beaucoup de mauvaises récoltes aussi. Henri Létourneau remarque qu'il y a beaucoup de fermiers au Manitoba qui souffrent de la précipitation.
battage; saint pierre jolys; tracteurs
M. Turenne dit qu'il vit tout seul, sa femme est disparue en 1936. Henri Létourneau demande ensuite si M. Turenne se rappel des moustiques, ce dernier stipule que "les fermiers ont la peau dur." Henri Létourneau se rappel ensuite d'avoir été dérangé par des "pissing hands" dans sa jeunesse, il décrit ensuite comment certains fermiers étaient affectées par ces insectes.
fourmis; insectes; maringouins; mouches; saint eustache; thon
M. Turenne affirme qu'il n'a pas chanter dans sa vie et qu'il n'a jamais été un conteur d'histoires, cependant il a joué la fanfare pour cinq ans, où il a joué la deuxième basse. Ensuite, il parle de sa rencontre avec l'abbé Jolys lors de la construction de l'église de Saint-Pierre. Il se rappel son arrivé à Saint-Boniface, il était époustouflé par la taille de l'église et de la rivière. De plus, il y avait quelques voitures qui circulaient. Henri Létourneau remercie M. Turenne et met fin à l'entrevue.
musique; saint boniface; saint pierre jolys
Adèle Allard (née Laverdure)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233925
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 3 octobre 1975
- Scope and Content
- Adèle Allard, née Laverdure - 88 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Belcourt au Dakota du nord. On y discute d'anciens remèdes et les conditions de vie à Belcourt avant que Mme. Allard ne chante une chanson traditionnelle francophone. Elle parle ensuite d'anciens remèdes, un d…
- Date
- 3 octobre 1975
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01166B
- Original Location
- LET 32
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Adèle Allard, née Laverdure - 88 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Belcourt au Dakota du nord. On y discute d'anciens remèdes et les conditions de vie à Belcourt avant que Mme. Allard ne chante une chanson traditionnelle francophone. Elle parle ensuite d'anciens remèdes, un domaine dans lequel elle est très connaissante, ainsi que de la faune et la flore locale. Mme. Allard se souvient brièvement d'une Mme. Russell, enterrée à Belcourt, qui était une guérisseuse hors-pair, puis discute en détail des anciennes recettes faites par sa mère. La conversation retourne aux anciens remèdes avant qu'Henri Létourneau ne demande si Mme. Allard a des souvenirs du père Malo. Mme. Allard précise que ce dernier est enterré à Belcourt puis, Henri Létourneau met fin à l'enregistrement.
- Description originale:
- Adèle Allard, née Laverdure - 88 ans - Métis; chanson - ''Trois jeunes filles''.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Laverdure, Adèle
- Allard, Adèle
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Belcourt, North Dakota
- File Name
- BS01166B.mp3
Audio Tracks
Adèle Allard (née Laverdure)
Adèle Allard (née Laverdure)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01166B.mp3
Introduction de Mme. Adèle Allard, elle parle de sa vie, de son éducation et de sa vie de travail. Elle a notamment enseigné la langue cris à Belcourt. Mme. Allard dit qu'à Belcourt, on parlait en français et en cris mais, pas en anglais.
belcourt; cree; cris
premières nations -- langues
Mme. Allard se rappel que son père chassait le bison quand elle était jeune. Puis, elle affirme que son loyer lui coûte 36$ par mois. Par la suite, Henri Létourneau lui demande si elle se rappel d'anciennes chansons.
belcourt; bison; buffalo; pemmican
Mme. Allard chante "Trois jeunes filles," une chanson traditionnelle francophone et métisse. Puis, Henri Létourneau lui demande si elle se rappel de vieux comptes ou histoires farfelues.
chant; métis; metis; song
Mme. Allard affirme bien connaître la médecine. Elle partage de ses amples connaissances pour empêcher les rhumes, les saignements et autres affections. Mme. Allard se souvient que les nénuphars étaient utilisés à l'époque mais, ne peut pas préciser ce qu'ils soignaient. Elle tente, par la suite, de se rappeler du mot cris pour cela. On discute plus de remèdes et de leur différents usages.
absinthe; baumes; belle angélique; cree; cris; écorce de chêne; écorce de pembina; écorce de tremble; gomme d'épinette; herbe à dinde; mitchif; nénuphars; plaies; plantain; rhume; tabac du diable
remèdes traditionnels; traditional remedies
Mme. Allard se rappel d'avoir cueilli de l'eau de pacques lorsqu'elle était jeune, l'eau se préservait très longtemps d'après elle. Mme. Allard stipule que la belle angélique pousse à Valhalla, mais pas à Belcourt. Puis, elle affirme que le baume pousse près des rivières. Puisqu'il n'y avait pas de docteurs à Belcourt, il fallait s'y connaître en remèdes d'après elle. Mme. Allard explique que le tabac du diable était utilisé lorsque les femmes donnaient naissance, bien qu'elle n'a jamais été sage-femme, sa mère s'en est beaucoup servi.
baume; belle angélique; eau de pacques; mitchif; rhume; sages-femmes; tabac du diable; valhalla
remèdes traditionnels; traditional remedies
Mme. Allard affirme qu'aujourd'hui les fruits cueillis sont gelés afin de les préserver. Auparavant, cependant, on devait les faire sécher avec de la viande pour trois jours. Puis, Mme. Allard explique qu'elle faisait son propre savon avec du gras animal. On passe, par la suite, à discuter d'une femme, Mme. Russell, qui pouvait traiter le cancer et qui est enterré à Belcourt. Mme. Allard donne des directions à Henri Létourneau pour trouver la nièce de cette fameuse guérisseuse.
belcourt; fraises; framboises; lard; noisettes; ours; poires; prunes; saskatoon; savon; viande sèche
faune et flore du dakota du nord; north dakota fauna and flora
Mme. Allard se souvient d'avoir vu la "mitasse rouge" (à vérifier), une guérisseuse hors-pair. L'audio fait très mal aux oreilles vers 27:15, faites attention. Mme. Allard précise encore que Mme. Russell est enterrée à Belcourt. Puis, elle parle brièvement de sa vie au Manitoba et en Saskatchewan. Henri Létourneau remercie Mme. Allard pour l'entrevue.
belcourt; Manitoba; qu'apelle
Mme. Allard parle de différentes recettes qui se faisait auparavant, notamment de la viande sèche, elle dit que ça fait longtemps qu'elle n'en a pas eu. Puis, elle parle des différents animaux qu'on chassait à Belcourt. Henri Létourneau stipule par la suite que les queues de rats étaient mangés au Manitoba à l'époque.
boeufs; rats musqués; viande sèche
Mme. Allard stipule qu'il fallait se servir de médecine "sauvage" à Belcourt lorsqu'on était malade ou que l'on donnait naissance. Puis, elle affirme que les gens de Belcourt allaient à Fish Lake pour pêcher. On continue de parler de la flore locale du dakota du nord.
carpe; castors; couleuvres; fish lake; lièvres; pêche; poisson; sage-femme; sages-femmes
flore du dakota du nord; north dakota flora
Mme. Allard dit que le père Malo est enterré au cimetière de Belcourt. Finalement, Henri Létourneau demande encore si Mme. Allard connaît des anciennes histoires ou des chansons.
histoire de belcourt; history of belcourt
Alex Hayden et Véronique Hayden (née Hayden)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31010
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 24 août 1976
- Scope and Content
- Entrevue avec Alex Hayden - 89 ans - Métis Français et Véronique Hayden, née Belhumeur - 79 ans - Métis; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à saint-Lazare au Manitoba. On commence avec M. Hayden, il parle de la musique, de la chasse et de sa famille avec l'aide de Mme. Hayden. Cette dernière…
- Date
- 24 août 1976
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01172A
- Original Location
- LET 38 : LET 39
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Alex Hayden - 89 ans - Métis Français et Véronique Hayden, née Belhumeur - 79 ans - Métis; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à saint-Lazare au Manitoba. On commence avec M. Hayden, il parle de la musique, de la chasse et de sa famille avec l'aide de Mme. Hayden. Cette dernière se fait introduire par la suite. Elle parle longuement de vieux remèdes et d'anciennes recettes. Ensuite, elle parle de son éducation et d'un sortilège qu'elle dit avoir vu à Lebret en Saskatchewan. Après avoir parlé gens de Saint-Eustache et de son arbre familiale, Mme. Hayden conte plusieurs histoires sur son père et quelques expériences avec le surnaturel. L'entrevue se termine par la suite.
- Notes
- Copie sur le CD 976 pour LET 39
- Copie sur le CD 977 pour LET 38
- L'audio n'est pas de haute qualité. Il y a de la distorsion.
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Geographic Access
- Saint-Lazare, Manitoba
- Lebret, Saskatchewan
- File Name
- BS01172A.mp3
Audio Tracks
Alex Hayden et Véronique Hayden (née Hayden)
Alex Hayden et Véronique Hayden (née Hayden)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01172A.mp3
Henri Létourneau cite l'information bibliographique de l'entrevue et passe à l'introduction de M. Alex Hayden. Il parle de sa famille et de son travail militaire. Il remarque qu'il y a beaucoup plus de gens à Saint-Lazare qu'il y en avait auparavant. Ensuite, Mme. Hayden précise que le cris ne se parle pas beaucoup de ces jours-ci, plutôt le français.
animaux; chasse; cris; desjarlais; ferme; saint lazare
premières nations -- canada
M. Hayden dit qu'il chantait beaucoup lorsqu'il était jeune, il jouait aussi au violon pour les danses et les gigues. Il stipule que Gaspard Fiddler était le meilleur joueur de violon dans les parages. Ensuite, le couple affirme avoir eu cinq filles et deux garçons, malheureusement, deux des filles sont décédées. M. Hayden ne se souvient pas des anciens curés et dit ensuite être l'aîné de sa famille.
gigue; mitchif; violon
M. Hayden explique que son père à participer à la chasse au bison et qu'il a aussi fait beaucoup de chasse dans les parages. Mme. Hayden précise que la mère de M. Hayden avait deux enfants lors de la "guerre de Riel." Ce dernier n'est jamais allé à l'école.
biches; Josette desjarlais; saint lazare; salsepareille
Introduction de Mme. Hayden (née Belhumeur), elle parle de son enfance, de son éducation et de sa famille.
desjarlais; saint eustache; saint lazare; victor
Mme. Hayden explique qu'elle ne se servait pas personnellement de plusieurs herbes ou remèdes. Sa mère, cependant, se servait de plusieurs herbes pour arrêter les saignements. elle ne peut pas se souvenir du nomade la plante dont sa mère se servait. Ensuite, Mme. Hayden décrit sa recette pour faire des galettes. Elle affirme aussi qu'il y avait beaucoup de baies sauvages avec lesquelles elle faisait des tartes à l'époque. Mme. Hayden se rappel ensuite que sa mère faisait sécher du boeuf et du chevreuil, souvent pour au moins une journée au soleil. Par la suite, Mme. Hayden parle de la pêche à Saint-Lazare et raconte quelques histoires.
bannock; belhumeur; boulettes; fraises; framboises; galette; pacanes; pêche; poires; poisson; qu'appelle; saint lazare; saskatoon; vesses de loups; viande sèche
Mme. Hayden parle de son éducation, et de la transition qui s'est effectué après la mort de son père. Elle se rappel ensuite les difficultés que sa famille a eu à faire assez d'argent pour se payer de la nourriture.
bois de corde; couvent; lebret; pumpkin plains school; saindoux; victor
pensionnats -- canada; residential schools -- canada
Mme. Hayden dit avoir vu des sorts lorsqu'elle était au couvent de Lebret. Elle raconte qu'un "sauvage" a "disfiguré" une jeune fille puis, ensuite, l'a épousé. Mme. Hayden énumère ensuite les pères qu'elle a connu à Lebret. Elle stipule qu'il y avait à peu près 150 enfants à l'école lorsqu'elle y était.
couvent; lebret
pensionnats -- canada; residential schools -- canada
Henri Létourneau demande à Mme. Hayden si elle connaît une Hélène Branconnier, elle répond qu'Hélène Branconnier et son garçon sont morts il y a douze ans. Henri Létourneau demande ensuite si Mme. Hayden pourrait chanter des chansons traditionnelles, il remarque aussi qu'il ne reste plus beaucoup de Hayden au Manitoba. Mme. Hayden retrace les membres de sa famille qui demeurent au Manitoba.
belhumeur; branconier; lépine; lépinier; saint eustache
metis; métis
Mme. Hayden affirme que son père était un ivrogne. Un jour il est revenu du village complètement démuni de grain, de boeuf et de son wagon puisqu'il avait tout vendu pour boire. Puis, il a aussi vendu les lits des vaches malades pour s'offrir à boire. Mme. Hayden explique qu'il a arrêté de boire quelques fois mais, qu'il y revenait toujours. Elle raconte une autre histoire à propos de son père puis, dit qu'il est mort peu de temps après.
alcool; belhumeur; ferme; mitchif
Mme Hayden, dit que le père de M. Hayden, lorsqu'il allait voir sa "blonde," a trouver une robe sur le chemin. Une fois arrivée à sa destination il s'est effondré par terre. Il a épousé sa blonde par la suite. Par la suite, Mme. Hayden raconte que son frère voulait aller dansé pendant le carême, avant de partir son cheval l'a jeté à terre à plusieurs reprises. Henri Létourneau remercie Mme. Hayden puis met fin à l'entrevue.
belhumeur; catholiques; loups garous
histoires métisses; metis storytelling
Alfred Lafrenière (née Lavallée)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30983
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 25 avril 1972
- Scope and Content
- Entrevue avec Mme Alfred Lafrenière, née Lavallée - 67 ans - Métis. l'entrevue est menée par Henri Létourneau à Portage-la-prairie au Manitoba. Mme. Lafrénière chante cinq chansons avant que l'entrevue ne prenne fin soudainement.
- Date
- 25 avril 1972
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01151
- Original Location
- LET 16
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré en format audio et DALET en 2005 dans les studios de CKSB par Diane Boyd.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Mme Alfred Lafrenière, née Lavallée - 67 ans - Métis. l'entrevue est menée par Henri Létourneau à Portage-la-prairie au Manitoba. Mme. Lafrénière chante cinq chansons avant que l'entrevue ne prenne fin soudainement.
- Entrevue avec Mme Alfred Lafrenière, née ? Lavallée - 67 ans - Métis; chansons - Le bûcheur Querelle d'amant C'est au bout de cinq ou six semaines Une chanson de table, "Nous sommes assis" Les Gens de Saint-Ambroise T'en souviens-tu?
- Notes
- Copie audio sur le CD 347.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Lafrenière, Alfred
- Lavallée, Alfred
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Portage la Prairie, Manitoba
- File Name
- BS01151.mp3
Audio Tracks
Alfred Lafrenière (née Lavallée)
Alfred Lafrenière (née Lavallée)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01151.mp3
Introduction de Mme. Lafrénière, discussion de son enfance, de son éducation et de sa famille.
Portage-la-prairie; Saint-ambroise
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
Alfred Morin et Rose Morin (née Lavallée)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31002
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 2 octobre 1975
- Scope and Content
- Entrevue avec Alfred Morin - 100 ans - Métis et avec Rose Morin, née Lavallée - 98 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Belcourt au Dakota du nord. On y discute de l'enfance de M. Morin et de son travail à travers sa vie avec son père et en tant que shérif. Puis, Mme. Morin parl…
- Date
- 2 octobre 1975
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01166A
- Original Location
- LET 32
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Alfred Morin - 100 ans - Métis et avec Rose Morin, née Lavallée - 98 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Belcourt au Dakota du nord. On y discute de l'enfance de M. Morin et de son travail à travers sa vie avec son père et en tant que shérif. Puis, Mme. Morin parle brièvement de son enfance et de sa vie elle chante deux chansons avant que son mari en chante une autre.
- Description Originale:
- Entrevue avec Alfred Morin - 100 ans - Métis; chansons - chanson à boire; Rose Morin, née Lavallée - 98 ans - Métis; chansons - La chanson du voyageur Chanson à boire
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Alfred Morin
- Lavallée, Rose
- Morin, Rose
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Belcourt, North Dakota
- File Name
- BS01166A.mp3
Audio Tracks
Alfred Morin et Rose Morin (née Lavallée)
Alfred Morin et Rose Morin (née Lavallée)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01166A.mp3
Introduction de M. et Mme. Morin. Létourneau demande ensuite à M. Morin de parler de ses jeunes souvenirs lorsqu'il traînait des ossements de bison dans la prairie.
lac du diable; north dakota
M. Morin se rappel de sa jeune enfance et de son éducation. Il parle aussi de son emploi lorsqu'il était shérif, particulièrement d'un épisode où il a attrapé deux voleurs de bétail.
rustler; voleur de bétail
M. Morin parle des différents emplois qu'il a eu dans sa vie. En particulier il parle d'une année où il a été chasseur de rats d'eau et ils se vendaient à 0,15$ le rat.
farmhand; fermier; hunting; musk rat; rat d'eau; trappeur; trapping
Quelqu'un en arrière plan soulève le fait que M. Morin a vécu au Montana. Il se rappel qu'il a été cowboy assez longtemps au Montana, il se faisait payer 10$ par mois. Létourneau explique le processus de "roping" à ceux qui assistent à l'entrevue.
cowboy; Montana; roping
histoire du travail; history of labour
M. Morin se souvient d'une bagarre, le premier jour qu'il était shérif. De plus, il se rappel d'un "indien" qui l'a attaqué sans succès.
shérif; sheriff
Introduction de Mme. Morin. Elle parle de sa vie et de sa famille, elle n'a jamais donné naissance mais, elle a adopté plusieurs enfants. Henri Létourneau lui demande ensuite combien de temps Mme. Morin a été aveugle, elle répond qu'elle l'a été 7 ans.
lavallée
chant; metis; métis; song
lavallée
chant; metis; métis; song
chant; métis; metis; song
Alfred Petit, Adéline Petit (née Laframboise) et Jos Riguidelle
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30986
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 18 août 1972
- Scope and Content
- Entrevue avec Alfred Petit - 88 ans - Métis et Adéline Petit, née Laframboise -73 ans - Métis, et Jos riguidelle - 74 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake en Saskatchewan. On y discute brièvement le service militaire de M. Petit avant que Mme. Petit chante une chanson …
- Date
- 18 août 1972
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01152B
- Original Location
- LET 17
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré en format audio et DALET en 2005 dans les studios de CKSB par Diane Boyd.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Alfred Petit - 88 ans - Métis et Adéline Petit, née Laframboise -73 ans - Métis, et Jos riguidelle - 74 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake en Saskatchewan. On y discute brièvement le service militaire de M. Petit avant que Mme. Petit chante une chanson en cris et nous parle de son enfance comme de sa famille. Elle discute ensuite les anciennes superstitions, recettes et traditions en Sasksatchewan. M. Petit parle rapidement de sa vie de travail puis, M. Jos Riguidelle chante une chanson et parle de sa vie. M. Petit et M. Riguidelle s'échangent ensuite le microphone pour chanter deux chansons. M. Petit reprend la parole pour parler de l'histoire économique de Duck Lake, notamment de l'ancienne industrie du bois. Finalement, il discute de l'architecture locale et de l'héritage de la rébellion de Louis Riel avant que l'entrevue ne se termine soudainement.
- Description Originale:
- Entrevue avec Alfred Petit - 88 ans - Métis; Adéline Petit, née Laframboise; et Jos riguidelle - 74 ans - Métis; chanson - Mon Adéline.
- Notes
- Copie numérisée sur le CD 348. Copie numérique en format DALET sur le CD 357.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Petit, Alfred
- Laframboise, Adéline
- Riguidelle, Jos
- Petit, Adéline
- Riguidelle, Joseph
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Duck Lake, Saskatchewan
- File Name
- BS01152B.mp3
Audio Tracks
Alfred Petit, Adéline Petit (née Laframboise) et Jos Riguidelle
Alfred Petit, Adéline Petit (née Laframboise) et Jos Riguidelle
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01152B.mp3
Introduction de M. Petit. M. petit parle de sa famille, de son enfance et de son éducation. Il se rappel des familles à Fish creek, son lieu de naissance, lorsqu'il était jeune. M. petit parle aussi de son mariage avec Adeline Laframboise, qui est présente lors de l'entrevue.
Duck lake; éducation; fish creek; lac au canard; winnipeg
M. petit parle du travail qu'il a fait dans sa vie. Il a servi dans les deux guerres mondiales, il s'est notamment fait gazé lors de la première guerre mondiale.
first world war; première guerre mondiale; veteran; vétéran
histoire du travail; history of labour
Mme. Petit parle de sa famille, son grand-père, Eustain Laframboise, a été tué à Duck Lake lors de la rébellion de 1885.
Duck lake; laframboise
Mme. Petit chante une chanson en cris puis explique les paroles. Elle précise plus tard qu'elle a 73 ans.
cree; cris; laframboise; mitchif
chant; métis; metis; première nations -- canada; song
Mme. Petit mentionne brièvement l'eau de pacques puis commence à parler d'anciennes recettes.
bannock; eau de pacques
culinary tradition; tradition culinaire
Henri Létourneau demande s'il y a des traditions de noces en Saskatchewan, il dit que les noces de métis à Saint-Eustache durent trois jours. Mme. Petit stipule que les "sauvages" ont des noces de trois jours mais, "pas nous autres." Plus tard, elle précise que les demandes de mariage se faisaient avec le père. Finalement, elle discute de l'ancienne abondance des baies sauvages, elle en faisait des confitures auparavant.
baies; bals à l'huile; cerises; confitures; fraises; framboises; grande demande; mariages; noces; saint-eustache; saskatoon; veillées
M. Petit affirme qu'il a travaillé sur une ferme de 60 carreaux. Puis, Mme. Petit raconte qu'elle a entendu parler de "médecine sauvage" pour ensorceler.
fermier; feux follets; loups garous; sorts
M. Petit se rappel d'avoir travaillé 65 jours de suite sur les "steamers," il a travaillé longtemps sur une ferme avec de longues heures.
cowboy; fermier; steamers
Introduction de M. Joe Riguidelle, il parle de son enfance et de sa famille. On parle de son service militaire, où il a fait 18 mois de tranchées. Puis, on parle de sa vie de travail, il a travaillé en tant que fermier et trappeur avec M. Petit.
canards; castors; chasse; duck lake; loups; moreau; première guerre mondiale; rats; rats d'eau; saint-boniface; Saint-laurent; trappeur; veteran; vétéran
mitchif
chant; metis; métis; song
M. Riguidelle raconte une histoire qui date de lorsqu'il avait douze ans. Audio souffre ici.
metis; métis; récit; storytelling
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
M. Petit parle de l'économie locale de Duck Lake, "les animaux pis le grain" d'après lui. Il précise qu'auparavant l'industrie du bois composait une partie importante de l'économie du village, il n'en reste plus à bûcher cependant. Il affirme avoir vu des grands feux de forêts à son époque.
bois; bûcheur; ferme; fermier; feux de forêts; feux de prairies; incendies de forêts; lac au canard; lac du canard; tremble
histoire du travail; history of labour
M. Petit parle des bois qu'on utilisait pour construire les maisons à Duck Lake. Létourneau se met ensuite à parler d'une rencontre qu'il a fait au cimetière de Duck Lake avec le supposé petit-fils de Gabriel Dumont, on discute par la suite de la généalogie des Dumonts et de souvenirs d'eux.
antoine ferguson; cimetière; duck lake; épinette; épinette rouge; lac au canard; lac du canard; tremble
architecture des prairies; prairie architecture
Létourneau demande aux sujets de l'entrevue ce qu'ils pensent de Charles Naulin, un métis qui a témoigné contre Louis Riel. Létourneau remarque qu'il n'est pas très aimé au Manitoba, mais que malgré cela il est devenu un ministre. Par la suite, on discute de la pièce "The trial of Louis Riel." Létourneau demande des directions pour se rendre à la maison d'Antoine Ferguson puis, l'entrevue se termine subitement lorsqu'on parle de Zachary Gervais.
peintures; Sinclair; théâtre; theatre
metis; métis
Alphonse Sénécal et Ida Sénécal (née Albert)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31006
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 3 novembre 1975
- Scope and Content
- Alphonse Sénécal - 82 ans - Canadien Français; et Ida Sénécal, née Albert - 84 ans - Canadienne Française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Eustache au Manitoba. L'entrevue débute avec l'introduction de M. Sénécal, il parle brièvement de sa vie et de sa famille. Puis, il discute l'…
- Date
- 3 novembre 1975
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01169B
- Original Location
- LET 35
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Alphonse Sénécal - 82 ans - Canadien Français; et Ida Sénécal, née Albert - 84 ans - Canadienne Française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Eustache au Manitoba. L'entrevue débute avec l'introduction de M. Sénécal, il parle brièvement de sa vie et de sa famille. Puis, il discute l'équipe de baseball de Saint-Eustache, les personnages qu'il y avait et les sports qu'il aime visionner. Ensuite, Mme. Sénécal parle de soi-même et de la ferme de son père, Henri Létourneau en a beaucoup a dire sur cette ferme et les différentes choses qu'il y a vu. Finalement, le couple affirme leur contentement et disent qu'ils aiment bien leur vie, on commence à parler de leurs enfants lorsque l'entrevue se termine subitement.
- Notes
- Copie audio sur le CD 835.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Sénécal, Alphonse
- Sénécal, Ida
- Albert, Ida
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Eustache, Manitoba
- File Name
- BS01169B.mp3
Audio Tracks
Alphonse Sénécal et Ida Sénécal (née Albert)
Alphonse Sénécal et Ida Sénécal (née Albert)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01169B.mp3
Henri Létourneau donne l'information bibliographique de l'entrevue puis, passe à l'introduction de M. Alphonse Sénécal. Ce dernier parle de son enfance, de l'arrivée de ses parents au Manitoba en 1903 ainsi que de son mariage. Ensuite, il passe à l'histoire des terrains qu'il a possédés ou loués à Saint-Eustache et à Pigeon Lake. M. Sénécal explique qu'il a pressé beaucoup de foin lors de sa vie. Henri Létourneau se rappel que c'était le premier emploi où il se faisait payé les samedis.
beloeil; fort rouge; lachance; pigeon lake; québec; rivière assiniboine; saint eustache
histoire du travail; history of labour
M. Sénécal explique qu'il a longtemps joué dans l'équipe de baseball de Saint-Eustache, un prix de 15$ était beaucoup pour le vainqueur d'un tournoi à l'époque d'après lui. Il se rappel des différents hommes qui ont joués pour eux, notamment d'un lanceur canadien qui avait perdu son pouce en jouant. Puis, M. Sénécal dit qu'il aime beaucoup regarder le Hockey et la lutte, mais qu'il n'y a jamais joué. Il a très hâte de regarder un match qui se passe le treize du mois.
baseball; hockey; La salle; oakville; saint eustache; wrestling
community sports; sports communautaires
M. Sénécal précise qu'il a eu quatorze enfants, six filles et huit garçons qui sont tous encore vivants. De plus, il a 56 petits enfants et un arrière petit-enfant.
Introduction de Mme. Sénécal, elle parle de son arrivée au Manitoba et du parcours de vie de sa famille. Henri Létourneau dit qu'il appréciait la façon dont le père de Mme. Sénécal organisait sa ferme. Il raconte une histoire à propos d'un moulin à battre qu'il trouvait impressionnant. Mme. Sénécal se rappel des chevaux que son père gardait sur la ferme, elle se souvient aussi d'avoir eu douze ou quatorze vaches. Henri Létourneau se rappel ensuite d'un beouf très intelligent qu'il a dû vendre puisqu'il était trop vieux. Mme. Sénécal elle raconte que sa famille a dû se débarrasser d'un boeuf une fois puisqu'il fonçait sur les chevaux.
battage; éducation; nouveau-brunswick
M. et Mme. Sénécal affirment être "au paradis" dans leur vie. Il y a une vingtaine de personnes âgés à Saint-Eustache d'après eux, certains d'entre eux ne viennent pas aux services religieux cependant. Ils discutent des différents gens d'âges d'or à Saint-Eustache et s'ils comprennent le français ou pas. Mme. Sénécal dit que sa santé est bonne et qu'elle pourrait être bien pire. Henri Létourneau précise que sa mère avait 93 ans, sept mois et quelques jours quand elle est morte, puis il demande si les enfants des Sénécal sont tous au Manitoba. Mme. Sénécal précise alors qu'ils en ont cinq en Colombie-Britannique, et trois en Alberta, les autres habitent au Manitoba. La conversation se poursuit alors que l'entrevue se termine subitement.
saint eustache
Alvina Moreau (née Lachance) et Wilfred Moreau
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31005
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 29 octobre 1975
- Scope and Content
- Entrevue avec Alvina Moreau, née Lachance - 84 ans - Canadienne Française; et Wilfred Moreau - 85 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. Elle débute avec une description des exploits de vie de Mme. Moreau et de ses mariages. Elle passe ensui…
- Date
- 29 octobre 1975
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01168B
- Original Location
- LET 34
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Alvina Moreau, née Lachance - 84 ans - Canadienne Française; et Wilfred Moreau - 85 ans - Canadien Français. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. Elle débute avec une description des exploits de vie de Mme. Moreau et de ses mariages. Elle passe ensuite à son expérience lors de la grippe espangole, qui lui a pris son premier mari, et à la qualité des récoltes lors des années 1920s. Puis, elle discute les différents curés de Saint-Eustache, ses voisins et la géographie de son ancienne terre. Ensuite, l'on passe à l'introduction de M. Moreau, il parle du trajet que ses parents ont entrepris pour se rendre jusqu'au Manitoba, de son éducation et des différents emplois qu'il a effectué lors de sa vie. Henri Létourneau remarque que M. Moreau était un des premiers à Saint-Eustache à avoir une belle voiture, M. Moreau en est très fier et continue l'entrevue en parlant de son mariage avant qu'Henri Létourneau conte l'histoire de la visite de Mgr Langevin à Saint-Eustache. Finalement, M. et Mme. Moreau affirment être content dans leur foyer à Saint-Boniface et discutent des États-Unis avant que l'entrevue ne se termine soudainement.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Geographic Access
- Saint-Eustache, Manitoba
- Montana
- Dakota du Nord
- North Dakota
- File Name
- BS01168B.mp3
Audio Tracks
Alvina Moreau (née Lachance) et Wilfred Moreau
Alvina Moreau (née Lachance) et Wilfred Moreau
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01168B.mp3
Henri Létourneau donne l'information bibliographique de l'entrevue puise introduit Mme. Alvina Moreau. Elle parle de son arrivée au Manitoba et sa famille, qui provient presque exclusivement de Saint-casimir. Sa famille s'est déplacé au Dakota du Nord avant d'arrivée au Manitoba. Mme. Moreau se rappel avoir vu des cyclones dans son enfance, c'est ce qui motiva son père de ramener la famille au Canada d'après elle. Elle se souvient qu'elle ne parlait qu'en anglais dans son enfance, elle a dû l'apprendre une fois arrivée au Manitoba.
cyclones; fargo; saint boniface; saint casimir; saint-eustache; tornades
Mme. Moreau se rappel de son premier mariage en 1912, son mari est décédé lors de la grippe espagnole. Puis, elle a épousé un M. Beaudin, qui avait cinq enfants. Somme toute, Mme. Moreau a élevé treize enfants. Henri Létourneau se rappel avoir vu Mme. Moreau travailler dans le champ "comme un homme." Mme. Moreau précise qu'elle aimait cela. Elle décrit certaines des tâches qu'elle aimait faire sur le champ, elle exploitait un terrain de 500 acres. De plus, Mme. Moreau avait une maison à trois étages où elle gardait ses enfants ainsi que cinq "vieux." Elle dit que ça lui faisait bien plaisir de s'occuper des gens.
ferme; influenza; noces
Henri Létourneau demande à Mme. Moreau de raconter son expérience lors de la grippe espagnole. Mme. Moreau n'a jamais eu la grippe mais, elle raconte qu'il y avait de pression sur les hommes pour aller se joindre aux combats lors de la première guerre mondiale. Son mari cependant ne voulait pas y aller, il était certain de vouloir construire un magasin à Saint-Eustache. Il a attrapé la grippe et est mort avec son frère un mois plus tard cependant. Il n'y avait pas de médecin à Saint-Eustache et le docteur qu'ils ont contacté à Winnipeg avait trop de patients pour pouvoir en prendre un autre.
influenza; sainte claire; sainte eustache; togo
Mme. Moreau raconte que lorsqu'elle a vu le frère de son mari sur son lit de mort qu'il ne pouvait presque pas parler mais, qu'il pouvait sourire. Henri Létourneau demande à Mme. Moreau si elle a trouvé cela difficile de s'occuper de tous ses enfants et de travailler dans le chantier, cette dernière répond qu'elle avait bonne santé et qu'elle n'a pas trouvé ça trop difficile. Elle a même adopté deux enfants pendant cette période.
influenza; sainte claire; san clara; togo
Henri Létourneau demande à Mme. Moreau à propos des "années des chaudrons jaunes." Elle affirme que si elle n'avait reçu un don de 1000$ elle ne s'en serait pas sorti. Henri Létourneau lui demande encore si elle a trouvé cela dur, elle répond qu'elle n'a aucun regret. Cependant, Mme. Moreau affirme avoir eu des bonnes récoltes aussi, une année elle a choisi de planter du blé durum, ça a été une bonne décision puisque la récolte était bonne.
blé durum; pluies; sauterelles
histoire de l'agriculture; history of agriculture
Mme. Moreau précise que lorsqu'elle est arrivé à Saint-Eustache, le curé Martin y était stationné. Il a été remplacé par le curé Campot, elle n'est pas capable de se souvenir du curé qui l'a remplacé. Henri Létourneau se rappel que son père disait que le père Fortier s'occupait de Saint-Eustache avant le curé Martin, c'est pour cela que le bureau de poste portait le nom "Fortier."
saint eustache
Henri Létourneau demande à Mme. Moreau si son terrain à déjà été endommagé par de l'inondation, elle répond que non. `Puis, elle se souvient soudainement que son terrain, qui appartenait aux Saint-Germains auparavant, se rendait jusqu'à l'Assiniboine, où il y avait un vieux "bac." Là il y avait un vieux bois de tremble d'après Henri Létourneau. Ce bois avait un chemin qui, lui, menait jusqu'à un plus ancien "bac." Mme. Moreau se rappel d'y avoir été pour un enterrement. Elle précise que des Mennonites sont venus bûcher le bois. Ils discutent ensuite du sort du terrain suite à sa vente aux Gervais et remarque qu'il y avait du beau foin là-bas.
baie saint paul; saint eustache
Mme. Moreau dit qu'elle avait un voisin après la vente de sa terre aux Gervais, mais qu'il n'aimait pas la terre. Mme. Moreau stipule que c'est puisqu'il a été élevé au Montana qu'il n'aimait pas la terre, il s'occupait de chevaux et non de terre arable. Cette famille est arrivé à Saint-Eustache à "wagon couvert" d'après elle, et n'avait pas éduqué ses deux fils.
agriculture; bronco; saint eustache
Introduction de M. Wilfred Moreau, il dit avoir 85 ans. Il affirme que ses parents sont passé du Québec au Montana, puis du Montana jusqu'au Manitoba. Il se rappel voyager par wagon couvert, ça a pris au moins un mois d'après lui. Au Montana on ne parlait quasiment qu'en anglais d'après M. Moreau. Son père avait un ranch où il domptait les chevaux, M. Moreau dit avoir commencé à dompter des chevaux très jeune. Henri Létourneau se rappel avoir travailler pour le père de M. Moreau lorsqu'il allait à l'école.
bronco; éducation; voyage
M. Moreau se rappel avoir passer dans des grandes chaînes de montagnes en wagon, il avait peur de tomber souvent. Thomas Dujour voyageait avec eux d'après lui. Puis, M. Moreau affirme que son père n'était pas trop vieux lorsqu'il est décédé.
rocheuses
Une fois arrivée à Saint-Eustache, M. Moreau commença débuta son éducation. Il n'aimait pas beaucoup ça d'après lui, il a appris à écrire et c'est tout. Il se rappel aussi avoir eu quatre enfants dans son premier mariage. Par la suite, il est parti travailler aux États-Unis dans l'industrie automobile pour 33 ans. M. Moreau trouvait ça un peu "plate" de faire le même travaille pour 30 années. C'était du travail dur sur les jambes puisqu'il fallait être debout tout le temps. Finalement, il constate qu'il y avait quelques gens noirs et des canadiens français qui y travaillait parfois. Henri Léto0urneau remarque que beaucoup de ces emplois n'existent plus aujourd'hui.
éducation; ford; general motors; saint eustache
car industry; histoire du travail; history of labour; industrie automobile
M. Moreau se rappel être un des premiers à Saint-Eustache qui avait un "beau char" à quatre cylindres. Il se rappel avoir participer à quelques tournées de voitures. Puis, Mme. Moreau lui rappel qu'il y a seize ans qu'il est revenu au Manitoba et qu'il s'est marié à Mme. Moreau. Puis, le couple commence à parler de leur mariage, ils y sont contents.
grey dart
Mme. Moreau se rappel que la mère de M. Moreau était une Brunel de la province du Québec. Il se rappel encore du voyage du Montana jusqu'au Manitoba. Parfois, leur caravane se faisait observer par des gens qui voulaient les faire payer pour passer, Thomas Dufour les a aider à trouver des raccourcis lors de ce voyage. Soudainement, il se souvient qu'il habitait à Deer Lodge au Montana et qu'il y avait une église. Henri Létourneau se souvient ensuite de la visite de Mgr Langevin à Saint-Eustache lorsqu'il avait six ans. Mme. Moreau explique ensuite qu'elle a fait sa catéchaise en anglais.
deer lodge; Gervais; saint eustache
Mme. Moreau constate qu'elle se souvenait de détails et d'anectdotes bien plus facilement avant son opération. Puis, M. Moreau affirme qu'il a une place dans son cœur pour le Montana. Il dit aussi aimer la Californie. Henri Létourneau dit qu'il est aller en Floride et qu'il a trouver ça joli, il postule cependant qu'il n'y vivrait jamais. Il trouve que le soleil se couche bien trop rapidement. Finalement, M. et Mme. Moreau disent qu'ils paient 500$ par mois mais, qu'ils aiment bien leur foyer. Ils discutent ensuite du curé qui s'occupe d'eux. Henri Létourneau remarque que les prêtres aujourd'hui sont bien plus bavard qu'ils l'étaient lorsqu'il était enfant. L'entrevue prend fin soudainement par la suite.
curé alarie; deer lodge; oblat; précieux sang; saint boniface
Amédé Beaudin, Claire Beaudin (née Desjardins) et Roselle [Mary?] Desjardins
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30970
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 17 avril 1971
- Scope and Content
- Entrevue avec Amédé Beaudin, 81 ans et Claire Beaudin 77 ans (née Desjardins) menée par Henri Létourneau. On y parle de superstitions locales, d'anciennes recettes familiales et de la fête de pacques. Claire Beaudin y chante quatre chansons francophones traditionnelles et détaille certaines pratiqu…
- Date
- 17 avril 1971
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01143A
- Original Location
- LET 9
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré sur CD par Diane Boyd dans les studios de CKSB en 2005.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Amédé Beaudin, 81 ans et Claire Beaudin 77 ans (née Desjardins) menée par Henri Létourneau. On y parle de superstitions locales, d'anciennes recettes familiales et de la fête de pacques. Claire Beaudin y chante quatre chansons francophones traditionnelles et détaille certaines pratiques culturelles de la fête de pacques. On rencontre aussi brièvement sa soeur, Roselle [ou Mary?] Beaudin.
- Description Originale:
- Entrevue avec Amédé Beaudin - 81 ans - Canadien Français et Claire Beaudin, née Desjardins - 77 ans - Métis; chansons - Comme à vingt ans L'envers du ciel P'tit Jésus, fils de Marie Il faut croire au bonheur;
- Notes
- Un extrait de cette entrevue se trouve sur la cassette C100. Copie numérique sur le CD 311.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Beaudin, Amédé
- Desjardins, Claire
- Beaudin, Claire
- Desjardins, Roselle
- Desjardins, Mary
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Boniface, Manitoba
- File Name
- BS01143A.mp3
Audio Tracks
Amédé Beaudin, Claire Beaudin (née Desjardins) et Roselle [Mary?] Desjardins
Amédé Beaudin, Claire Beaudin (née Desjardins) et Roselle [Mary?] Desjardins
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01143A.mp3
On y rencontre M. et Mme. Beaudin, ils nous parlent de Saint-Eustache, de leurs jeunesses et de leur vie professionnelle.
Québec; Saint-Eustache; Saint-françois Xavier
M. et Mme. Gaudin se rappellent d'avoir entendu des histoires de Loups-garous, ils disent qu'ils n'y croient pas.
Loups-garous
Superstitions
chant; métis; song
Mme. Beaudin se rappelle d'anciennes recettes familiales. M. Létourneau lui demande par la suite si elle se rappelle de berceuses qu'elle chantait à ses enfants.
Beignes croches; rababoo; rabadoo; rabadou
Tradition culinaire
chant; métis; song
chant; métis; song
Mme. Beaudin se souvient de l'eau de pacques que sa mère cueillait le matin de pacques afin de s'en servir comme de l'eau bénite. On discute ensuite d'anciens remèdes. Par la suite, Mme. Beaudin détaille "la danse du soleil" qui se passait chaque matin de pacques, toute la famille sortait contempler le soleil dansant. Sa mère lui racontait que tout l'univers faisait la fête le jour de pacques.
anciens remèdes; danse du soleil; eau bénite; eau de pacques; tisane
pratiques culturelles
Nous rencontrons Roselle Desjardins, elle cite son lieu de naissance et stipule ne connaître aucune chanson ou histoire intéressantes.
anciennes recettes; Saint-françois Xavier
chant; métis; song
Anna Deschambault
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233935
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 24 août (mai) 1976
- Scope and Content
- Anna Deschambault, 76 ans. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Lazare au Manitoba. L'enregistrement commence par une description brève de la vie de Mme. Deschambault, cette dernière parle ensuite de sa vie de travail ainsi que des vieilles recettes qu'elle aimait faire et de la flore …
- Date
- 24 août (mai) 1976
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01170D
- Original Location
- LET 36
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Anna Deschambault, 76 ans. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Lazare au Manitoba. L'enregistrement commence par une description brève de la vie de Mme. Deschambault, cette dernière parle ensuite de sa vie de travail ainsi que des vieilles recettes qu'elle aimait faire et de la flore locale. Ensuite, elle discute son éducation et les veillées à Saint-Lazare, comme la démographie du village. Finalement, l'entrevue se termine avec plusieurs petites questions d'Henri Létourneau avant que l'enregistrement ne se termine sub
- Notes
- Les métadonnées originales indiquent que Mme Deschambault est métisse, mais Létourneau la qualifie de canadienne-française.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Deschambault, Anna
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Lazare, Manitoba
- File Name
- BS01170D.mp3
Audio Tracks
Anna Deschambault
Anna Deschambault
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01170D.mp3
Introduction de Mme. Anna Deschambault, elle parle de son enfance et de sa famille. Sa mère est morte plutôt jeune et son père est disparu en 1955. Avant cela, elle vivait proche de Saint-Lazare sur une ferme.
élevage; ferme; saint lazare; simard
Mme. Deschambault cite qu'elle a déjà fait du travail pour le curé Paquette en 1946. Elle énumère ensuite ses différents placements. Henri Létourneau explique ensuite qu'il est le conservateur du musée de Saint-Boniface et que Mme. Deschambault peut lui donner des choses si elle aimerait qu'elles soient préservées.
laurier; saint eustache; saint lazare
histoire du travail; history of labour
Mme. Deschambault affirme que sa meilleure recette était son ragoût de pattes, elle faisait aussi des tourtières, des tartes et des poutines. Ensuite, elle parle des différentes baies qu'elle cueillait et des confitures qu'elle confectionnait à partir de ces premières.
baies; confitures; fraises; framboises; onions; poires; porc; poutines; ragout de pattes; tartes; tourtières
culinary traditions; traditions culinaires
Mme. Deschambault précise qu'elle est allé à l'école jusqu'à la cinquième année avant que sa mère ne tombe malade. Puis, elle parle des veillées à Saint-Lazare, elles se faisaient au moins à chaque jour de l'an.
jour de l'an; saint lazare
Mme. Deschambault croit qu'il y a plus de Métis à Saint-Lazare qu'il y en avait auparavant. Henri Létourneau demande ensuite à Mme. Deschambault si elle peut chanter chansons traditionnelles, elle répond que non.
saint lazare
metis; métis
Mme. Deschambault cite qu'elle n'a jamais connu de vieux remèdes, même si le médecin était à douze miles du village. Puis, elle affirme que sa tante était sage-femme. Ensuite, elle dit qu'elle aime bien sa vie dans le foyer. Henri Létourneau remercie Mme. Deschambault, tente de poser une autre question mais, l'entrevue se termine soudainement.
docteur; foyer; sage femme; saint lazare
Antoine Ferguson
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30984
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 23 juillet 1972
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoine Ferguson - métis - 88 ans; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake en Saskatchewan. L'enregistrement commence avec un Pow'wow, probablement à Batoche ou à Duck Lake enregistrée par Henri Létourneau. L'introduction d'Antoine Ferguson suit, il parle brièvement de s…
- Date
- 23 juillet 1972
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01152A
- Original Location
- LET 17
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré en format audio et DALET en 2005 dans les studios de CKSB par Diane Boyd.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoine Ferguson - métis - 88 ans; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake en Saskatchewan. L'enregistrement commence avec un Pow'wow, probablement à Batoche ou à Duck Lake enregistrée par Henri Létourneau. L'introduction d'Antoine Ferguson suit, il parle brièvement de soi-même et des souvenirs de son père de la rébellion de 1885. M. Ferguson chante ensuite deux chansons traditionnelles francophones avant de parler de la dépossession territoriale des Métis au Manitoba. Par la suite, M. Ferguson discute de ses souvenirs de Gabriel Dumont et pense à sa propre généalogie. Il chante une dernière chanson traditionnelle non-identifiée et parle d'un grand feu dont il se rappel. Henri Létourneau le remercie et met fin à l'entrevue.
- Notes
- Copie numérisée audio sur le CD 348. Copie numérique en format DALET sur le CD 357.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Ferguson, Antoine
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Duck Lake, Saskatchewan
- Batoche, Saskatchewan
- File Name
- BS01152A.mp3
Audio Tracks
Antoine Ferguson
Antoine Ferguson
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01152A.mp3
chant; premières nations -- canada; song
Introduction de M. Antoine Ferguson. Il parle de sa naissance, de ses parents et de son éducation à Saint-Laurent de Grandin. Il a du arrêter en 2e année puisque "les gens voulaient pas payer leurs taxes." De plus, le programme avait changer à un programme complètement anglophone, ils n'avaient pas le droit de parler en français dans la cours de jeu.
batoche; duck lake; marie racette; saint Laurent de grandin
M. Ferguson affirme que son père avait bien connu Riel. Il confirme ensuite que le nom de jeune fille de sa femme était "Racette," cela rappel Henri Létourneau d'un Racette qui était important à la rivière rouge il y a longtemps. M. Ferguson tente ensuite de se rappeler s'il est parent avec ce Racette. Puis, Henri Létourneau lui demande s'il peut chanter une vieille chanson traditionnelle. Les deux hommes parlent ensuite de la chanson qu'Henri Létourneau veut enregistrer.
batoche
chant; metis; métis; song
Henri Létourneau trouve que la chanson de M. Ferguson est très bonne. Il cite qu'on peut bien saisir ce qu'il dit, contrairement à des enregistrements qu'il a fait à Portage-la-Prairie.
metis music; musique métis
M. Ferguson remarque que, d'après lui, c'est une chanson très bien composée.
chant; metis; métis; song
M. Ferguson cite que les gens s'entraidaient avant "l'arpentage." Les gens vivaient proches l'un de l'autre, à chaque dix arbre de chêne d'après lui, et l'on pouvait compter sur l'autre. Puis, M. Ferguson affirme que le gouvernement canadien travaillait contre les Métis. Il dit que les Métis ont été "haïs partout où ils ont vécus," même s'ils "faisaient les meilleurs vies." M. Ferguson dit que les Métis savaient se faire une bonne même s'ils n'avaient pas d'argent, cela leur importait peu.
fish lake; winnipeg
dépossession des métis; metis dispossession
M. Ferguson confirme que son père a travaillé pour Gabriel Dumont. Il affirme aussi qu'il a rencontré Gabriel Dumont après qu'il soit revenu des États-Unis. Il ne restait pas très longtemps à plusieurs endroits. M. Ferguson tente ensuite de retracer l'arbre généalogique de Gabriel Dumont.
batoche; wilkie
M. Ferguson affirme que son arrière-grand père était un écossais qui travaillait pour la compagnie de la baie d'Hudson. Il conte ensuite l'histoire des enfants de ce dernier. Henri Létourneau lui demande s'il connaît d'autres chansons qu'il pourrait chanter, M. Ferguson dit qu'il se rappel de chansons de façon plutôt spontanée.
HBC; Hudson bay company; William john
chant; metis; métis; song
M. Ferguson dit qu'il se rappel d'un grand feu qui a traversé la rivière de Batoche. Les deux hommes parlent de la composition de la forêt ensuite par la suite.
batoche; boulot; épinette; incendie; tremble
M. Ferguson confirme qu'il connaît Raoul Saint-Germain et qu'il l'a bien connu. Henri Létourneau remercie M. Ferguson et souligne l'importance de la préservation des chansons traditionnelles puis, il met fin à l'entrevue.
duck lake
Antoine Ferguson
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233717
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 5 mai 1973
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoine Ferguson, 88 ans, Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake, Saskatchewan. L'entrevue débute alors que M. Ferguson nous raconte des histoires de Duck Lake, de son oncle et de cris en Saskatchewan. Par la suite, il chante une chanson intitulée "J'ai fait une …
- Date
- 5 mai 1973
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01154
- Original Location
- LET 17
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- audio
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré en format audio et DALET en 2005 dans les studios de CKSB par Diane Boyd.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées du patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoine Ferguson, 88 ans, Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Duck Lake, Saskatchewan. L'entrevue débute alors que M. Ferguson nous raconte des histoires de Duck Lake, de son oncle et de cris en Saskatchewan. Par la suite, il chante une chanson intitulée "J'ai fait une maîtresse" avant de parler des origines de son nom et des langues autochtones au Canada. Il chante ensuite trois autres chansons et conte une légende sur les pygargues à têtes blanches. On parle brièvement des gens à Duck Lake avant que M. Ferguson chante une version de "À la claire fontaine." Henri Létourneau mène ensuite l'entrevue vers la langue française et Gabriel Dumont, on revient rapidement cependant aux familles de Duck Lake et leurs connexions à celles du Manitoba. Lorsque la conversation vire à la langue cris, M. Ferguson se rappel de deux chansons cris et tente de comprendre leurs paroles. Nous parlons de bouteilles de gin et de l'année sèche en Saskatchewan avant que l'entrevue ne se termine soudainement fin.
- Notes
- Copie numérisée audio sur le CD 358.
- Il se peut que du michif soit prononcé dans cette interview. Elle doit être revue par un locuteur michif pour confirmer.
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Ferguson, Antoine
- Ferguson, Mme.
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Duck Lake, Saskatchewan
- File Name
- BS01154.mp3
Audio Tracks
Antoine Ferguson
Antoine Ferguson
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01154.mp3
Introduction d'Antoine Ferguson, il se met tout de suite à parler d'un M. Ouellette. Il conte une histoire d'adoption avec M. Ouellette, ce dernier aurait adopté un "petit américain" qui serait disparu par la suite.
Duck lake
M. Ferugson parle de Toussaint Lussier, son oncle, qui était conseiller de Riel et était supposément l'homme le plus fort de l'Ouest.
Riel
contes populaires; Folk tales
M Ferguson raconte une histoire sur un cris qui quitte son camp tout seul et va coucher dans un autre sans que ses habitants s'en aperçoivent. Il tente de se marier avec une femme du camp, sans succès. Il quitte encore avec son cheval avant de se faire rattraper, il donne donc son cheval en signe de paix. C'est comme ça que Dumont disait que les cris ont commencés à avoir des chevaux d'après M. Ferguson. Henri Létourneau demande à M. Ferguson s'il connaît plus de vieilles chansons.
cree; cris
chant; metis; métis; song
M. Ferguson explique que son nom de famille était prononcé "Fracasonne" à l'époque puisqu'on ne parlait pas en anglais. Puis, il discute d'une histoire de "sauvages" qui plantaient des tentes et y faisaient des feux. (Shaking tent ceremony??)
Premières nations -- Canada
Henri Létourneau demande à M. Ferguson s'il sait parler le cris et le saulteaux. Ils discutent brièvement des langues autochtones au Canada.
assiniboines; cree; cris; saulteaux; sioux
indigenous languages; Langues autochtones; premières nations -- canada
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
M. Ferguson conte une légende qui explique pourquoi on nomme les pygargues à tête blanches, des "Bald eagles."
Discussion des noms dans la réserve. Certains ont des noms français, M. Ferguson maintient qu'ils comprennent et parlent plusieurs langues. Létourneau soulève par la suite M. Anderson qui s'occupe du musée à Duck Lake.
assiniboines; cree; cris; one arrow; saulteaux
beardy's 96 reserve; okamasis 97 reserve
Henri Létourneau se rappel de l'entrevue qu'il a mené il y a un an auprès des voisins de M. Ferguson. On change de bobine avant d'introduire une autre chanson chanté par M. Ferguson.
duck lake; petits
chant; metis; métis; song
M. Ferguson explique que sa mère était instruite et que sa famille avait un assez bon français pour des métis.
metis; métis
M. Ferguson se rappel de sa rencontre avec Gabriel Dumont et des multiples voyages de Dumont. Il se souvient que Dumont n'était pas très bavard et qu'il ne se vantait pas. Puis, il raconte une rencontre entre Dumont et des "sauvages," Dumont aurait épargné un d'entre eux puis a pris ses habits afin de pouvoir s'échapper sans tirer un coup de fusil. Par la suite, Gabriel Dumont aurait forgé une alliance avec les cris.
cree; cris
metis; métis
Henri Létourneau dit que les "sauvages" aujourd'hui ont une meilleure vie que leurs ancêtres puisqu'ils reçoivent de l'argent du gouvernement. M. Ferguson discute ensuite des différentes méthodes de chasses de bison, il stipule que les gens s'entraidaient plus dans le temps. On discute de différentes familles et communautés en Saskatchewan.
bisons; buffalo; chevaux; fish creek; Qu'appelle; Sakstoon; Saulteaux
premières nations -- canada
M. Ferguson affirme qu'il pense que certaines familles métisses de Fish Creek et de Saint-Laurent venaient des États-Unis, bien que leurs ancêtre provenaient de Winnipeg. On discute par la suite de vieilles familles qui existent encore ou qui sont disparues. Finalement, Henri Létourneau tente de se rappeler du nom d'une famille qu'il a vu au cimetière de Duck Lake.
Carron; Fish creek; Guilbaut; poirron; Saint-Laurent
M. Ferguson se rappel des différentes familles métisses qui restent à Duck Lake. Il se souvient de leur généalogie et en raconte quelques histoires. Henri Létourneau établi des connexions entre les Fischer et les Berlans du Manitoba et de la Saskatchewan, il fait ensuite une histoire rapide des Berlan au Canada.
berlan; brelan; Fischer; légaré; saint-françois Xavier
metis; métis
M. Ferguson raconte l'histoire de quatre ou cinq cris qui se font attaqués par des "sauvages."
cree; cris
Henri Létourneau et M. Ferguson parlent de différents mots en français et en cris. Létourneau discute de l'étymologie de certains endroits aux États-Unis. La femme de M. Ferguson se joint à la conversation puisqu'elle a des connaissances dans le domaine. Henri Létourneau lui pose donc quelques questions
chicago; cree; cris
premières nations -- canada
cree; cris
chant; metis; métis; premières nations -- canada; song
M. Ferguson chante une chanson en cris et reflète par la suite sur les paroles.
chant; cree; cris; metis; métis; song
Henri Létourneau parle d'anciennes bouteilles pour transporter l'alcool, on les appelait des "poissons blancs" au Manitoba. M. Ferguson parle de bouteilles de gin qu'il avait auparavant.
alcohol; alcool; Gin
Henri Létourneau remarque que l'année a été sèche en Saskatchewan. M. Ferguson en profite pour raconter une blague. On parle ensuite des pratiques de chasse de M. Ferguson avant que l'entrevue ne prenne fin subitement.
castor; sécheresse
Antoine Laplante et M. et Mme. Verone
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233945
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 18 septembre 1976
- Scope and Content
- Laplante - [Métis?].
- Date
- 18 septembre 1976
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01173C
- Original Location
- LET 39
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Scope and Content
- Laplante - [Métis?].
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- Geographic Access
- San Clara, Manitoba
Antoinette Carrière
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31025
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 28 février 1978
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoinette Carrière - 87 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau au manoir de Saint-Pierre Jolys au Manitoba. Elle débute en parlant de la météo à Saint-Pierre et d'une éclipse solaire qui a fait peur. On passe ensuite beaucoup de temps sur la carrière d'enseignement de…
- Date
- 28 février 1978
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01183B
- Original Location
- LET 48 : LET 49
- Creator
- Henri Létourneau
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Antoinette Carrière - 87 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau au manoir de Saint-Pierre Jolys au Manitoba. Elle débute en parlant de la météo à Saint-Pierre et d'une éclipse solaire qui a fait peur. On passe ensuite beaucoup de temps sur la carrière d'enseignement de Mme. Carrière, elle parle de son parcours, de sa pédagogie, des plus grands problèmes qu'elle perçoit dans l'enseignement lors de l'entrevue, des capacités académiques des étudiants aujourd'hui et des conditions de travail auxquelles elle faisait face. On discute ensuite des inspecteurs et des commissaires d'écoles francophones comme de la préservation de la langue française au Manitoba. Après avoir discuté la fin de sa carrière d'enseignement, Mme. Carrière parle des anciennes recettes qu'elle faisait et brièvement de remèdes et de champignons. Finalement, Mme. Carrière parle de son travail à l'hôpital de Saint-Boniface et du carême lorsqu'elle était enseignante. On parle du chauffage contemporain et l'entrevue prend fin soudainement.
- Notes
- Copie sur le CD 973.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Carrière, Antoinette
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Boniface, Manitoba
- Saint-Pierre Jolys, Manitoba
- File Name
- BS01183B.mp3
Audio Tracks
Antoinette Carrière
Antoinette Carrière
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01183B.mp3
Introduction de Mme. Antoinette Carrière, elle parle brièvement de sa famille et de sa carrière en tant qu'enseignante. Puis, elle parle de son parcours à travers le système d'éducation au Manitoba. Elle allait à l'école à cheval, c'était une bête très fiable d'après elle.
école normale de saint-boniface; saint-pierre jolys; saint-vital
Mme. Carrière explique que l'hiver, la neige pouvait devenir fatigante et que l'été, le tonnerre la dérangeait principalement. Elle parle ensuite d'une éclipse qui a fait très peur à sa famille parce qu'elle ne savait pas ce que c'était.
éclipse; saint-pierre jolys; tempêtes
Mme. Carrière parle de sa carrière comme enseignante et du plus grand défi pédagogique qu'elle perçoit aujourd'hui. Elle parle ensuite du Curé Sabourin qui mettait en garde contre des nouvelles politiques d'éducation au Manitoba.
école de campagne
histoire de l'éducation; history of education; pédagogie; pedagogy
Mme. Carrière et Henri Létourneau se lamentent des capacités des étudiants dans le système d'éducation aujourd'hui. Mme. Carrière affirme que les étudiants devaient compter leurs jours de classes eux-même pour passer à la prochaine année. La conversation passe par la suite aux conditions de travail des enseignants, les deux trouvent que les soeurs n'étaient pas payés adéquatement.
gages; salaire; soeurs
histoire de l'éducation; histoire du travail; history of education; history of labour
Henri Létourneau se rappel d'un commissaire d'école qu'il a connu qui ne savait pas lire. Mme. Carrière se souvient d'une expérience semblable. Puis, la conversation passe aux inspecteurs de langue anglaise et de la nature de l'éducation au Manitoba. Ils se souviennent que l'anglais était beaucoup moins répandu qu'il l'est aujourd'hui parmi la jeunesse francophone. Henri Létourneau dit qu'il n'a jamais eu un manque d'emploi malgré son accent francophone, il stipule que les parents francophones ne devraient pas chercher à éduquer leur enfants en anglais.
école provencher; saint-boniface
éducation francophone; francophone education; histoire de l'éducation; history of education
Mme. Carrière affirme qu'elle n'a connu qu'une seule difficulté avec des parents d'un élève qu'elle enseignait. Elle raconte qu'un jour, la fournaise de l'école n'a pas été allumé assez tôt et il faisait si froid dans l'école qu'elle a dû donné un congé aux élèves. Un parent l'a appelé pour exprimer son mécontentement mais, n'a pas entrepris plus d'actions.
froid; hiver
histoire de l'éducation; history of education
Mme. Carrière parle de sa famille de sept. Quand sa mère est morte, elle est devenue la femme de la maison. Elle raconte ensuite une journée où elle a eu besoin de prendre une sieste, les enfants ont cependant continués de suivre l'horaire de la journée alors qu'elle dormait. Elle affirme que c'était une très bonne classe et qu'elle les a bien aimé. Ensuite, Mme. Carrière affirme qu'elle n'est pas très bonne chanteuse.
éducation; gymnastique
histoire de l'éducation; history of education
Mme. Carrière parle de la fin de sa carrière d'enseignement en 1922. Elle a dû quitter la profession pour se rapprocher de son frère qui avait besoin de son aide, et a commencé à travailler à l'hôpital. Mme. Carrière affirme que sa spécialité était les desserts et les avrignols. Elle explique plus tard qu'elle a eu de la difficulté la première fois qu'elle a fait du pain. Puis, Henri Létourneau raconte qu'une fois, lorsqu'il travaillait en tant que cuisinier, qu'il avait fait beaucoup trop de macaronis aux tomates et que ses hommes ont dû en manger longtemps. On parle brièvement des beignes croches et, Henri Létourneau raconte une histoire de crocsignols (beignes croches) avec des Métis.
avrignols; beignes croches; crocsignols; desserts; macaroni aux tomates; pain; pates; saint-pierre jolys; tourtières
culinary tradition; tradition culinaire
Mme. Carrière dit que sa mère n'avait pas trop de recettes pour des remèdes puisqu'il y avait des médecins depuis qu'elle était très jeune. Henri Létourneau raconte ensuite qu'il s'était coupé le pied lorsqu'il était garçon, et que, grâce à de la poudre de champignon une voisine a été capable d'arrêter le saignement. Cela rappel Mme. Carrière d'une vieille recette de champignons qui lui plaisait beaucoup. Puis, Henri Létourneau se dit qu'il y a beaucoup de secrets non-explorés pour les champignons, Mme. Carrière stipule que les ukrainiens en connaissent beaucoup sur les champignons.
champignons; écureuils; mushroom; puffball powder; vesse de loup
histoire de la médecine; history of medecine
Mme. Carrière précise qu'elle a travaillé 20 ans à l'hôpital de Saint-Boniface, elle a bien aimé ce travail. Puis, Henri Létourneau explique que lors de la grande dépression il a travaillé très fort puisque son père ne pouvait pas, il affirme que cela lui a appris des leçons importantes. Ensuite, il demande à Mme. Carrière s'il la dérange, elle répond que non et l'on poursuit l'entrevue.
hôpital de saint-boniface
histoire du travail; history of labour
Mme. Carrière dit qu'elle ne pratiquait pas le carême lorsqu'elle était enseignante, elle trouvait qu'elle travaillait assez fort toute seule. Elle explique que la préservation de vivres et d'électricité était bien plus onéreuse à l'époque. Ensuite, Henri Létourneau cite qu'il est fier d'avoir une fournaise à charbon et à bois chez lui. Il continue en racontant que lorsqu'il était en voyage avec des étudiants universitaires il a été surpris de leur incapacité à allumer un feu de camp. Il commence ensuite à parler de la nouvelle maison de son fils aîné avant que l'entrevue ne prenne fin soudainement.
chauffage; électricité; fruits; légumes; thé
pratiques religieuses; religious practices
Arthur Poitras et Marie Poitras (Née Gauthier)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives233846
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 10 octobre 1971
- Scope and Content
- Entrevue avec Arthur Poitras - 80 ans - Canadien Français et Marie Poitras - 76 ans - Canadienne française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Woodridge au Manitoba. On débute en discutant des incendie de forêts au Manitoba dont M. Poitras se rappel, il parle par la suite des arrivées de s…
- Date
- 10 octobre 1971
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01146B
- Original Location
- LET 11A et LET 11B
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré sur CD par Diane Boyd dans les studios de CKSB en 2005.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Arthur Poitras - 80 ans - Canadien Français et Marie Poitras - 76 ans - Canadienne française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Woodridge au Manitoba. On débute en discutant des incendie de forêts au Manitoba dont M. Poitras se rappel, il parle par la suite des arrivées de sa famille à Saint-Labre, de son éducation et de sa famille. On découvre qu'il a travaillé plusieurs emplois sous plusieurs différents employeurs au Manitoba. Nous rencontrons, par la suite, Marie Poitras qui discute son enfance et son éducation ainsi que la naissance de ses enfants. Elle détaille ensuite d'anciennes recettes et remèdes avant que l'entrevue prenne fin soudainement.
- Description originale:
- Entrevue avec Arthur Poitras - 80 ans - Canadien Français; chanson - Les yeux noirs.
- Notes
- Copie numérique sur le CD 315 et 316.
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès. Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Geographic Access
- Woodridge, Manitoba
- Saint-Labre
- La Broquerie
- Marchand
- Brokenhead
- Saint-Pierre Jolys, Manitoba
- File Name
- BS01146B.mp3
Audio Tracks
Arthur Poitras et Marie Poitras (Née Gauthier)
Arthur Poitras et Marie Poitras (Née Gauthier)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01146B.mp3
Introduction de M. Arthur Poitras et discussion des endroits où il a vécu, sa famille était la première à s'établir à Saint-Labre. Il parle de l'industrie du bois, dans laquelle il a travaillé avec son père. Puis, il discute des salaires et des effets économiques de la première guerre mondiale ainsi que de la grande dépression sur l'industrie.
brokenhead; La coulée; Saint-anne; Saint-labre; salaires; tête ouverte; Woodridge
histoire du travail; Immigration francophone; labour history
M. Poitras parle d'un grand incendie de forêt qu'il a vu lorsqu'il vivait à Sainte-anne en 1898 ainsi qu'un autre qu'il a vu par la suite à Saint-labre. Il poursuit en racontant l'histoire de l'achat du magasin de son père en 1903.
brokenhead; Feux de forêts; Saint-labre; Sainte-anne; tête ouverte
M. Poitras parle brièvement de son éducation puis de son mariage en 1916. Par la suite, il raconte ce qu'il vendait dans son magasin à Woodridge et les autres emplois qu'il a réalisé.
commissaire aux routes; commissionner for roads; police; ranger; Woodridge
Histoire de travail; labour history
Introduction de M. Éliza Poitras et de son lieu de naissance. M. Poitras parle ensuite du début de la vie à Saint-Labre, où il était difficile de naviguer le chemin de fer. Puis, il énumère les différentes longues marches qu'il pris dans sa vie. Finalement il discute du travail d'inspecteur qu'il a fait avec les Édouard Guilbaut.
Saint-Labre; Saint-pierre; saint-pierre jolys
M. Poitras dit qu'il a eu douze enfants, dont dix sont encore vivants. Il est fier de leurs succès professionnel. Henri Létourneau demande s'il connaît un Poitras à Saint-Labre qui construit des violons et des guitares.
luthier; Saint-Labre; Winnipeg
Mme. Poitras détaille son éducation, de sa jeune enfance et de ses parents. Elle continue en racontant différentes recettes qu'elle faisait, elle parle de tourtières, de soupe aux pois et de pain.
catéchisme; Chouinard; creton; Gauthier; gretons; lard; pain; Saint-pierre; saint-pierre jolys; soupe aux pois; tourtières
culinary tradition; tradition culinaire
Henri Létourneau demande si Mme. Poitras, lorsqu'elle a donné naissance, avait reçu de l'aide de sages-femmes. Elle précise qu'avec 8 de ses enfants elle a profité d'une sage-femme et que les autres son nés à l'hôpital de Saint-Boniface. Puis, elle raconte que ses enfants sont toujours aller à l'école à Woodridge et qu'ils ont reçu plus d'éducation que leurs parents.
Hôpital de saint-boniface; sage-femme; Woodridge
Mme. Poitras parle d'anciens remèdes utilisés pour guérir le rhume, l'entrevue se termine abruptement.
écorce; syrop
Auguste Vermette et Eilzire Vermette (née Carrière)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives30982
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 8 mars 1973
- Scope and Content
- Entrevue avec Auguste Vermette - 82 ans - Métis et avec Elizire Vermette, née Carrière - 79 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Sainte-Anne au Manitoba. M. Vermette raconte plusieurs histoires sur Saint-Pierre Jolys et poursuit en détaillant d'anciennes recettes et remèdes. Il …
- Date
- 8 mars 1973
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01150B
- Original Location
- LET 15B
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- audio
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- Ce document a été transféré sur disque compact en format audio et DALET par Diane Boyd en 2005 pour des raisons de préservation.
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Auguste Vermette - 82 ans - Métis et avec Elizire Vermette, née Carrière - 79 ans - Métis. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Sainte-Anne au Manitoba. M. Vermette raconte plusieurs histoires sur Saint-Pierre Jolys et poursuit en détaillant d'anciennes recettes et remèdes. Il chante ensuite cinq chansons et raconte une autre histoire vulgaire avant de passer la parole à sa femme. Mme. Vermette chante une chanson avant que M. Vermette ne parle des anciennes recettes de sa mère. Les deux chantent trois autres chansons avant que l'entrevue ne se termine.
- Description Originale:
- Entrevue avec Auguste Vermette - 82 ans - Métis; chansons - Chanson à boire ... À la coulée aux saules plates Arrive donc, je t'invite Entre Paris et Saint-Denis Chanson du vieux buveur J'ai des emplettes à faire Prenons un coup; Elzire Vermette, née Carrière - 79 ans - Métis; chansons - Vingt ans, vingt ans Quand j'étais enfant Si j'avais quelque part en ce monde.
- Notes
- Une copie numérisée de la transcription de la cassette LET 15 est disponible sur le CD 151 et CD 152 Une copie numérisée audio du ruban est disponible sur le CD 346.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- File Name
- BS01150B.mp3
Audio Tracks
Auguste Vermette et Eilzire Vermette (née Carrière)
Auguste Vermette et Eilzire Vermette (née Carrière)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01150B.mp3
Introduction de M. Auguste Vermette et discussion de son enfance, puis de sa famille et de son éducation. Il parle par la suite de la terre de sa famille.
Saint-pierre; Saint-pierre jolys
M. Vermette parle de ses trois mariages. Puis il discute d'un prêt sur crédit foncier que son père avait pris pour préserver sa terre.
Economic life; Vie économique
M. Vermette remarque qu'il ne reconnaît plus les noms des gens qui vivent à Saint-Pierre aujourd'hui. Par la suite, il parle du bois percée, où se trouvait deux réserves "indiennes" d'après lui.
Bois percée; réserves; Saint-pierre; Saint-pierre jolys; saulteaux
beardy's 96 reserve; okamasis 97 reserve
M. Vermette parle de "New York" (Aujourd'hui Sarto) où tout le monde allait chercher leur bois de chauffage avant qu'un feu de forêt pass par là. On passe ensuite à une discussion des superstitions locales, notamment des feux follets et des loups-garous. M. Vermette se rappel que sa mère croyait au pouvoir des sorts qui étaient jetés, surtout par les "indiens." Il raconte une histoire d'un chasseur "sauvage" sur lequel un sort a été jeté.
feux follets; loups-garous; New york; sarto; sortilèges; sorts
Superstitions locales
M. Vermette se rappel d'une anecdote d'un "indien," John Stone, qui a ensorcelé une maîtresse d'école à Saint-Malo.
galettes de cerises pilées; saint-malo
M. Vermette discute les anciens remèdes qu'il a utilisé dans sa vie.
Belle angélique; champignons; grippe; plaies; plantain; rhume; tisanes
M. Vermette se rappel des différentes écorces utilisées pas ses parents pour tanner le cuir.
chênes; écorce; saules
chant; metis; métis; song
La chanson n'est malheureusement pas complète. Elle aurait été composée par Louis Riel.
Louis Riel
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
chant; metis; métis; song
M. Vermette se rappel de vieilles histoires "crues" qui proviennent d'"indiens."
canard; contes
M. Henri Létourneau raconte une ancienne histoire dont il se souvient.
manitou; montagnais
Introduction de Mme. Élizire Vermette, on apprend qu'Alphonse Carrière est son frère. Elle parle brièvement de son enfance et de son éducation. Henri Létourneau l'encourage par la suite de se rappeler d'une chanson.
saint-malo
chant; metis; métis; song
M. Vermette se souvient de recettes que faisait sa mère lorsqu'il était enfant.
baies; brandy; moulin; Pemmican; saskatoon; sucre brun; vin
culinary tradition; tradition culinaire
chant; metis; métis; song
chant; métis; metis; song
chant; metis; métis; song
Berthe Gaudry (née Dumais)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31017
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 1 avril 1977 (20 juillet 1977)
- Scope and Content
- Entrevue avec Berthe Gaudry, née Dumais - Métis - 88 ans; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. Mme. Gaudry parle de ses souvenirs de l'ancien Saint-Boniface et du changement démographique et économique qui s'y est produit lors des dernières années. Elle chante ens…
- Date
- 1 avril 1977 (20 juillet 1977)
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS 01176
- Original Location
- LET 42
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Berthe Gaudry, née Dumais - Métis - 88 ans; L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Boniface au Manitoba. Mme. Gaudry parle de ses souvenirs de l'ancien Saint-Boniface et du changement démographique et économique qui s'y est produit lors des dernières années. Elle chante ensuite une chanson dans une langue autochtone non-identifiée que son grand-père lui a enseigné. L'on parle longuement de son grand-père par la suite, il lui contait plusieurs histoires sur la chasse au bison, les anciens remèdes ainsi que les vieilles recettes. Mme. Gaudry se rappel ensuite de la composition de Saint-Boniface et de la vie économique de sa famille dans sa jeunesse. Étant que sa mère est mort à 24 ans, Mme. Gaudry se souvient bien plus des activités et pratiques de ses grands-parents. Elle discute de la cueillette de baies ainsi que d'anciennes expressions métisses avec beaucoup de facilité. La deuxième partie de l'entrevue commence par la suite. On y discute principalement les mêmes sujets, à l'exception de la mode des femmes il y a longtemps. Mme. Gaudry décrit les différents matériaux et couleurs préférées par les femmes avant de passer à l'utilisation du tabac et de l'alcool dans sa famille. Henri Létourneau remercie Mme. Gaudry, puis met fin à l'entrevue.
- Notes
- Copie sur le CD 966 (A) et CD 981 (B)
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Name Access
- Dumais, Berthe
- Gaudry, Berthe
- Gaudry, Adrien
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Boniface, Manitoba
- Lorette, Manitoba
- File Name
- BS01176.mp3
Audio Tracks
Berthe Gaudry (née Dumais)
Berthe Gaudry (née Dumais)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01176.mp3
Introduction de Mme. Berthe Gaudry. Elle parle de sa naissance, de son éducation et de ses mariages. Puis, elle discute de sa famille et de son arbre généalogique.
alexandre gaudry; alexandre lagimodière; bauvette; boudry; joseph gaudry; lorette; saint boniface
Mme. Gaudry affirme être arrivé à Saint-Boniface lorsqu'elle avait treize ans. Elle se rappel des changements à la ville qui se sont effectués avec le temps, notamment à la composition des maison. Puis, elle parle de sa tante "Mme. Boisvert," et des effets de la grippe espagnole.
boisvert; grippe espagnole; influenza; provencher; saint boniface
Mme. Gaudry chante la chanson puis explique les paroles de la chanson.
cris; saulteaux
premières nations -- canada
Mme. Gaudry affirme que son grand-père aimait lui conter des histoires. Elle raconte qu'il a assisté au vol du cercueil de Louis Riel et parle du chaos qui s'ensuit. Puis, elle confirme que sa grand-mère était là lors du gouvernement provisoire de Louis Riel. Henri Létourneau affirme que le Musée de Saint-Boniface a, dans sa collection, le cercueil de Louis Riel. Ensuite, Mme. Gaudry affirme que son grand-père a souvent chassé du bison sur la prairie.
batoche; buffalo hunt; cadavre; chasse aux bisons
metis; métis
Mme. Gaudry confirme que son grand-père a participé à la chasse au bison. Elle parle ensuite de toutes les différents mets qui étaient préparés à partir de la viande de bison, dont la viande sèche, et comment ils étaient préparés. Puis, M. Gaudry décrit des recettes qu'elle et sa famille confectionnaient. Ensuite, les deux parlent de la Kinnikinnick.
beignes; buffalo; cerises; chevreuil; crocsignols; galette; orignal; pemmican; poires; saskatoon; tabac
culinary tradition; tradition culinaire
Mme. Gaudry affirme qu'il y avait des loups-garous au Manitoba même si elle n'en a jamais vu. Elle parle ensuite des sorts qui étaient lancés par les "sauvages," qui habitaient sur la rue Mission. Mme. Gaudry dit qu'elle n'avait pas peur d'eux cependant, elle a même appris un peu de cris. Elle stipule que "c'est du bon monde." Ensuite, Mme. Gaudry cite qu'elle allait souvent à "La racine," cela excite Henri Létourneau qui lui demande où elle allait cueillir. Elle précise que la racine de serpent était parfois utilisée pour guérir un mal de gorge. Les deux parlent d'anciens remèdes par la suite.
baume; birds hill; cris; loups garous; plantain; racine serpent; rhume; seneca root; sortilèges; verge d'or
premières nations -- canada; reserve; réserve
Mme. Gaudry confirme que les célébrations culturelles duraient souvent très longtemps. Le temps des fêtes durait à peu près un mois, l'on passait de maison en maison.
noces; pow'wow
Mme. Gaudry affirme que le père de Mme. Boisvert s'était tué par accident pendant la chasse au bison. Puis, elle parle de la chasse à Saint-Boniface auparavant, elle dit qu'on pouvait manger tout ce qui vivait dans l'eau le vendredi, cela ne causait pas de problèmes puisque la faune aquatique était très nombreuse. Les deux discutent de méthode de cuisson par la suite et remarquent que la mère d'Henri Létourneau travaillait très fort sous "le vieux Boisvert."
buffalo; canards; castors; charles bérard; poisson; rats musqués
Mme. Gaudry dit que les automobiles ont drôlement accélérés les trajets des gens lorsqu'elles sont devenues populaires. Par la suite, Mme. Gaudry confirme qu'elle se rappel de l'hôtel Mondor, et énumère les autres grands hôtels de la ville. Elle stipule qu'auparavant on pouvait passer très facilement sur la rue Provencher, il y avait beaucoup moins de monde. Elle se rappel des anciens commerces de la ville et réitère qu'il n'y avait pas beaucoup de gens à Saint-Boniface. Finalement, Mme. Gaudry décrit comment sa maison à Saint-Boniface à été construite par son grand-père.
belliveau; cerceuil; hôtel saint boniface; hotel Saint George; maxime dumais; pelletier; provencher; saint boniface; wilson; winnipeg
Mme. Gaudry explique que son grand-père est né à Saint-Boniface et que son père à lui venait du Québec. Elle dit qu'à l'époque, beaucoup de québécois arrivaient au Manitoba pour travailler, certains d'entre eux, dont son arrière grand-père, épousèrent des "sauvagesses." Ensuite, Mme. Gaudry décrit l'histoire de la terre de ses parents.
lagimodière; saint boniface
metis; métis
Mme. Gaudry affirme que sa grand-mère utilisait des "rais" pour pêcher dans la rivière seine. Elle précise que le laquaiche était le poisson le plus commun. Puis, elle stipule que son grand-père "boucanait" son poisson lui-même et préparait sa propre viande sèche pour l'hiver aussi. Les gens étaient plus contents à cette époque d'après Mme. Gaudry.
pêche; rait; saint boniface
Mme. Gaudry se rappel d'un pow'wow qu'elle a vu il y a longtemps. Puis, elle dit avoir déjà vu des "sauvages" à Saint-Anne. Elle croit bien que les loups-garous étaient causés par des sorts autochtones. Son grand-père lui disait souvent de faire attention aux autochtones, elle raconte qu'il y a longtemps son cheval s'est fait volé par ces derniers. En fin de compte, Les deux parlent de la construction de maisons et des différentes lumières à l'époque.
alcool; école industrielle de saint boniface; saint anne; saulteaux
premières nations -- canada
Mme. Gaudry explique que la première église de Saint-Boniface à succombé au feu et que c'est donc à la deuxième qu'elle a fait sa communion auprès de Mgr Langevin.
monseigneur langevin; saint boniface
Mme. Gaudry précise que son père gardait plusieurs différents animaux sur sa ferme. Parfois, elle partait avec lui pour faire du foin afin de nourrir ces animaux. Henri Létourneau demande ensuite à Mme. Gaudry si elle peut chanter une chanson traditionnelle francophone ou des anciens contes.
cochon; poule; vache
Henri Létourneau stipule que sa grand-mère Boisvert avait un portrait d'Ambroise-Didyme Lépine, malheureusement il s'est fait détruire dans un feu. Puis, il affirme que Mme. Gaudry était une "belle fille," elle trouve que non. Les deux discutent de la mode des femmes il y a longtemps, Mme. Gaudry remarque qu'il était difficile de rentrer dans des voitures avec de si grands chapeaux.
Ambroise didyme lépine
Mme. Gaudry se rappel qu'entrer dans une voiture pour traverser le pont coûtait cinq cents, tandis que le traverser à pied ne coûtait qu'un seul sous. Les frais préservaient le pont puisqu'il n'y avait pas de système de taxes. Henri Létourneau remarque qu'il y a encore des systèmes comme cela, il donne un exemple de son voyage en Floride. Mme. Gaudry admet que parfois, l'on traversait la rivière à l'aide d'un canot. Elle ramassait son père tard le soir lorsqu'il revenait du travail parfois.
char; rivière rouge
Mme. Gaudry affirme qu'elle n'a eu qu'une seule année d'éducation formelle. C'était des sœurs noirs qui lui ont enseignés comment lire et écrire. Ensuite, Mme. Gaudry dit que souvent, les "sauvages," faisaient des mauvais coups lors de la nuit. Finalement, Mme. Gaudry parle des multiples usages pour le cendre. Henri Létourneau lui pose plusieurs questions sur ses interactions avec les autochtones dans les parages.
couvent; fourches; haches; savon
premières nations -- canada
Mme. Gaudry affirme qu'elle allait cueillir des fraises et des framboises sur la rue Mission. Elle était beaucoup moins développé à l'époque. Par la suite, Mme. Gaudry parle des différentes recettes de confitures.
cerises; pembina; poires
Henri Létourneau stipule que les Métis disaient que quelqu'un atteint de choléra avait le "dibord." Puis, Mme. Gaudry se rappel que "dans le temps de cayoche" veut dire "il y a longtemps." La conversation passe ensuite aux voleurs. Henri Létourneau stipule que c'était des "gypsies," tandis que Mme. Gaudry énumère les différentes choses qu'ils volaient. Elle conte qu'à Lorette une fois, on lui a menti pour aller boire en famille.
mitchif
Mme. Gaudry confirme qu'après avoir tué un boeuf, l'on appelait sa panse "un feuillet." Elle explique que c'était bouilli avec des onions, ça prenait longtemps d'après elle. Henri Létourneau demande ensuite à Mme. Gaudry si elle se rappel des "esquibois" ou des "patates sauvages," elle semble s'en rappeler vaguement.
eskibois; mitchif; racines
Mme. Gaudry explique que certaines cicatrices qu'elle a vu étaient infligés par une maladie qui provenait des "sauvages." Henri Létourneau remarque qu'une seule famille à Saint-Eustache était affecté par cette dernière. Ensuite, Mme. Gaudry précise que les "sauvages" se nourrissaient principalement de poisson, pas vraiment de viande fraîche. Henri Létourneau remercie Mme. Gaudry et met fin à l'entrevue.
Mackay; mckay; saint eustache
premières nations -- canada
Mme. Gaudry explique comment sa grand-mère s'y prenait pour faire des broderies. Ensuite, elle parle des souvenirs qu'elle a de sa grand-mère et de sa généalogie. Puis, elle affirme que les sœurs grises venaient parfois pour enseigner aux jeunes filles comment faire de la broderie. Henri Létourneau raconte que la compagnie de la baie d'hudson avait une boutique où se trouve aujourd'hui l'hopîtal de Saint-Boniface qui vendait de la broderie à l'aide de femmes engagées locales, Mme. Gaudry ne se rappel pas de cela. Elle affirme cependant que plusieurs Métisses dans sa jeunesse faisait de la broderie, elle confirme que toutes les robes étaient noires à l'époque. On pouvait s'acheter une verge de cachemire pour 1$ d'après elle. Mme. Gaudry parle ensuite de la mode des femmes métisses lorsqu'elle était jeune.
chapeaux; dumoulin; HBC; jeannot; lagimodière; laviolette; mouchoirs; porc-épic; rassade; rossade; saint boniface; soeurs grises
metis; métis
Mme. Gaudry parle de ses plusieurs parents partout au Manitoba. Henri Létourneau parle ensuite des différents portrait d'elle et de sa famille qu'il a déjà vu.
alarie; chouinard; Maxime dumais
Mme. Gaudry affirme qu'elle a souvent pêché dans la rivière avec un filet. Elle partait avec sa grand-mère en charrette pour vendre du poisson à Lorette. Puis, Mme. Gaudry confirme que sa famille gardait souvent du poisson pour le "boucaner." La conversation passe aux différents mets que sa mère préparait. Finalement, Mme. Gaudry décrit sa recette pour faire des beignes croches.
brochet; carpes; crocsignols; doré; laquaiche; lorette; pembina; pemmican; poires; saint boniface; saskatoon
Mme. Gaudry cite qu'elle allait à la messe à pied lorsqu'elle était jeune, en passant par le collège de Saint-Boniface. Puis, elle affirme qu'il y avait beaucoup d'autochtones dans le village, elle a donc appris quelques mots de leurs langues. Mme. Gaudry se rappel que ses grands-parents parlaient le saulteaux couramment. Henri Létourneau remarque que les Métis de Saint-Eustache parlaient très bien le cris. Puis, Mme. Gaudry dit que sa mère ne parlait qu'en anglais, cette dernière est morte à 24 ans cependant et n'a pas transféré sa langue à ses enfants.
beauvette; bouvette; cris; saint boniface; saulteaux
premières nations -- canada
Mme. Gaudry stipule que les noces pouvaient durer jusqu'à un mois parfois. Puis, elle confirme qu'il y avait beaucoup de bois dans les parages dont on pouvait se servir. En retournant aux fêtes de soirées, Mme. Gaudry parle des différentes nourritures qu'on pouvait manger et des jeux qu'on y jouait. La conversation passe ensuite aux différents mets que Mme. Gaudry aimait préparer et comment elle s'y prenait pour le faire.
blé d'inde; colin maillard; danses; feuillets; jeux; noces; poisson; rats musqués; thé; veillées
Mme. Gaudry affirme que son père ainsi que sa grand-mère aimaient bien fumer des pipes. Puis, elle est plutôt fière du fait que son grand-père des crachoirs lui-même. Ensuite, l'on parle des habitudes de consommation d'alcool de sa famille. Mme. Gaudry affirme qu'elle faisait de son propre vin avec des cerises.
bières; salsepareille; tabac; TNB
Mme. Gaudry dit que les gens s'habillaient plutôt chaudement, ils portaient des grosses chemises ainsi que des vestes pour se protéger du froid. Puis, elle affirme que la mousse était utilisée au lieu de couches. Ensuite, Mme. Gaudry discute de différents remèdes utilisées pour remédier à plusieurs problèmes de santé.
baume; graisse; plantain
Mme. Gaudry cite qu'elle allait toujours ramasser de l'eau de pacque. Elle explique qu'à Saint-Vital, il y a un endroit bénit où elle allait chercher son eau de pacque. Une fois elle a vu sa mère se baigné là-dedans afin de se guérir. L'enregistrement se termine soudainement par la suite.
rivière seine; saint vital