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Articles sur le scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16810
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1961-1974
- Scope and Content
- Coupures de presse et articles portant sur le scoutisme.
- Date
- 1961-1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1207/374
- Original Location
- 5/27
- Physical Description
- 0,5 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Coupures de presse et articles portant sur le scoutisme.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives93922
- Fonds / Collection
- Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 1 avril 1977
- Scope and Content
- Enregistrement d'un Colloque sur le scoutisme et le guidisme au Manitoba français. Présenté par Robert Painchaud, il entame aussi la discussion en parlant du rôle de la contribution et de l'importance de ces deux mouvements pour la communauté franco-manitobaine. Puis, René Provost et Alfred Pelissi…
Transcription : Le Scoutisme - Le Guidisme
De 4 à 11 : Mot d'introduction par M. G. Lagacé;
M. G. Lagacé
12 : ... Je vous souhaite au nom du conseil la plus cordiale bienvenue. Je voudrais juste un petit mot avant de commencer. Féliciter Robert; (Painchaud) ça n'a rien à faire
- Date
- 1 avril 1977
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- S1
- Series
- Administration
- Subseries
- Conférence
- Reference No.
- C 26, C 29 (copie de C 26)
- Physical Description
- 1cassette sonore ( 120 min.) : Sony Compact cassette C-120: 4,75 cm/sec.
- Physical Condition
- Face A et B sont très inégal
- Custodial History
- La description du contenu a été faite par Janine Dubé en 2004 dans le cadre d'un projet d'histoire orale grâce à un financement de Patrimoine canadien dans le cadre de l'Entente Canada-communauté francophone du Manitoba et un financement du Programme de subventions destinées au patrimoine.
- Un projet de numérisation financé par Bibliothèque et Archives Canada a permis à Sarah Story de numériser cet enregistrement sonore en 2019-2020 .
- Scope and Content
- Enregistrement d'un Colloque sur le scoutisme et le guidisme au Manitoba français. Présenté par Robert Painchaud, il entame aussi la discussion en parlant du rôle de la contribution et de l'importance de ces deux mouvements pour la communauté franco-manitobaine. Puis, René Provost et Alfred Pelissier racontent l'histoire du scoutisme au Manitoba (1932). Ils parlent beaucoup des efforts des abbés Blais et Lévesque, mentionnent aussi : Gilles Guyot, Paul Guyot, Charles Lussier, Robert Jacques, David Bélanger, Henri Bélanger, Fernand Lanthier et Papineau Couture. Dans les débats, Mgr Baudoux y met son mot vers la fin (de Face A) et élabore sur l'historique des scouts. Fin Face A et Face B, au sujet du guidisme. Elizabeth Maguet (née Bessie Donaldson), prend la parole pour tracer l'historique des guides. Elle parle aussi beaucoup de l'abbé Blais et mentionne Eveline Brodeur et Lisanne Desautels, qui étaient là aux débuts. Madame Maguet raconte les guides avec beaucoup d'humour et de veine; bonnes anecdotes de camping, etc.
- Notes
- Langue parlée : français
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- Geographic Access
- Collège universitaire de Saint-Boniface
- Full Text
- Transcription : Le Scoutisme - Le Guidisme De 4 à 11 : Mot d'introduction par M. G. Lagacé; M. G. Lagacé 12 : ... Je vous souhaite au nom du conseil la plus cordiale bienvenue. Je voudrais juste un petit mot avant de commencer. Féliciter Robert; (Painchaud) ça n'a rien à faire avec qu'est-ce qu'il va faire tout à l'heure. C'est pour l'article qu'il y a dans «La Liberté», aujourd'hui. 21 : J'ai lu ça; c'est à la page 7, à moitié de la page. Lisez-le tout. Ça vaut la peine. Et puis, la première chose que j'ai fait, j'ai couru au téléphone et j'ai appelé Robert (Painchaud). 25 : Robert : Puis j'étais à mon bureau. 26 : Lagacé : Il était à son bureau. À part ça, j'aimerais aussi remercier tout spécialement le journal de «La Liberté»; le communiquer à ceux qui l'ont lu. Le journal a sorti juste aujourd'hui; peut-être aurait-il été mieux si ça aurait parut la semaine dernière. En plus gros caractère, c'est très bien fait et c'est une belle invitation. Si tout le monde aurait vu ça, il n'y aurait pas assez de place. Merci à «La Liberté». Et puis comme vous le savez tous, nous sommes venus ce soir pour entendre discuter avec des gens qui savent ce qui s'est fait dans les années 1930 au sujet que Robert (Painchaud) vous mentionnera dans un instant. Et pour vous introduire ce colloque je veux passer tout de suite la parole à Robert (Painchaud)... 51 à 60 : -- petit conflit -- «Où s'asseoir?» Robert Painchaud : 61 : «Bon écoutez. On vous souhaite la bienvenue. On est surtout reconnaissant que vous ayez répondu si vite à notre invitation. On reconnaît que les bulletins paraissent assez tardivement. Souvent c'est parce qu'on est pas sûr si on aurait assez d'argent pour payer les timbres. D'autant plus qu'on entendait jusqu'à hier des nouvelles du ministère des Affaires culturelles qui nous assurerait un octroi pour l'année 19'76-1977. Il n'est pas venu. Alors il semble-t-il que ça serait la première fois dans l'histoire de la Société depuis je ne sais pas combien d'années qu'on n'aura pas reçu durant l'année en cours un octroi du ministère des Affaires culturelles. Peut-être que ça viendra dans les jours à venir; on ne le sait pas. Alors, c'est ce qui explique un peu notre retard à envoyer les bulletins parce qu'on est jamais sûr si on aurait assez d'argent en caisse pour payer les timbres. Ça coûte quand même très cher -- de plus en plus. Écoutez, ce fut quand même deux ans environ qu'on songe à faire un espèce de colloque pour parler un peu d'un mouvement qui a joué un rôle assez important dans le et au sein de la communauté de la Franco-Manitobaine et Chrétienne au Manitoba. Je me souviens d'en avoir discuté à plusieurs reprises avec mon ancien ami Routier -- Lucien Loiselle. Cette année on s'en est parlé et on pensait bien pouvoir organiser quelque chose pour coïncider avec la semaine scout au mois de février. D'autre part on s'est dit que peut-être ça serait trop tasser les événements à l'intérieur d'une seule semaine et puis qu'on remettrait. Généralement bien, on s'est dit qu'il fallait absolument le faire parce que ça se devait d'être fait. J'espère que vous allez reconnaître qu'on a pas l'intention ce soir de refaire tout l'historique de ces deux mouvements-là, parce que ça fait quand même au-delà de 45 ans qu'ils existent au Manitoba. Mais notre intention c'est quand même de sensibiliser d'abord les membres de la Société historique et peut-être à travers eux le publique Manitobain dans l'espoir qu'on reconnaîtra le rôle important qu'ont joué ces deux mouvements là chez nous. On parle évidemment presqu'à chaque semaine dans «La Liberté» des problèmes scolaires. D'autre part il me semble qu'on se doit de reconnaître qu'il n'y a pas seulement l'école qui peut assurer la survie de la francophonie au Manitoba. Les étudiants fréquentent l'école 5 heures par jour. Après l'école ils vont soit [re]garder la télévision ou faire d'autre chose. Peut-être que le mouvement scout et d'autres mouvements semblables assurent un organisme ou un outil quelconque, un endroit où les jeunes 118 : pourront vivre en français. Alors ça c'est peut-être assez important, il faudrait peut-être reconnaître davantage l'importance de mouvement comme les mouvements scouts et guides et d'autres pour assurer une 124 : certaine survivance, certaine ? (pas complet), de la communauté francophone. Lionel Dorge a écrit des reflets du passé. En voici un : - Deux organismes qui sont là depuis 45 ans et 43 ans je pense dans le cas des Guides et des Jeannettes, deux mouvements qui ont rejoints des milliers de jeunes garçons, de jeunes filles et de moins jeunes au Manitoba; deux mouvements qui ont regroupé des centaines de chefs, de cheftaines, d'aumôniers, de comités, de parents qui ont oeuvré au sein de comité de parents. [Alors c'est un peu pour reconnaître tous ces gens-là, l'importance de ces mouvements et puis je regarde ici dans la foule, puis madame Maguet par exemple me disait l'autre jour qu'un de ses premiers louveteaux c'était le juge Monin par exemple. Alors, vous témoignerez plus tard les activités. Alors deux mouvements de francophones qui nous permet peut-être de nous poser des questions sur ce qui se passait dans les années 1930. Moi, par exemple je me demande dans quel contexte on a fondé les mouvements scouts et guides. Est-ce que ça un rapport quelconque avec les années de dépression? Est-ce qu'on doit se situer ça à l'intérieur des mouvements d'actions catholiques puis là je le dis parce que -- je ne l'ai pas retrouvé ce soir -- mais je me souviens d'avoir lu dans «les Cloches de Saint-Boniface» je pense c'est à la fin des années 1920. Une mise en garde contre les mouvements scouts et guides, parce que ce n'était pas des mouvements à ce moment-là d'actions catholiques. Et c'est toujours curieux évidemment 40 ans après de lire ces choses-là et de voir comment on se méfiait un peu de ces mouvements qu'on décrivait comme des mouvements neutres qui pour l'église l'était à ce moment-là. Ce n'est pas une critique que je fais là mais c'est quand même qu'il y a peut-être eu des problèmes quand on a voulu établir ces mouvements-là, parce que c'était des mouvements qui venaient d'une autre communauté, d'un autre milieu, surtout un gars comme Baden Powle qui avait 167 : été à la guerre des Boers puis on peut pas s'attendre à ce que les francophones aient tellement sympathisé avec quelqu'un qui avait joué un rôle aussi important dans une guerre impérialiste qu'il n'y a pas tellement plu aux Canadiens français. Alors est-ce que des aspects qui pourraient nous intéresser? Moi j'aimerais quand on va y parler des scouts -- je connais moins les guides mais de longue date je me souviens de noms comme 175 : ceux de l'abbé ? (pas complet), de l'abbé Adélard Couture, d'Alfred 177 : Pélissier qui va venir ce soir mais qui est pris dans sa paroisse et qui va venir seulement peut-être vers 9 heures et quart, 9 heures trente. Monsieur Provost avec qui j'ai pris un café la semaine dernière, m'a parlé du rôle d'autres personnes dans notre milieu comme les Guillots par exemple. Alors peut-être qu'on pourrait parler de certains des chefs, des aumôniers, des cheftaines, des commissaires, des personnes enfin qui ont été là dans les débuts : pour qu'ils puissent nous situer un peu les débuts, les origines, les raisons d'être de ces deux mouvements-là; parler un peu des activités, faire revivre leurs souvenirs de certaines activités chez les scouts ou chez les guides, les camps scouts. Puis j'ai apporté d'ailleurs (pas complet), -- on a retrouvé ça au local scout hier -- c'est Étienne Aubry qui m'a permis d'aller fouiller un peu -- des photos qui remontent à 1934. Alors, (pas complet) photos d'un premier camp scouts des troupes de Saint-Boniface à Saint-Jean-Baptiste. Alors vous pourrez regarder ça un peu plus tard -- on peut oser ouvrir ça là mais on reconnaît très très très bien l'abbé Adélard Couture. Il y a une troupe ici de Saint-Boniface en 1941. Alors voyez qu'il y a une richesse incroyable chez les scouts. Je ne sais pas ce qu'il y a chez les guides là; je suis moins au courant là. Madame Maguet vous pourrez nous parler de ça. Alors il y avait toutes sortes de personnes invitées. Finalement on m'en a proposé deux : M. René Provost qui a été l'un des premiers à faire sa promesse scout en 1932 et qui a été mêlé au mouvement scout jusque dans les années 1960 si je ne me trompe pas, M. Provost mais on y reviendra. Ensuite du côté des guides on savait pas trop et finalement on a proposé madame Élisabeth Maguet née Bessie Donaldson -- j'ai trouvé ça curieux au départ qu'il y ait une écossaise qui soit mêlée à ça...» 214 : Madame Maguet : «Je suis née Élisabeth mais quand mes garçons ont commencé à appeler les génisses "Bessie" j'ai trouvé que c'était le temps de changer mon nom. (rire) (pas complet) : C'est vrai ça! (rire)» 220 : M. Robert Painchaud : Alors je suis reconnaissant à Soeur d'Amours qui m'a proposé de communiquer avec madame Maguet que j'ai rencontrée hier pour la première fois chez «Les Plumes d'Or». Et vous savez que «Les Plumes d'Or» ce n'est pas des plumes en or mais c'est un club. L'abbé Damphousse l'ignorait. Alors peut-être que dans le temps les guides -- ça remonte à 1934. Je pense qu'il faudrait parler des scouts d'abord. Alors M. Provost ... moi je vais vous poser des questions bien simples. D'abord le mouvement scout ça commencé quand? 232 : M. Provost : Ça commencé, en été en 1932. M. Painchaud : À quelle occasion, comment ça s'est passé? Provost : C'est drôlement arrivé. Vraiment ça arrive tellement vite que je n'en ai quasiment pas aperçu. En tous cas. Dans le terrain de jeux dans ce temps là dans le parc Provencher; il y avait Émilien Lévesque, qui s'occupait des jeunes. Puis il a étudié le scoutisme, puis il a ramassé quelques jeunes pour commencer à former les patrouilles. Moi, j'en étais un là-dedans. Et puis, notre première assemblée eut lieu dans le gymnase de l'école Provencher. Plusieurs de nous autres n'étaient pas trop contents disons de mettre des «stoves-pipes» -- des culottes courtes -- on ne voulait pas en entendre parler de ça. Mais... 247 : M. Painchaud : Ça été un problème pendant bien des années. Provost : C'était un problème oui. On avait comme nom; ce n'était pas vraiment les scouts -- c'était vraiment des «Éclaireurs Canadiens Français». 250 : Painchaud : Est-ce qu'il y avait une raison pour ça? Le savez-vous? Provost : Bien ça commençait juste. C'était le nom de ... Painchaud : Ah! oui, oui, oui. Provost : Puis lorsque ... (pas complet). 253 : Painchaud : On acceptera les témoignages soit dit en passant là. Tout le monde doit parler. Tout le monde peut intervenir. Mais est-ce que vous savez quelque chose vous, M. Provost, de ce qui en est l'abbé Lévesque à vouloir fonder les scouts à Saint-Boniface. Provost : L'abbé Lévesque était bien intéressé aux jeunes. Je crois qu'il a voulu... (pas complet) Surtout c'était dans le temps de la dépression : Les jeunes avaient besoin de quelque chose. Un mouvement, un peu de discipline, de rudesse et puis j'dirais peut-être un peu d'aventure. Alors, j'ai étudié le scoutisme. Ça été vraiment le plan que je voulais avoir. M. Baden Powle, celui qui a fondé le scoutisme en 1907. Là, il a commencé à fonder le scoutisme à Saint-Boniface. Ça bien parti. On avait comme chef de troupe, comme commissaire, M. Gilles Guillot; comme chef, on avait Alfred Pélissier. C'était des hommes qui étaient disciplinés. Les jeunes voulaient avoir de la discipline -- il en a eu. Ce n'était pas comme on appelait dans le temps des «sissies» hein. Alors, on voulait suivre ces gars-là. Ils étaient fermes. C'est les gars qu'on voulait avoir... Alors c'est le début pas mal... Painchaud : Mon (compte (pas complet) trahir) un peu. Quand on s'est rencontré la semaine dernière -- prendre un café ensemble -- vous m'avez dit que vous avez trouvé que l'abbé Lévesque, c'était un gars qui était 20 ans en avant de son temps. Provost : Ah! oui! Ça, ça vient plus tard, ça hein. Je dis ça à cause qu'il avait fait un plan -- quand il était à Saint-Boniface -- d'ouvrir un gymnase, un aréna sur le parc Provencher; le même style disons que Bertrand (aréna) ... pour les jeunes, pour les sports, pour le hockey -- il était bien fort dans le hockey, hein. Il a fait un plan comme ça mais, il était trop avancé. Le monde ne voulait pas l'écouter. Là, ça n'avait pas de bon sens. On voit maintenant qu'on a besoin beaucoup des affaires comme ça mais (pas complet). Painchaud : Est-ce que vous savez comment c'était vu là -- moi, j'ai dis tantôt par exemple que, à la fin des années 1920 on était pas sûr de ce que ça pourrait donner des mouvements scouts et puis on ne recommendait pas trop... Est-ce que vous en savez quelque chose de ça vous, je ne sais pas. Je ne veux pas poser une question trop embêtante mais je ne sais pas si c'est important ça. Provost : C'est assez important, je pense. Dans ce temps-là, plusieurs monde ne connaissait pas le scoutisme. Il y avait même des médecins, des clergés, qui n'étaient pas trop en faveur à cause que ce n'était pas une organisation catholique premièrement, hein. Et puis... les jeunes pour aller disons camper dehors sous la tente, il y avait bien des parents qui avaient peur qu'ils attrapent un rhume ou une bronchite et ces affaires là, puis ils pensaient que c'était juste pour les faire jouer, pour faire des sauvages avec, quelque chose comme ça hein. (rire) Painchaud : Pour moi, c'était un problème pendant des années. (rire) Mais, est-ce qu'il n'y avait pas d'autres mouvements par exemple «Jeunesse Étudiant Catholique et le G. O. C.»; vous ne faisiez pas partie de ces mouvements-là, vous? 313 : Provost : Le G. O. C., c'est la ... (pas complet). Je crois que c'était à l'âge ? : Le scoutisme c'était dans disons de 12, 13, 14 ans disons, hein. Painchaud : Alors vous, on va vous trahir encore un peu. En 1932 vous aviez quel âge? Provost : En 1932, 14 ans. Painchaud : Vous aviez 14 ans. Vous étiez déjà vieux alors? Provost : Bien, j'étais déjà... Painchaud : 12, 13, 14, vous étiez un des plus anciens presque. Provost : C'est ça. Painchaud : Est-ce qu'il y en avait d'autres, il y en avait combien dans la première troupe scout? Provost : Dans la première scout, nous avions deux patrouilles : la patrouille du berger, la patrouille de lard [? Dollard], on avait une autre 324 : aussi, la patrouille de Lagemeraye. Il y avait aussi une patrouille de Routier. Paul Guillot était en charge de ça, lui. Il y avait dans cette patrouille-là, il y avait Robert Jacques, (Docteur Jacques). Painchaud : Ça c'est le Routier. Provost : C'est le Routier, oui. Maintenant, chez les scouts, 334 : nous avons Maurice Arpin, (Roland Gosselin), Fernand Lantier, il y en a d'autres mais je ne me rappelle plus de tous les noms. ? (Painchaud) : Ça va peut-être tout à l'heure. Avec les photos, 337 : peut-être on va parler de ça. 338 : Painchaud : Alors ça commencé à (pas complet) de 1932? Provost : 1932, oui. Painchaud : Est-ce qu'il y a eu des promesses scouts? Provost : Elles étaient en décembre la première promesse scout que je m'en rappelle vraiment. Painchaud : Est-ce que vous avez fait un camp en 1932? Provost : Non. Painchaud : Pas de camp scout. Ça commencé dans le parc Provencher à toute fin pratique dans le gymnase... Provost : ... gymnase de parc Provencher. Aussi, nous avons eu 345 : un local, avec des hôtels, M. (pas complet) qui nous a laissé une place, c'est un vieux poulailler qui servait plus. Ils ont nettoyé ça et ils ont fait un local scout. Une place assez bien. Ils ont bien fait ça. Nous avons aussi Oscar Boissonneau qui était là-dedans aussi, si je ne me trompe pas. Painchaud : Puis vous vous réunissiez quoi une fois par semaine? Provost : Une fois par semaine. Nous avons une soirée pour les Scouts, une soirée pour les Routiers, et puis ... Painchaud : Qu'est-ce qu'on faisait à ce moment-là. C'était comme de notre temps nous autres -- moi, ça fait des années 1950 là. Vous faisiez quoi comme activités? Provost : Comme activités? Bien, les activités étaient pas mal de suivre le programme dans les livres scouts. Les chefs, on faisait le programme pour la soirée et puis on le montrait aux garçons disons 362 : la théorie scout, (pas complet). Le Canada, apprendre de son pays, la civilisation (pas complet) qu'on savait pas, qu'on connaît plus aujourd'hui. Le camping, l'aventure de dehors, tout ça c'était dans l'assemblée même. Les weekends on faisait des sorties je crois, on pratiquait quoi, c'est qu'on avait appris pendant 370 : [la] semaine (pas complet). C'est à peu près comme ça qu'on faisait. Painchaud : Oui. L'abbé Lévesque est-ce qu'il est resté longtemps lui? Provost : Lévesque? Il était aumônier [en] 1932, 1933, 1934, je pense 1935, je pense. Parce qu'il a été en Europe je crois. Il a été prendre des études en Europe. Puis il est revenu -- l'abbé Adélard Couture a pris charge quand il est parti -- en 1935, 1936, je me trompe peut-être d'une année là. Comme tout mouvement, ça va comme ça hein : des basses, des hautes. C'était une année très basse. Notre local dans ce temps-là était dans la cave de l'école Provencher en 1936. Parce que chez Boisseneau là, M. Boisseneau, je pense que le 382 : poulailler a pris feu. (rire) Painchaud : Mais, alors quand l'abbé Lévesque est parti est-ce que c'était lui vraiment qui était le coeur du mouvement scout? Provost : Ah oui! Pour cette année-là. Painchaud : Puis il y avait des chefs là -- vous avez mentionné 389 : tantôt Gilles (Villault) par exemple. Provost : Oui, il y avait Gilles Villault, il y avait Charles Pélissier, il y avait Alfred Pélissier -- il était au collège et puis 393 : il y avait Paul Guillot, Robert Jacques, (pas complet) Bélanger, 395 : Maintenant, (pas complet) une base jusqu'au point où le scoutisme était «quasiment» rendu à terre. Les chefs étaient 397 : pas mal occupés (pas complet) collège; il y avait bien des difficultés. Alors, l'abbé Couture s'est dit on va faire du scoutisme ou on en fera pas. Fac, alors, il a rassemblé les chefs, dans la petite salle : «La cour d'honneur» qu'on 402 : appelle. Il a mis les cartes sur la table. Il a dit : (pas complet) c'est à vous autres (pas complet). Relever les manches ... (Interruption) Retrousser vos manches puis on va travailler. Alors il a eu un moment de silence. Là les gars, ils se sont dits : «Bien on va y aller». Alors, ça été comme disons la deuxième partie du scoutisme. Ah! L'abbé Couture c'était un homme qui était énergique puis il avait beaucoup de discipline, je t'assure qu'il n'avait pas peur du travail. Alors, ça parti comme ça puis ça bien été, ça bien été ... Painchaud : Ça, c'est vers 1936 ça? Provost : Oui. Painchaud : Juste vous arrêter. Vous avez dit par exemple qu'il y avait des gars du collège. De notre temps nous autres évidemment il y avait 3 troupes scouts. Il en avait une qui était du collège. Les deux autres c'étaient des gars de l'école Provencher. Puis, c'est bien caché de dire qu'il y avait une certaine rivalité. Est-ce que de votre temps comme entre 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, est-ce que c'étaient des gens de Saint-Boniface, est-ce que c'étaient des gars du collège, c'était un mélange? Provost : Ah bien, je pense... pour les patrouilles tu veux dire? Painchaud : Les patrouilles, oui. Provost : Il y avait aussi une troupe au collège, aussi. Et puis il y avait beaucoup de difficultés pour ceux du collège de venir aux troupes. Bien c'était une difficulté ça -- ça toujours été, puis ça l'est encore je pense. Painchaud : Il y avait l'étude le soir. Provost : Oui, l'étude le soir puis l'entrée puis tout ça. C'était bien difficile. Painchaud : C'est encore un problème dans les années 1950 ça. Dans une certaine mesure... Provost : Ah oui; je pense ça oui. Painchaud : Je pense qu'il y en a qui connaisse ça. Provost : Maintenant nous avons eu aussi des difficultés de local. C'était ... une grosse difficulté ça. À part du gymnase, de l'école Provencher, M. Deschambault. On a été plusieurs fois aussi dans la sacristie de la Cathédrale. On a été situé dans les chambres de l'hôtel de ville dans cave. On a été situé au Club des Jeunes sur la rue Taché -- je ne sais pas s'il y en qui s'en rappelle. On a été ici au collège, 438-439 : mais au collège (pas complet). Painchaud : L'ancien poste de CKSB. Provost : L'ancien poste de CKSB... après ça il y avait 443 : aussi la boutique des Jésuites... Excusez. Le Martyre des Canadiens; après ça c'était boutique. Après c'est venu au collège aussi, à la fin de la guerre. À la fin de la guerre, on s'est bâti un local sur l'Aulneau qui existe aujourd'hui comme local scout. Je m'en rappelle... il n'y avait pas de difficulté mais une chose était drôle. Dans l'ancien local -- la boutique des Jésuites sur l'Aulneau, dans la salle, il y avait une colonne de fer, pour support. Alors quand ils ont bâti le local ici, c'était bien naturel de le renforcir, de mettre une colonne dans le milieu. Alors vous savez pour ceux qui ont été au local scout, ce n'est pas très grand. Vous pouvez vous imaginer avec une colonne dans le milieu qu'est-ce que ça va faire aux assemblées. Il y en a qui se cognait le front assez souvent. Alors, M. [l']abbé Couture : «Ça n'a pas de bon sens ça d'avoir une colonne dans le milieu». Alors il a dit... Bien l'ingénieur a dit qu'il fallait qu'il en ait un. «Bien», il a dit «ça pas de bon sens. Vous voyez dans une place disons comme la Cathédrale, il n'y a pas de colonne dans le milieu. Et puis comment que ça se fait qu'une petite salle comme ça, a besoin une colonne du 463 : milieu ? Alors (pas complet) «si vous voulez mettre une colonne dans le milieu, je démissionne». (rire) 466 : Alors on a été voir M. (pas complet), inspecteur dans ce 467 : temps là (pas complet) vous savez, pour la salle. 468 : (pas complet) on va t'arranger ça. Alors on met des «beams» disons pour renforcir. Alors c'est pour ça qu'on va mettre deux, trois étages par-dessus. Puis on renforcit ça, puis, pas de problème du tout après ça. Personne ne s'est fait mal au front. (rire) Painchaud : Vous là, M. Provost, vous avez été scout de 1932 jusqu'à la guerre? Provost : Oui. En 1942. J'ai 41. Painchaud : En 1941, vous êtes allés à la guerre... Provost : En 1942 j'ai parti pour la guerre. Painchaud : J'ai vu par les photos qu'il y a un assez bon nombre de scouts qui sont allés à la guerre. Provost : Oui. Painchaud : Est-ce que ça tué le mouvement scout, la guerre? Provost : Non. Painchaud : Parce que moi je croirais, on croirait que les chefs ont quitté à ce moment-là. 479 : Provost : Quand j'ai parti, moi, il y avait Fernand Lantier; non, avant Lantier il y avait Henri Bélanger, le frère de l'abbé Bélanger. Après lui il y a eu Fernand Lantier qui a pris charge de la troupe. Quand il est parti pour la guerre lui je crois qu'il y a un nommé Papineau Couture qui est venu de l'Est. Il est venu aider [l']abbé Couture les dernières années de la guerre. Après ça c'est, après guerre bien, j'ai passé quelques années jusqu'à 1950. Après ça, c'est devenu à Saint-Vital, de Saint-Vital à Saint-Norbert, puis là, il était occupé (pas complet) pour quelques 490 : années encore. Painchaud : Si j'ai bien compris, M. Provost, par exemple, l'abbé Lévesque a été personne clé de 1932 jusqu'à 1936 -- En 1935 il a été parti. Puis après ça, ça été l'abbé... Provost : l'abbé Couture. 495 : Painchaud : ... jusque ... Pendant combien d'années qui a été au coeur du mouvement scout lui? Provost : Après l'abbé Couture, je pense l'abbé Sabourin qui a pris charge je crois; [l']abbé Maurice Sabourin. Après Maurice Sabourin c'était [l']abbé David Roy, après c'était l'abbé Ginot je pense... Painchaud : Ah oui. Puis l'abbé Couture lui, par exemple, encore là on voit par les photos qui avait une troupe scout à Saint-Jean-Baptiste... Provost : Oui. Il y avait une troupe à Saint-Jean-Baptiste mais... 501 : Painchaud : Il était rendu à Saint-Jean-Baptiste lui. Provost : Oui. Il était rendu là en 1933 je crois. Il y avait une troupe, en 1933 à Saint-Jean-Baptiste. On a eu plusieurs 503 : troupes (pas complet) au Manitoba. Painchaud : Dans les campagnes. Provost : Dans les campagnes. Fanistelle [Fannystelle], Somerset, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Boniface, dans les trentaines vous savez. Painchaud : Tout ça dans les années 1930? Provost : Wouay! Painchaud : Ma foi on ne croirait pas ça moi. Moi, je m'étais toujours imaginé que c'était surtout Saint-Boniface puis peut-être Saint-Jean-Baptiste, Sainte-Agathe. Mais là, Somerset, Fanistelle [Fannystelle]. Provost : Saint-Jean-Baptiste. Painchaud : Saint-Jean-Baptiste. Provost : Je m'en rappelle un hiver, je pense que c'était en hiver de 1934 je crois, dans l'hiver 1933. On avait été à Saint-Jean-Baptiste avec Gilles Guillot, on était 2-3 garçons, pour donner des cours aux scouts de Saint-Jean-Baptiste. Puis dans ce temps-là, il avait son Model A, puis son Model A lui, n'avait pas une chaufferette comme on a aujourd'hui hein. Alors, il chauffait des briques, chaudes, bien chaudes puis il les enveloppaient dans une guénille, alors les 516 : pieds ont chaud hein. Fallait se fier là-dessus pour se tenir chaud. Je vais toujours me rappeler de ça. Painchaud : Alors, vous dites par exemple que vous alliez à Saint-Jean-Baptiste; c'était une des questions que je voulais vous demander. Comment on faisait pour assurer la formation des chefs? Qui faisait ça? Provost : Ah, là. L'abbé Couture faisait ça à Saint-Jean-Baptiste. Painchaud : Est-ce qu'il y avait des rencontres? Des camps pour les chefs? Est-ce qu'on allait dans l'Est par exemple? Provost : Non. Pas les débuts là, non. On avait seulement quelques livres qu'on avait fait venir de l'Est, pas beaucoup, quelques livres de la France, qu'on faisait venir; surtout des livres anglais qu'on avait. On traduisait ça au fur à mesure. J'ai amené un livre anglais. Je vais vous le montrer si vous le voulez. Painchaud : Est-ce qu'il y a eu des contacts avec le Québec? Provost : Ah, pas beaucoup. 527 : Painchaud : Pas tellement. Provost : Non, pas ces années-là. Painchaud : C'est venu longtemps... après la guerre. Provost : Après (pas complet) en 1935, en 1936 qu'ils ont changé le nom : «Les Scouts Catholiques». Painchaud : Boy Scouts. Provost : Les Scouts Catholiques du Canada. Après ça plus tard ils ont changé ça aux Scouts du Canada. Ça c'est les dernières années ça. Au début c'était les Éclaireurs Canadiens Français. On portait des culottes comme les polices montées des «breeches», vous savez là. Là, ça faisait l'affaire aux jeunes -- c'était correct; cacher les genoux, c'était correct. (rire) Painchaud : Vous aviez des genoux délicats. (Interruption) Madame Maguet : Non. Vous n'allez pas trop loin avec ça vous savez. Painchaud : M. Provost. Encore là dans les photos on dit qu'il y a eu un camp scout en 1934 à Saint-Jean-Baptiste. Le premier camp scout pour vous ça s'est fait quand? Provost : En 1934? Painchaud : Bien. À Saint-Jean-Baptiste, on dit qu'il en a eu un; je ne sais pas si (pas complet) Provost : Ah! Les camps scouts à Saint-Jean-Baptiste oui. Ça c'était (pause) là par exemple... 1937; 1937 je pense. Painchaud : On allait où pour les camps scouts? Provost : Au bord de la rivière Rouge. Il y avait l'abbé Brunet -- sur le terrain de l'abbé Brunet -- il avait un terrain, des abeilles dans ce coin-là je pense. Puis il avait laissé son terrain pour faire du scoutisme. Je me semble toujours que c'est l'abbé Brunet. 551 : (Interruption) Provost : Saint-Jean-Baptiste oui ... Bien, on était sur la rivière Rouge, la rivière aux Roseaux (pas complet) un camp scout à Rivière aux Roseaux aussi, oui. (Interruption) Rivière aux Roseaux ... un autre camp aussi là-bas ... (Interruption) Painchaud : Moi, je me souviens au local scout par exemple d'avoir vu une photo ou enfin d'avoir entendu dire que c'était des scouts de Saint-Boniface qui avaient ouvert la plage Albert. Provost : Bien. Juste après la guerre on a fait des camps là, en 1946. On a fait notre camp -- le premier camp après 1946 c'était fait à plage Albert. Il n'y avait pas de bâtisses si je m'en rappelle. On avait été là pour voir regarder ça si c'était possible -- malgré les malingoins [maringouins] (moustiques) tout ça. Il y en avait des malingoins [maringouins]! En tout cas, on a fait un camp là. Je pense que c'était en 1946 le premier camp qui a été fait à plage Albert là-bas. Je me trompe pas -- je ne sais pas s'il y en a qui s'en rappelle, s'il y en a qu'ils sont allés avant ça, je ne le sais pas. Je ne pense pas. Mais c'est une belle place -- bien, c'est ouvert hein. Painchaud : Est-ce que les scouts avaient un terrain là? Provost : Je pense qu'ils avaient un terrain. 567 : (Interruption) La paroisse plutôt oui. Painchaud : Si on parlait des Louveteaux. Est-ce que vous avez été impliqué dans les louveteaux? Ça date de qui ça? Provost : Non. Je pense madame, je pense que c'était avant moi, je pense. Ça c'est Alfred -- plus tard. Painchaud : Alors les louveteaux ça relevait des (pas complet) ... Maguet : Des guides. 572 : Painchaud : Ça relevait des guides. 573 : Maguet : Oui. C'était toujours (pas complet) Painchaud : Il avait seulement les Éclaireurs puis les Routiers. Provost : Oui. Painchaud : Ah bon! Bien peut-être qu'on (pas complet), ah, bien, une dernière question peut-être là. Les parents? Quel rôle est-ce que les parents ont joué dans le mouvement scout? Est-ce qu'ils étaient impliqués? 577 : Provost : Bien, il y avait, le comité des parents, comme aujourd'hui, le comité des parents pour prendre soin des finances, de la troupe autant que possible. Comme toute autre chose, quelques parents étaient intéressés, d'autres pensaient que le scoutisme, bien que c'était une place pour envoyer les jeunes pour s'amuser. Tandis qu'à maison, on est plus tranquille. Les parents ont jamais beaucoup compris le mouvement scout. Même jusqu'à date aujourd'hui, je pense que la plupart des parents ne comprennent pas, puisqu'ils ne l'ont pas étudié. C'était toujours une difficulté quand même, vous savez, malgré qu'on a eu beaucoup de support de quelques parents qui étaient au courant puis ils aimaient le mouvement. Mais ça toujours été une difficulté avec les parents, comme (pas complet) des jeunes je pense c'est pas mal normal, je pense. Painchaud : Si on parlait des finances, par exemple. Est-ce qu'on avait des tentes ... pour aller camper. Provost : Les premières tentes qu'on a eues Gilles Guillot les a empruntées de l'armée -- «belles tentes» qu'on appelle : en rond -- on a eu ça pour quelques années, même pour plusieurs années je crois. (Pas complet) ne coûtaient rien. 592 : (Pas complet) : Gilles Guillot était dans le militaire. Provost : Il était soldat, militaire à son temps libre. Il a pu convaincre ceux qu'ils étaient en charge des tentes dans l'armée, toujours bien, 594 : ils nous a prêté des tentes pour aller camper (pas complet) on a pas eu de trouble du tout. Painchaud : Est-ce qu'il y avait d'autres activités par exemple, peut-être trouver un peu d'argent pour assurer le fonctionnement. Si vous alliez au camp par exemple l'été est-ce que c'étaient les parents qui fournissaient l'argent pour au moins payer pour. Provost : La plupart oui. Mais la plupart, on faisait le mieux qu'on pouvait. On ramassait peut-être un peu de manger ici, un peu de manger là, des familles pour boucler les finances. C'est pas mal comme ça que ça marché. Painchaud : Puis en fait d'activités à part de ça, encore plus tard il y a eu des semaines scouts. Est-ce qu'on faisait ça? Provost : Non. Pas beaucoup, non. Painchaud : Qu'est-ce qu'il y avait en fait d'activités par exemple, encore là moi je parle à partir de mes souvenirs : dans les années 1950 on participait à la guignolée. Est-ce que ça se faisait dans votre temps ou est-ce que c'était encore des voyageurs qui s'en occupait? 607 : Provost : (Pas complet) . Je crois que -- je me semble 608 : qu'on a participé au (pas complet) . On participe beaucoup comme des démonstrations de paroisses, comme des fêtes ... quelque chose comme ça. 611 : Painchaud : L'affaire des Delard [? Dollard] peut-être? 611 : Provost : Ah oui (pas complet) . Painchaud : Je ne sais s'il y en aurait [a] qui aurait des questions ou des témoignages? Painchaud : Allez-y monseigneur. Assurez-vous qu'on vous entende en arrière parce que peut-être la voix n'est pas claire. 614 : (rire) 615 : Monseigneur : Je pense bien qu'ils m'entendront même si je parle d'ici. C'est que, il a raison lui à propos de l'abbé Lévesque, hein. Tout à fait. Seulement il ne faut pas oublier c'est à Québec qu'on s'est formé ensemble à ce sujet-là. Nous avions formé à Québec nous avons été ici ensemble. C'est mon confrère de classe. Et puis nous nous sommes retrouvés à Québec, moi, j'avais été à Edmonton pour un bout de temps après ça je me suis retourné à Québec. Et puis pendant qu'on était là, on a établi un cercle d'études sociales et là-dedans on a eu le scoutisme. Si bien que quand il est revenu, il avait déjà ça dans l'idée. Il avait déjà été voir des Éclaireurs Canadiens Français à Montréal. On avait eu un Père -- je pense que c'était le Père Bélanger, qui était venu nous donner une conférence au séminaire, ou en séminaire de Québec là-dessus. Ça se passe entre 1927 et 1929. Alors quand il est revenu il avait déjà tout ça, il était bien préparé à ce point de vue-là puis, on sait comment il avait d'initiative. On pense à ces Pee-Wee par exemple. Puis il y a tant d'autres choses. Il y a «inque» une affaire c'est que quelquefois ça lui prenait tellement de temps qu'il n'était pas capable de remplir ses services à la basilique, à la cathédrale puis alors le curé, monseigneur 633 (pas complet) trouvait ça dur, hein! Seulement c'était merveilleux... Painchaud : Alors, monseigneur, vous dites que les premiers contacts de l'abbé Lévesque par exemple c'est du Grand Séminaire, à Québec 1927, 1929. Monseigneur : Oui, 1927, 1929. C'est là qu'on a étudié le scoutisme ensemble. Nous étions un groupe de séminariste qui se sont mis à étudier le scoutisme selon la méthode des Éclaireurs Canadiens Français dont le noyau était à Montréal. On a fait venir un père jésuite de Montréal pour venir nous parler à Québec de ça. 641 : Painchaud : Et c'était quoi le contexte dans lequel on proposait de lancer le scoutisme.
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Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
https://archivesshsb.mb.ca/media/S1/Audio/W0827-C26.mp3Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
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- Fonds / Collection
- Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- GMD
- documents sonores
- Date
- 1 avril 1977
- Scope and Content
- Enregistrement d'un Colloque sur le scoutisme et le guidisme au Manitoba français. Présenté par Robert Painchaud, il entame aussi la discussion en parlant du rôle de la contribution et de l'importance de ces deux mouvements pour la communauté franco-manitobaine. Puis, René Provost et Alfred Pelissi…
Transcription : Le Scoutisme - Le Guidisme
De 4 à 11 : Mot d'introduction par M. G. Lagacé;
M. G. Lagacé
12 : ... Je vous souhaite au nom du conseil la plus cordiale bienvenue. Je voudrais juste un petit mot avant de commencer. Féliciter Robert; (Painchaud) ça n'a rien à faire
- Date
- 1 avril 1977
- GMD
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- S1
- Series
- Administration
- Subseries
- Conférence
- Reference No.
- C 29 (copie de C26)
- Physical Description
- 1cassette sonore ( 120 min.) : Sony Compact cassette C-120: 4,75 cm/sec.
- Physical Condition
- Face A et B sont très inégal
- Custodial History
- La description du contenu a été faite par Janine Dubé en 2004 dans le cadre d'un projet d'histoire orale grâce à un financement de Patrimoine canadien dans le cadre de l'Entente Canada-communauté francophone du Manitoba et un financement du Programme de subventions destinées au patrimoine.
- Un projet de numérisation financé par Bibliothèque et Archives Canada a permis à Sarah Story de numériser cet enregistrement sonore en 2019-2020 .
- Scope and Content
- Enregistrement d'un Colloque sur le scoutisme et le guidisme au Manitoba français. Présenté par Robert Painchaud, il entame aussi la discussion en parlant du rôle de la contribution et de l'importance de ces deux mouvements pour la communauté franco-manitobaine. Puis, René Provost et Alfred Pelissier racontent l'histoire du scoutisme au Manitoba (1932). Ils parlent beaucoup des efforts des abbés Blais et Lévesque, mentionnent aussi : Gilles Guyot, Paul Guyot, Charles Lussier, Robert Jacques, David Bélanger, Henri Bélanger, Fernand Lanthier et Papineau Couture. Dans les débats, Mgr Baudoux y met son mot vers la fin (de Face A) et élabore sur l'historique des scouts. Fin Face A et Face B, au sujet du guidisme. Elizabeth Maguet (née Bessie Donaldson), prend la parole pour tracer l'historique des guides. Elle parle aussi beaucoup de l'abbé Blais et mentionne Eveline Brodeur et Lisanne Desautels, qui étaient là aux débuts. Madame Maguet raconte les guides avec beaucoup d'humour et de veine; bonnes anecdotes de camping, etc.
- Notes
- Langue parlée : français
- Access Restriction
- Il n'y a pas de restriction à l'accès.
- Reproduction Restriction
- Toute reproduction est sujette aux lois régissant les droits d'auteurs et à la permission des détenteurs de droits.
- Geographic Access
- Collège universitaire de Saint-Boniface
- Full Text
- Transcription : Le Scoutisme - Le Guidisme De 4 à 11 : Mot d'introduction par M. G. Lagacé; M. G. Lagacé 12 : ... Je vous souhaite au nom du conseil la plus cordiale bienvenue. Je voudrais juste un petit mot avant de commencer. Féliciter Robert; (Painchaud) ça n'a rien à faire avec qu'est-ce qu'il va faire tout à l'heure. C'est pour l'article qu'il y a dans «La Liberté», aujourd'hui. 21 : J'ai lu ça; c'est à la page 7, à moitié de la page. Lisez-le tout. Ça vaut la peine. Et puis, la première chose que j'ai fait, j'ai couru au téléphone et j'ai appelé Robert (Painchaud). 25 : Robert : Puis j'étais à mon bureau. 26 : Lagacé : Il était à son bureau. À part ça, j'aimerais aussi remercier tout spécialement le journal de «La Liberté»; le communiquer à ceux qui l'ont lu. Le journal a sorti juste aujourd'hui; peut-être aurait-il été mieux si ça aurait parut la semaine dernière. En plus gros caractère, c'est très bien fait et c'est une belle invitation. Si tout le monde aurait vu ça, il n'y aurait pas assez de place. Merci à «La Liberté». Et puis comme vous le savez tous, nous sommes venus ce soir pour entendre discuter avec des gens qui savent ce qui s'est fait dans les années 1930 au sujet que Robert (Painchaud) vous mentionnera dans un instant. Et pour vous introduire ce colloque je veux passer tout de suite la parole à Robert (Painchaud)... 51 à 60 : -- petit conflit -- «Où s'asseoir?» Robert Painchaud : 61 : «Bon écoutez. On vous souhaite la bienvenue. On est surtout reconnaissant que vous ayez répondu si vite à notre invitation. On reconnaît que les bulletins paraissent assez tardivement. Souvent c'est parce qu'on est pas sûr si on aurait assez d'argent pour payer les timbres. D'autant plus qu'on entendait jusqu'à hier des nouvelles du ministère des Affaires culturelles qui nous assurerait un octroi pour l'année 19'76-1977. Il n'est pas venu. Alors il semble-t-il que ça serait la première fois dans l'histoire de la Société depuis je ne sais pas combien d'années qu'on n'aura pas reçu durant l'année en cours un octroi du ministère des Affaires culturelles. Peut-être que ça viendra dans les jours à venir; on ne le sait pas. Alors, c'est ce qui explique un peu notre retard à envoyer les bulletins parce qu'on est jamais sûr si on aurait assez d'argent en caisse pour payer les timbres. Ça coûte quand même très cher -- de plus en plus. Écoutez, ce fut quand même deux ans environ qu'on songe à faire un espèce de colloque pour parler un peu d'un mouvement qui a joué un rôle assez important dans le et au sein de la communauté de la Franco-Manitobaine et Chrétienne au Manitoba. Je me souviens d'en avoir discuté à plusieurs reprises avec mon ancien ami Routier -- Lucien Loiselle. Cette année on s'en est parlé et on pensait bien pouvoir organiser quelque chose pour coïncider avec la semaine scout au mois de février. D'autre part on s'est dit que peut-être ça serait trop tasser les événements à l'intérieur d'une seule semaine et puis qu'on remettrait. Généralement bien, on s'est dit qu'il fallait absolument le faire parce que ça se devait d'être fait. J'espère que vous allez reconnaître qu'on a pas l'intention ce soir de refaire tout l'historique de ces deux mouvements-là, parce que ça fait quand même au-delà de 45 ans qu'ils existent au Manitoba. Mais notre intention c'est quand même de sensibiliser d'abord les membres de la Société historique et peut-être à travers eux le publique Manitobain dans l'espoir qu'on reconnaîtra le rôle important qu'ont joué ces deux mouvements là chez nous. On parle évidemment presqu'à chaque semaine dans «La Liberté» des problèmes scolaires. D'autre part il me semble qu'on se doit de reconnaître qu'il n'y a pas seulement l'école qui peut assurer la survie de la francophonie au Manitoba. Les étudiants fréquentent l'école 5 heures par jour. Après l'école ils vont soit [re]garder la télévision ou faire d'autre chose. Peut-être que le mouvement scout et d'autres mouvements semblables assurent un organisme ou un outil quelconque, un endroit où les jeunes 118 : pourront vivre en français. Alors ça c'est peut-être assez important, il faudrait peut-être reconnaître davantage l'importance de mouvement comme les mouvements scouts et guides et d'autres pour assurer une 124 : certaine survivance, certaine ? (pas complet), de la communauté francophone. Lionel Dorge a écrit des reflets du passé. En voici un : - Deux organismes qui sont là depuis 45 ans et 43 ans je pense dans le cas des Guides et des Jeannettes, deux mouvements qui ont rejoints des milliers de jeunes garçons, de jeunes filles et de moins jeunes au Manitoba; deux mouvements qui ont regroupé des centaines de chefs, de cheftaines, d'aumôniers, de comités, de parents qui ont oeuvré au sein de comité de parents. [Alors c'est un peu pour reconnaître tous ces gens-là, l'importance de ces mouvements et puis je regarde ici dans la foule, puis madame Maguet par exemple me disait l'autre jour qu'un de ses premiers louveteaux c'était le juge Monin par exemple. Alors, vous témoignerez plus tard les activités. Alors deux mouvements de francophones qui nous permet peut-être de nous poser des questions sur ce qui se passait dans les années 1930. Moi, par exemple je me demande dans quel contexte on a fondé les mouvements scouts et guides. Est-ce que ça un rapport quelconque avec les années de dépression? Est-ce qu'on doit se situer ça à l'intérieur des mouvements d'actions catholiques puis là je le dis parce que -- je ne l'ai pas retrouvé ce soir -- mais je me souviens d'avoir lu dans «les Cloches de Saint-Boniface» je pense c'est à la fin des années 1920. Une mise en garde contre les mouvements scouts et guides, parce que ce n'était pas des mouvements à ce moment-là d'actions catholiques. Et c'est toujours curieux évidemment 40 ans après de lire ces choses-là et de voir comment on se méfiait un peu de ces mouvements qu'on décrivait comme des mouvements neutres qui pour l'église l'était à ce moment-là. Ce n'est pas une critique que je fais là mais c'est quand même qu'il y a peut-être eu des problèmes quand on a voulu établir ces mouvements-là, parce que c'était des mouvements qui venaient d'une autre communauté, d'un autre milieu, surtout un gars comme Baden Powle qui avait 167 : été à la guerre des Boers puis on peut pas s'attendre à ce que les francophones aient tellement sympathisé avec quelqu'un qui avait joué un rôle aussi important dans une guerre impérialiste qu'il n'y a pas tellement plu aux Canadiens français. Alors est-ce que des aspects qui pourraient nous intéresser? Moi j'aimerais quand on va y parler des scouts -- je connais moins les guides mais de longue date je me souviens de noms comme 175 : ceux de l'abbé ? (pas complet), de l'abbé Adélard Couture, d'Alfred 177 : Pélissier qui va venir ce soir mais qui est pris dans sa paroisse et qui va venir seulement peut-être vers 9 heures et quart, 9 heures trente. Monsieur Provost avec qui j'ai pris un café la semaine dernière, m'a parlé du rôle d'autres personnes dans notre milieu comme les Guillots par exemple. Alors peut-être qu'on pourrait parler de certains des chefs, des aumôniers, des cheftaines, des commissaires, des personnes enfin qui ont été là dans les débuts : pour qu'ils puissent nous situer un peu les débuts, les origines, les raisons d'être de ces deux mouvements-là; parler un peu des activités, faire revivre leurs souvenirs de certaines activités chez les scouts ou chez les guides, les camps scouts. Puis j'ai apporté d'ailleurs (pas complet), -- on a retrouvé ça au local scout hier -- c'est Étienne Aubry qui m'a permis d'aller fouiller un peu -- des photos qui remontent à 1934. Alors, (pas complet) photos d'un premier camp scouts des troupes de Saint-Boniface à Saint-Jean-Baptiste. Alors vous pourrez regarder ça un peu plus tard -- on peut oser ouvrir ça là mais on reconnaît très très très bien l'abbé Adélard Couture. Il y a une troupe ici de Saint-Boniface en 1941. Alors voyez qu'il y a une richesse incroyable chez les scouts. Je ne sais pas ce qu'il y a chez les guides là; je suis moins au courant là. Madame Maguet vous pourrez nous parler de ça. Alors il y avait toutes sortes de personnes invitées. Finalement on m'en a proposé deux : M. René Provost qui a été l'un des premiers à faire sa promesse scout en 1932 et qui a été mêlé au mouvement scout jusque dans les années 1960 si je ne me trompe pas, M. Provost mais on y reviendra. Ensuite du côté des guides on savait pas trop et finalement on a proposé madame Élisabeth Maguet née Bessie Donaldson -- j'ai trouvé ça curieux au départ qu'il y ait une écossaise qui soit mêlée à ça...» 214 : Madame Maguet : «Je suis née Élisabeth mais quand mes garçons ont commencé à appeler les génisses "Bessie" j'ai trouvé que c'était le temps de changer mon nom. (rire) (pas complet) : C'est vrai ça! (rire)» 220 : M. Robert Painchaud : Alors je suis reconnaissant à Soeur d'Amours qui m'a proposé de communiquer avec madame Maguet que j'ai rencontrée hier pour la première fois chez «Les Plumes d'Or». Et vous savez que «Les Plumes d'Or» ce n'est pas des plumes en or mais c'est un club. L'abbé Damphousse l'ignorait. Alors peut-être que dans le temps les guides -- ça remonte à 1934. Je pense qu'il faudrait parler des scouts d'abord. Alors M. Provost ... moi je vais vous poser des questions bien simples. D'abord le mouvement scout ça commencé quand? 232 : M. Provost : Ça commencé, en été en 1932. M. Painchaud : À quelle occasion, comment ça s'est passé? Provost : C'est drôlement arrivé. Vraiment ça arrive tellement vite que je n'en ai quasiment pas aperçu. En tous cas. Dans le terrain de jeux dans ce temps là dans le parc Provencher; il y avait Émilien Lévesque, qui s'occupait des jeunes. Puis il a étudié le scoutisme, puis il a ramassé quelques jeunes pour commencer à former les patrouilles. Moi, j'en étais un là-dedans. Et puis, notre première assemblée eut lieu dans le gymnase de l'école Provencher. Plusieurs de nous autres n'étaient pas trop contents disons de mettre des «stoves-pipes» -- des culottes courtes -- on ne voulait pas en entendre parler de ça. Mais... 247 : M. Painchaud : Ça été un problème pendant bien des années. Provost : C'était un problème oui. On avait comme nom; ce n'était pas vraiment les scouts -- c'était vraiment des «Éclaireurs Canadiens Français». 250 : Painchaud : Est-ce qu'il y avait une raison pour ça? Le savez-vous? Provost : Bien ça commençait juste. C'était le nom de ... Painchaud : Ah! oui, oui, oui. Provost : Puis lorsque ... (pas complet). 253 : Painchaud : On acceptera les témoignages soit dit en passant là. Tout le monde doit parler. Tout le monde peut intervenir. Mais est-ce que vous savez quelque chose vous, M. Provost, de ce qui en est l'abbé Lévesque à vouloir fonder les scouts à Saint-Boniface. Provost : L'abbé Lévesque était bien intéressé aux jeunes. Je crois qu'il a voulu... (pas complet) Surtout c'était dans le temps de la dépression : Les jeunes avaient besoin de quelque chose. Un mouvement, un peu de discipline, de rudesse et puis j'dirais peut-être un peu d'aventure. Alors, j'ai étudié le scoutisme. Ça été vraiment le plan que je voulais avoir. M. Baden Powle, celui qui a fondé le scoutisme en 1907. Là, il a commencé à fonder le scoutisme à Saint-Boniface. Ça bien parti. On avait comme chef de troupe, comme commissaire, M. Gilles Guillot; comme chef, on avait Alfred Pélissier. C'était des hommes qui étaient disciplinés. Les jeunes voulaient avoir de la discipline -- il en a eu. Ce n'était pas comme on appelait dans le temps des «sissies» hein. Alors, on voulait suivre ces gars-là. Ils étaient fermes. C'est les gars qu'on voulait avoir... Alors c'est le début pas mal... Painchaud : Mon (compte (pas complet) trahir) un peu. Quand on s'est rencontré la semaine dernière -- prendre un café ensemble -- vous m'avez dit que vous avez trouvé que l'abbé Lévesque, c'était un gars qui était 20 ans en avant de son temps. Provost : Ah! oui! Ça, ça vient plus tard, ça hein. Je dis ça à cause qu'il avait fait un plan -- quand il était à Saint-Boniface -- d'ouvrir un gymnase, un aréna sur le parc Provencher; le même style disons que Bertrand (aréna) ... pour les jeunes, pour les sports, pour le hockey -- il était bien fort dans le hockey, hein. Il a fait un plan comme ça mais, il était trop avancé. Le monde ne voulait pas l'écouter. Là, ça n'avait pas de bon sens. On voit maintenant qu'on a besoin beaucoup des affaires comme ça mais (pas complet). Painchaud : Est-ce que vous savez comment c'était vu là -- moi, j'ai dis tantôt par exemple que, à la fin des années 1920 on était pas sûr de ce que ça pourrait donner des mouvements scouts et puis on ne recommendait pas trop... Est-ce que vous en savez quelque chose de ça vous, je ne sais pas. Je ne veux pas poser une question trop embêtante mais je ne sais pas si c'est important ça. Provost : C'est assez important, je pense. Dans ce temps-là, plusieurs monde ne connaissait pas le scoutisme. Il y avait même des médecins, des clergés, qui n'étaient pas trop en faveur à cause que ce n'était pas une organisation catholique premièrement, hein. Et puis... les jeunes pour aller disons camper dehors sous la tente, il y avait bien des parents qui avaient peur qu'ils attrapent un rhume ou une bronchite et ces affaires là, puis ils pensaient que c'était juste pour les faire jouer, pour faire des sauvages avec, quelque chose comme ça hein. (rire) Painchaud : Pour moi, c'était un problème pendant des années. (rire) Mais, est-ce qu'il n'y avait pas d'autres mouvements par exemple «Jeunesse Étudiant Catholique et le G. O. C.»; vous ne faisiez pas partie de ces mouvements-là, vous? 313 : Provost : Le G. O. C., c'est la ... (pas complet). Je crois que c'était à l'âge ? : Le scoutisme c'était dans disons de 12, 13, 14 ans disons, hein. Painchaud : Alors vous, on va vous trahir encore un peu. En 1932 vous aviez quel âge? Provost : En 1932, 14 ans. Painchaud : Vous aviez 14 ans. Vous étiez déjà vieux alors? Provost : Bien, j'étais déjà... Painchaud : 12, 13, 14, vous étiez un des plus anciens presque. Provost : C'est ça. Painchaud : Est-ce qu'il y en avait d'autres, il y en avait combien dans la première troupe scout? Provost : Dans la première scout, nous avions deux patrouilles : la patrouille du berger, la patrouille de lard [? Dollard], on avait une autre 324 : aussi, la patrouille de Lagemeraye. Il y avait aussi une patrouille de Routier. Paul Guillot était en charge de ça, lui. Il y avait dans cette patrouille-là, il y avait Robert Jacques, (Docteur Jacques). Painchaud : Ça c'est le Routier. Provost : C'est le Routier, oui. Maintenant, chez les scouts, 334 : nous avons Maurice Arpin, (Roland Gosselin), Fernand Lantier, il y en a d'autres mais je ne me rappelle plus de tous les noms. ? (Painchaud) : Ça va peut-être tout à l'heure. Avec les photos, 337 : peut-être on va parler de ça. 338 : Painchaud : Alors ça commencé à (pas complet) de 1932? Provost : 1932, oui. Painchaud : Est-ce qu'il y a eu des promesses scouts? Provost : Elles étaient en décembre la première promesse scout que je m'en rappelle vraiment. Painchaud : Est-ce que vous avez fait un camp en 1932? Provost : Non. Painchaud : Pas de camp scout. Ça commencé dans le parc Provencher à toute fin pratique dans le gymnase... Provost : ... gymnase de parc Provencher. Aussi, nous avons eu 345 : un local, avec des hôtels, M. (pas complet) qui nous a laissé une place, c'est un vieux poulailler qui servait plus. Ils ont nettoyé ça et ils ont fait un local scout. Une place assez bien. Ils ont bien fait ça. Nous avons aussi Oscar Boissonneau qui était là-dedans aussi, si je ne me trompe pas. Painchaud : Puis vous vous réunissiez quoi une fois par semaine? Provost : Une fois par semaine. Nous avons une soirée pour les Scouts, une soirée pour les Routiers, et puis ... Painchaud : Qu'est-ce qu'on faisait à ce moment-là. C'était comme de notre temps nous autres -- moi, ça fait des années 1950 là. Vous faisiez quoi comme activités? Provost : Comme activités? Bien, les activités étaient pas mal de suivre le programme dans les livres scouts. Les chefs, on faisait le programme pour la soirée et puis on le montrait aux garçons disons 362 : la théorie scout, (pas complet). Le Canada, apprendre de son pays, la civilisation (pas complet) qu'on savait pas, qu'on connaît plus aujourd'hui. Le camping, l'aventure de dehors, tout ça c'était dans l'assemblée même. Les weekends on faisait des sorties je crois, on pratiquait quoi, c'est qu'on avait appris pendant 370 : [la] semaine (pas complet). C'est à peu près comme ça qu'on faisait. Painchaud : Oui. L'abbé Lévesque est-ce qu'il est resté longtemps lui? Provost : Lévesque? Il était aumônier [en] 1932, 1933, 1934, je pense 1935, je pense. Parce qu'il a été en Europe je crois. Il a été prendre des études en Europe. Puis il est revenu -- l'abbé Adélard Couture a pris charge quand il est parti -- en 1935, 1936, je me trompe peut-être d'une année là. Comme tout mouvement, ça va comme ça hein : des basses, des hautes. C'était une année très basse. Notre local dans ce temps-là était dans la cave de l'école Provencher en 1936. Parce que chez Boisseneau là, M. Boisseneau, je pense que le 382 : poulailler a pris feu. (rire) Painchaud : Mais, alors quand l'abbé Lévesque est parti est-ce que c'était lui vraiment qui était le coeur du mouvement scout? Provost : Ah oui! Pour cette année-là. Painchaud : Puis il y avait des chefs là -- vous avez mentionné 389 : tantôt Gilles (Villault) par exemple. Provost : Oui, il y avait Gilles Villault, il y avait Charles Pélissier, il y avait Alfred Pélissier -- il était au collège et puis 393 : il y avait Paul Guillot, Robert Jacques, (pas complet) Bélanger, 395 : Maintenant, (pas complet) une base jusqu'au point où le scoutisme était «quasiment» rendu à terre. Les chefs étaient 397 : pas mal occupés (pas complet) collège; il y avait bien des difficultés. Alors, l'abbé Couture s'est dit on va faire du scoutisme ou on en fera pas. Fac, alors, il a rassemblé les chefs, dans la petite salle : «La cour d'honneur» qu'on 402 : appelle. Il a mis les cartes sur la table. Il a dit : (pas complet) c'est à vous autres (pas complet). Relever les manches ... (Interruption) Retrousser vos manches puis on va travailler. Alors il a eu un moment de silence. Là les gars, ils se sont dits : «Bien on va y aller». Alors, ça été comme disons la deuxième partie du scoutisme. Ah! L'abbé Couture c'était un homme qui était énergique puis il avait beaucoup de discipline, je t'assure qu'il n'avait pas peur du travail. Alors, ça parti comme ça puis ça bien été, ça bien été ... Painchaud : Ça, c'est vers 1936 ça? Provost : Oui. Painchaud : Juste vous arrêter. Vous avez dit par exemple qu'il y avait des gars du collège. De notre temps nous autres évidemment il y avait 3 troupes scouts. Il en avait une qui était du collège. Les deux autres c'étaient des gars de l'école Provencher. Puis, c'est bien caché de dire qu'il y avait une certaine rivalité. Est-ce que de votre temps comme entre 1932, 1933, 1934, 1935, 1936, est-ce que c'étaient des gens de Saint-Boniface, est-ce que c'étaient des gars du collège, c'était un mélange? Provost : Ah bien, je pense... pour les patrouilles tu veux dire? Painchaud : Les patrouilles, oui. Provost : Il y avait aussi une troupe au collège, aussi. Et puis il y avait beaucoup de difficultés pour ceux du collège de venir aux troupes. Bien c'était une difficulté ça -- ça toujours été, puis ça l'est encore je pense. Painchaud : Il y avait l'étude le soir. Provost : Oui, l'étude le soir puis l'entrée puis tout ça. C'était bien difficile. Painchaud : C'est encore un problème dans les années 1950 ça. Dans une certaine mesure... Provost : Ah oui; je pense ça oui. Painchaud : Je pense qu'il y en a qui connaisse ça. Provost : Maintenant nous avons eu aussi des difficultés de local. C'était ... une grosse difficulté ça. À part du gymnase, de l'école Provencher, M. Deschambault. On a été plusieurs fois aussi dans la sacristie de la Cathédrale. On a été situé dans les chambres de l'hôtel de ville dans cave. On a été situé au Club des Jeunes sur la rue Taché -- je ne sais pas s'il y en qui s'en rappelle. On a été ici au collège, 438-439 : mais au collège (pas complet). Painchaud : L'ancien poste de CKSB. Provost : L'ancien poste de CKSB... après ça il y avait 443 : aussi la boutique des Jésuites... Excusez. Le Martyre des Canadiens; après ça c'était boutique. Après c'est venu au collège aussi, à la fin de la guerre. À la fin de la guerre, on s'est bâti un local sur l'Aulneau qui existe aujourd'hui comme local scout. Je m'en rappelle... il n'y avait pas de difficulté mais une chose était drôle. Dans l'ancien local -- la boutique des Jésuites sur l'Aulneau, dans la salle, il y avait une colonne de fer, pour support. Alors quand ils ont bâti le local ici, c'était bien naturel de le renforcir, de mettre une colonne dans le milieu. Alors vous savez pour ceux qui ont été au local scout, ce n'est pas très grand. Vous pouvez vous imaginer avec une colonne dans le milieu qu'est-ce que ça va faire aux assemblées. Il y en a qui se cognait le front assez souvent. Alors, M. [l']abbé Couture : «Ça n'a pas de bon sens ça d'avoir une colonne dans le milieu». Alors il a dit... Bien l'ingénieur a dit qu'il fallait qu'il en ait un. «Bien», il a dit «ça pas de bon sens. Vous voyez dans une place disons comme la Cathédrale, il n'y a pas de colonne dans le milieu. Et puis comment que ça se fait qu'une petite salle comme ça, a besoin une colonne du 463 : milieu ? Alors (pas complet) «si vous voulez mettre une colonne dans le milieu, je démissionne». (rire) 466 : Alors on a été voir M. (pas complet), inspecteur dans ce 467 : temps là (pas complet) vous savez, pour la salle. 468 : (pas complet) on va t'arranger ça. Alors on met des «beams» disons pour renforcir. Alors c'est pour ça qu'on va mettre deux, trois étages par-dessus. Puis on renforcit ça, puis, pas de problème du tout après ça. Personne ne s'est fait mal au front. (rire) Painchaud : Vous là, M. Provost, vous avez été scout de 1932 jusqu'à la guerre? Provost : Oui. En 1942. J'ai 41. Painchaud : En 1941, vous êtes allés à la guerre... Provost : En 1942 j'ai parti pour la guerre. Painchaud : J'ai vu par les photos qu'il y a un assez bon nombre de scouts qui sont allés à la guerre. Provost : Oui. Painchaud : Est-ce que ça tué le mouvement scout, la guerre? Provost : Non. Painchaud : Parce que moi je croirais, on croirait que les chefs ont quitté à ce moment-là. 479 : Provost : Quand j'ai parti, moi, il y avait Fernand Lantier; non, avant Lantier il y avait Henri Bélanger, le frère de l'abbé Bélanger. Après lui il y a eu Fernand Lantier qui a pris charge de la troupe. Quand il est parti pour la guerre lui je crois qu'il y a un nommé Papineau Couture qui est venu de l'Est. Il est venu aider [l']abbé Couture les dernières années de la guerre. Après ça c'est, après guerre bien, j'ai passé quelques années jusqu'à 1950. Après ça, c'est devenu à Saint-Vital, de Saint-Vital à Saint-Norbert, puis là, il était occupé (pas complet) pour quelques 490 : années encore. Painchaud : Si j'ai bien compris, M. Provost, par exemple, l'abbé Lévesque a été personne clé de 1932 jusqu'à 1936 -- En 1935 il a été parti. Puis après ça, ça été l'abbé... Provost : l'abbé Couture. 495 : Painchaud : ... jusque ... Pendant combien d'années qui a été au coeur du mouvement scout lui? Provost : Après l'abbé Couture, je pense l'abbé Sabourin qui a pris charge je crois; [l']abbé Maurice Sabourin. Après Maurice Sabourin c'était [l']abbé David Roy, après c'était l'abbé Ginot je pense... Painchaud : Ah oui. Puis l'abbé Couture lui, par exemple, encore là on voit par les photos qui avait une troupe scout à Saint-Jean-Baptiste... Provost : Oui. Il y avait une troupe à Saint-Jean-Baptiste mais... 501 : Painchaud : Il était rendu à Saint-Jean-Baptiste lui. Provost : Oui. Il était rendu là en 1933 je crois. Il y avait une troupe, en 1933 à Saint-Jean-Baptiste. On a eu plusieurs 503 : troupes (pas complet) au Manitoba. Painchaud : Dans les campagnes. Provost : Dans les campagnes. Fanistelle [Fannystelle], Somerset, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Boniface, dans les trentaines vous savez. Painchaud : Tout ça dans les années 1930? Provost : Wouay! Painchaud : Ma foi on ne croirait pas ça moi. Moi, je m'étais toujours imaginé que c'était surtout Saint-Boniface puis peut-être Saint-Jean-Baptiste, Sainte-Agathe. Mais là, Somerset, Fanistelle [Fannystelle]. Provost : Saint-Jean-Baptiste. Painchaud : Saint-Jean-Baptiste. Provost : Je m'en rappelle un hiver, je pense que c'était en hiver de 1934 je crois, dans l'hiver 1933. On avait été à Saint-Jean-Baptiste avec Gilles Guillot, on était 2-3 garçons, pour donner des cours aux scouts de Saint-Jean-Baptiste. Puis dans ce temps-là, il avait son Model A, puis son Model A lui, n'avait pas une chaufferette comme on a aujourd'hui hein. Alors, il chauffait des briques, chaudes, bien chaudes puis il les enveloppaient dans une guénille, alors les 516 : pieds ont chaud hein. Fallait se fier là-dessus pour se tenir chaud. Je vais toujours me rappeler de ça. Painchaud : Alors, vous dites par exemple que vous alliez à Saint-Jean-Baptiste; c'était une des questions que je voulais vous demander. Comment on faisait pour assurer la formation des chefs? Qui faisait ça? Provost : Ah, là. L'abbé Couture faisait ça à Saint-Jean-Baptiste. Painchaud : Est-ce qu'il y avait des rencontres? Des camps pour les chefs? Est-ce qu'on allait dans l'Est par exemple? Provost : Non. Pas les débuts là, non. On avait seulement quelques livres qu'on avait fait venir de l'Est, pas beaucoup, quelques livres de la France, qu'on faisait venir; surtout des livres anglais qu'on avait. On traduisait ça au fur à mesure. J'ai amené un livre anglais. Je vais vous le montrer si vous le voulez. Painchaud : Est-ce qu'il y a eu des contacts avec le Québec? Provost : Ah, pas beaucoup. 527 : Painchaud : Pas tellement. Provost : Non, pas ces années-là. Painchaud : C'est venu longtemps... après la guerre. Provost : Après (pas complet) en 1935, en 1936 qu'ils ont changé le nom : «Les Scouts Catholiques». Painchaud : Boy Scouts. Provost : Les Scouts Catholiques du Canada. Après ça plus tard ils ont changé ça aux Scouts du Canada. Ça c'est les dernières années ça. Au début c'était les Éclaireurs Canadiens Français. On portait des culottes comme les polices montées des «breeches», vous savez là. Là, ça faisait l'affaire aux jeunes -- c'était correct; cacher les genoux, c'était correct. (rire) Painchaud : Vous aviez des genoux délicats. (Interruption) Madame Maguet : Non. Vous n'allez pas trop loin avec ça vous savez. Painchaud : M. Provost. Encore là dans les photos on dit qu'il y a eu un camp scout en 1934 à Saint-Jean-Baptiste. Le premier camp scout pour vous ça s'est fait quand? Provost : En 1934? Painchaud : Bien. À Saint-Jean-Baptiste, on dit qu'il en a eu un; je ne sais pas si (pas complet) Provost : Ah! Les camps scouts à Saint-Jean-Baptiste oui. Ça c'était (pause) là par exemple... 1937; 1937 je pense. Painchaud : On allait où pour les camps scouts? Provost : Au bord de la rivière Rouge. Il y avait l'abbé Brunet -- sur le terrain de l'abbé Brunet -- il avait un terrain, des abeilles dans ce coin-là je pense. Puis il avait laissé son terrain pour faire du scoutisme. Je me semble toujours que c'est l'abbé Brunet. 551 : (Interruption) Provost : Saint-Jean-Baptiste oui ... Bien, on était sur la rivière Rouge, la rivière aux Roseaux (pas complet) un camp scout à Rivière aux Roseaux aussi, oui. (Interruption) Rivière aux Roseaux ... un autre camp aussi là-bas ... (Interruption) Painchaud : Moi, je me souviens au local scout par exemple d'avoir vu une photo ou enfin d'avoir entendu dire que c'était des scouts de Saint-Boniface qui avaient ouvert la plage Albert. Provost : Bien. Juste après la guerre on a fait des camps là, en 1946. On a fait notre camp -- le premier camp après 1946 c'était fait à plage Albert. Il n'y avait pas de bâtisses si je m'en rappelle. On avait été là pour voir regarder ça si c'était possible -- malgré les malingoins [maringouins] (moustiques) tout ça. Il y en avait des malingoins [maringouins]! En tout cas, on a fait un camp là. Je pense que c'était en 1946 le premier camp qui a été fait à plage Albert là-bas. Je me trompe pas -- je ne sais pas s'il y en a qui s'en rappelle, s'il y en a qu'ils sont allés avant ça, je ne le sais pas. Je ne pense pas. Mais c'est une belle place -- bien, c'est ouvert hein. Painchaud : Est-ce que les scouts avaient un terrain là? Provost : Je pense qu'ils avaient un terrain. 567 : (Interruption) La paroisse plutôt oui. Painchaud : Si on parlait des Louveteaux. Est-ce que vous avez été impliqué dans les louveteaux? Ça date de qui ça? Provost : Non. Je pense madame, je pense que c'était avant moi, je pense. Ça c'est Alfred -- plus tard. Painchaud : Alors les louveteaux ça relevait des (pas complet) ... Maguet : Des guides. 572 : Painchaud : Ça relevait des guides. 573 : Maguet : Oui. C'était toujours (pas complet) Painchaud : Il avait seulement les Éclaireurs puis les Routiers. Provost : Oui. Painchaud : Ah bon! Bien peut-être qu'on (pas complet), ah, bien, une dernière question peut-être là. Les parents? Quel rôle est-ce que les parents ont joué dans le mouvement scout? Est-ce qu'ils étaient impliqués? 577 : Provost : Bien, il y avait, le comité des parents, comme aujourd'hui, le comité des parents pour prendre soin des finances, de la troupe autant que possible. Comme toute autre chose, quelques parents étaient intéressés, d'autres pensaient que le scoutisme, bien que c'était une place pour envoyer les jeunes pour s'amuser. Tandis qu'à maison, on est plus tranquille. Les parents ont jamais beaucoup compris le mouvement scout. Même jusqu'à date aujourd'hui, je pense que la plupart des parents ne comprennent pas, puisqu'ils ne l'ont pas étudié. C'était toujours une difficulté quand même, vous savez, malgré qu'on a eu beaucoup de support de quelques parents qui étaient au courant puis ils aimaient le mouvement. Mais ça toujours été une difficulté avec les parents, comme (pas complet) des jeunes je pense c'est pas mal normal, je pense. Painchaud : Si on parlait des finances, par exemple. Est-ce qu'on avait des tentes ... pour aller camper. Provost : Les premières tentes qu'on a eues Gilles Guillot les a empruntées de l'armée -- «belles tentes» qu'on appelle : en rond -- on a eu ça pour quelques années, même pour plusieurs années je crois. (Pas complet) ne coûtaient rien. 592 : (Pas complet) : Gilles Guillot était dans le militaire. Provost : Il était soldat, militaire à son temps libre. Il a pu convaincre ceux qu'ils étaient en charge des tentes dans l'armée, toujours bien, 594 : ils nous a prêté des tentes pour aller camper (pas complet) on a pas eu de trouble du tout. Painchaud : Est-ce qu'il y avait d'autres activités par exemple, peut-être trouver un peu d'argent pour assurer le fonctionnement. Si vous alliez au camp par exemple l'été est-ce que c'étaient les parents qui fournissaient l'argent pour au moins payer pour. Provost : La plupart oui. Mais la plupart, on faisait le mieux qu'on pouvait. On ramassait peut-être un peu de manger ici, un peu de manger là, des familles pour boucler les finances. C'est pas mal comme ça que ça marché. Painchaud : Puis en fait d'activités à part de ça, encore plus tard il y a eu des semaines scouts. Est-ce qu'on faisait ça? Provost : Non. Pas beaucoup, non. Painchaud : Qu'est-ce qu'il y avait en fait d'activités par exemple, encore là moi je parle à partir de mes souvenirs : dans les années 1950 on participait à la guignolée. Est-ce que ça se faisait dans votre temps ou est-ce que c'était encore des voyageurs qui s'en occupait? 607 : Provost : (Pas complet) . Je crois que -- je me semble 608 : qu'on a participé au (pas complet) . On participe beaucoup comme des démonstrations de paroisses, comme des fêtes ... quelque chose comme ça. 611 : Painchaud : L'affaire des Delard [? Dollard] peut-être? 611 : Provost : Ah oui (pas complet) . Painchaud : Je ne sais s'il y en aurait [a] qui aurait des questions ou des témoignages? Painchaud : Allez-y monseigneur. Assurez-vous qu'on vous entende en arrière parce que peut-être la voix n'est pas claire. 614 : (rire) 615 : Monseigneur : Je pense bien qu'ils m'entendront même si je parle d'ici. C'est que, il a raison lui à propos de l'abbé Lévesque, hein. Tout à fait. Seulement il ne faut pas oublier c'est à Québec qu'on s'est formé ensemble à ce sujet-là. Nous avions formé à Québec nous avons été ici ensemble. C'est mon confrère de classe. Et puis nous nous sommes retrouvés à Québec, moi, j'avais été à Edmonton pour un bout de temps après ça je me suis retourné à Québec. Et puis pendant qu'on était là, on a établi un cercle d'études sociales et là-dedans on a eu le scoutisme. Si bien que quand il est revenu, il avait déjà ça dans l'idée. Il avait déjà été voir des Éclaireurs Canadiens Français à Montréal. On avait eu un Père -- je pense que c'était le Père Bélanger, qui était venu nous donner une conférence au séminaire, ou en séminaire de Québec là-dessus. Ça se passe entre 1927 et 1929. Alors quand il est revenu il avait déjà tout ça, il était bien préparé à ce point de vue-là puis, on sait comment il avait d'initiative. On pense à ces Pee-Wee par exemple. Puis il y a tant d'autres choses. Il y a «inque» une affaire c'est que quelquefois ça lui prenait tellement de temps qu'il n'était pas capable de remplir ses services à la basilique, à la cathédrale puis alors le curé, monseigneur 633 (pas complet) trouvait ça dur, hein! Seulement c'était merveilleux... Painchaud : Alors, monseigneur, vous dites que les premiers contacts de l'abbé Lévesque par exemple c'est du Grand Séminaire, à Québec 1927, 1929. Monseigneur : Oui, 1927, 1929. C'est là qu'on a étudié le scoutisme ensemble. Nous étions un groupe de séminariste qui se sont mis à étudier le scoutisme selon la méthode des Éclaireurs Canadiens Français dont le noyau était à Montréal. On a fait venir un père jésuite de Montréal pour venir nous parler à Québec de ça. 641 : Painchaud : Et c'était quoi le contexte dans lequel on proposait de lancer le scoutisme.
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Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
Colloque sur le scoutisme/guidisme des années 30
https://archivesshsb.mb.ca/media/S1/Audio/W0829-C29.mp3Histoire du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16053
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; Fédération des Scouts de l'Ouest=Association des Scouts du Canada; Conférence de l'Ouest
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974-1975
- Scope and Content
- Communiqués de presse de l'Association des Scouts du Canada.
- Date
- 1974-1975
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; Fédération des Scouts de l'Ouest=Association des Scouts du Canada; Conférence de l'Ouest
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0074
- Item No.
- 0074/1211/63
- Physical Description
- 0,2 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Communiqués de presse de l'Association des Scouts du Canada.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Historiques du scoutisme au Manitoba
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16383
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1964-1977
- Scope and Content
- Textes sur l'histoire des scouts francophones du Manitoba écrits par l'abbé A. Couture. Il y a un texte sur le 1er scout (Eugène Raimbault) et un texte écrit à partir d'entrevues avec René Provost, Marcel Jamault, et Herménégilde Dubé. On trouve aussi des historiques de plusieurs troupes et de leur…
- Date
- 1964-1977
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1195/1
- Physical Description
- 0,3 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Textes sur l'histoire des scouts francophones du Manitoba écrits par l'abbé A. Couture. Il y a un texte sur le 1er scout (Eugène Raimbault) et un texte écrit à partir d'entrevues avec René Provost, Marcel Jamault, et Herménégilde Dubé. On trouve aussi des historiques de plusieurs troupes et de leurs locaux.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Mémoire sur le scoutisme à Saint-Boniface
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16384
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1953
- Scope and Content
- Mémoire préparé pour Mgr Maurice Baudoux qui l'a lui-même présenté au Cardinal Paul-Émile Léger. Ce mémoire portant sur le scoutisme à Saint-Boniface a été préparé par l'abbé F. X. David Roy.
- Date
- 1953
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1195/2
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Mémoire préparé pour Mgr Maurice Baudoux qui l'a lui-même présenté au Cardinal Paul-Émile Léger. Ce mémoire portant sur le scoutisme à Saint-Boniface a été préparé par l'abbé F. X. David Roy.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16734
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- s. d.
- Scope and Content
- Document de travail pour l'expansion du scoutisme.
- Date
- s. d.
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/298
- Original Location
- 12/28
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Document de travail pour l'expansion du scoutisme.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16735
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1962-1974
- Scope and Content
- Création d'unités à Saint-Pierre-Jolys au Manitoba.
- Date
- 1962-1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/299
- Original Location
- 10/11
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités à Saint-Pierre-Jolys au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16736
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités à Somerset au Manitoba.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/300
- Original Location
- 10/12
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités à Somerset au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16737
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1980
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Transcona au Manitoba.
- Date
- 1980
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/301
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Transcona au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16738
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1981
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes au Précieux-Sang à Saint-Boniface.
- Date
- 1981
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/302
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes au Précieux-Sang à Saint-Boniface.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16739
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974-1981
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Norbert au Manitoba.
- Date
- 1974-1981
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/303
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Norbert au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16740
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes dans la Paroisse Saints-Martyrs-Canadiens à Winnipeg.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/304
- Original Location
- 10/15
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes dans la Paroisse Saints-Martyrs-Canadiens à Winnipeg.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16741
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Léon au Manitoba.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/305
- Original Location
- 10/16
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Léon au Manitoba.
- Notes
- Voir aussi le dossier 0073/1205/300
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16742
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Jean-Baptiste au Manitoba.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/306
- Original Location
- 10/17
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Jean-Baptiste au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16743
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Claude au Manitoba.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/306
- Original Location
- 10/17
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Claude au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16744
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1973-1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Lazare au Manitoba.
- Date
- 1973-1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/308
- Original Location
- 10/24
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Lazare au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Projet d'expansion du scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16745
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1974
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Adolphe au Manitoba.
- Date
- 1974
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1205/309
- Original Location
- 10/19
- Physical Description
- 0,1 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Création d'unités scoutes à Saint-Adolphe au Manitoba.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
Le Scoutisme
https://archivesshsb.mb.ca/link/catalogue12282
- Subtitle
- Étude documentaire et Applications
- Author
- Sevin, Jacques P.
- Edition
- Ed. 2
- Material Type
- Livre
- Call Number
- 369.43
- 369.43 SEV
- Rare/Boite 299
- Title
- Le Scoutisme
- Subtitle
- Étude documentaire et Applications
- Author
- Sevin, Jacques P.
- Subject
- Scoutisme -- Histoire
- Scoutisme
- Scouts
- Publisher
- Éditions Spes
- Place
- Paris
- Date
- 1924
- Notes
- BNA - B0184 - No. 07749
- Deuxième édition revue.
- Lettre-préface de S. E. le Cardinal Dubois, Archevêque de Paris. Préface de M. Georges Goyau.
- Comprend une table des matières.
- Edition
- Ed. 2
- Physical Description
- 341 p. ; 19 cm.
- Material Type
- Livre
- Collection
- Collection de la Bibliothèque nationale de l'Archevêché (BNA)
- Call Number
- 369.43
- 369.43 SEV
- Rare/Boite 299
Le scoutisme, école du dévouement
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives16694
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- GMD
- documents textuels
- Date
- 1941
- Scope and Content
- Livre sur le scoutisme publié par le Centre scout de publications.
- Date
- 1941
- GMD
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Association des Scouts du Canada; District de la Rivière-Rouge
- Description Level
- Dossier
- Fonds No.
- 0073
- Item No.
- 0073/1203/258
- Original Location
- 10/37
- Physical Description
- 0,3 cm de documents textuels
- Physical Condition
- Bon état.
- Scope and Content
- Livre sur le scoutisme publié par le Centre scout de publications.
- Access Restriction
- Fermé. Ces documents ne sont disponibles qu'avec l'autorisation des Scouts franco-manitobains. L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.