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Centre du patrimoine, La Société historique de Saint-Boniface
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Mémoire sur les monades. [Regina].

https://archivesshsb.mb.ca/link/archives139111
Fonds / Collection
Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface
Description Level
Document
GMD
documents textuels
Date
[?? août-novembre 1885]
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Date
[?? août-novembre 1885]
GMD
documents textuels
Fonds / Collection
Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface
Description Level
Document
Fonds No.
0075
Reference No.
T52999 à T53001
Creator
Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface Série : Alexandre Taché
Physical Description
f. de documents textuels
Notes
Copie numérisée sur le CD 280.
Access Restriction
Aucune restriction à l'accès.
Reproduction Restriction
L'autorisation du service des archives est requise pour toute publication.
Name Access
Louis Riel
Geographic Access
[Regina]
Signatory
Louis Riel
Full Text
Qu'y a-t-il? Il y a Dieu. Qu'y a-t-il encore? Il y a les choses que Dieu a créées. Les essences des choses créées et possibles ont toujours été. Les essences se composent de «Monades.» Les «Monades» sont d'une tenuité si grande qu'elles sont imperceptibles à nos sens. Les «Monades» sont tendres, douces et polies. Ces trois qualités combinées dans les «Monades» sont le principe de la sensibilité. Les «Monades» sont de deux genres; elles sont, les unes mâles, les autres femelles. Pour une monade mâle, il y a une monade femelle. C'est-à-dire qu'il y a dans les essences autant de monades mâles que de monades femelles. Une monade est une électricité. Des monades sont des électricités. Les monades sont les électricités. Une monade mâle est une électricité positive. Une monade femelle est une électricité négative. Les monades mâles sont plus fermes. En se touchant, leur fermeté même fait qu'elles se repousssent. C'est ce que la science a découvert, lorsqu'elle a constaté que les électricités de même nom se repoussent. Les monades femelles sont plus douces, plus polies plus tendres. Lorsqu'elles viennent en contact les unes avec les autres, leur sensibilité se trouve tellement affectée qu'elles éprouvent d'abord un tressaillement qui se change bientôt en un frémissement. En se prolongeant le frémissement lui-même devient intolérable. C'est alors qu'entre monades femelles a lieu la répulsion. C'est ce que la science a trouvé lorsque l'expérience lui a fait voir que les électricités négatives se repoussent. Les monades mâles et les monades femelles s'attirent. Parce que les monades mâles sont moins douces, moins polies, moins tendres, elles ne poussent pas à bout la sensibilité des monades femelles en les rencontrant. Les monades femelles se trouvent à l'aise à côté d'elles. C'est pour cela qu'elles recherchent les monades mâles. Parce que les monades femelles sont moins fermes, elles ne poussent pas à bout la fermeté des monades mâles, en les touchant. Ainsi les monades mâles conservent un surcroît d'énergie, dans leur contact avec les monades femelles. Ce surcroît d'énergie ou de fermeté leur cause du bien-être. C'est ce qui fait que les monades mâles recherchent les monades femelles. La monade mâle éprouve une première affection en touchant la monade femelle et une seconde affection en étant touchée par elle. Or entre ces deux affections, il y a une différence. La sensibilité lui fait saisir cette différence. C'est là le principe de la jouissance entre les monades mâles et femelles. La monade mâle éprouve une première affection en touchant une autre monade mâle; et elle en éprouve une seconde, en étant touchée par elle. Or entre ces deux affections, il n'y a pas de différence. La sensibilité lui fait saisir ce manque de différence. Et comme en ce cas, la sensation reçue ne diffère pas de sa sensation propre, la monade mâle ne trouve pas de jouissance additionnelle dans ses rapports avec la monade de son genre; elle ne la recherche pas. Les monades sont lumineuses. C'est ce qui est le principe de l'intelligence. La tenuité des monades est le principe de leur extrême mobilité. Leur mobilité est elle-même le principe de leur volonté. Les monades sont d'égale grosseur. C'est le principe de leur liberté. Les monades sont tenaces des impressions, c'est ce qui constitue en elles le principe de la mémoire. Les monades sont de deux sortes. Les unes sont actives et les autres passives. Les monades passives ont toutes les propriétés des monades actives mais à un degré fort inférieur. Chaque monade active a une monade passive qui est à elle en propre. Et dont elle fait ce qu'elle veut. Les monades actives constituent les essences actives. Les essences actives sont d'un nombre infini. Les monades actives qui composent chaque essence sont elles-mêmes infiniment nombreuses. Chaque monade a son éclat et celui qu'elle reçoit d'une autre monade. Or entre ces deux clartés, il y a une différence que la sensibilité leur fait saisir. C'est le principe de la vue. Chaque monade vibre en agissant. Or entre sa vibration propre et celle qui lui arrive il y a une différence. La sensibilité lui fait saisir cette différence. C'est là le principe du toucher. Chaque monade en contact avec une autre, sonne; or entre le son qu'elle rend et celui qu'elle reçoit il y a une différence que la sensibilité lui fait saisir. C'est là le principe de l'ouie. Chaque monade a un parfum. Entre son parfum propre et celui qui lui arrive il y a une différence que la sensibilité lui fait saisir. C'est là le principe de l'odorat. Chaque monade a une saveur. Or entre sa saveur propre et celle qui lui arrive, il y a une différence que la sensibilité lui fait saisir. C'est là le principe du goût. Les modules ont de l'affinité les unes pour les autres. C'est le principe de l'amour. Les essences ont les unes pour les autres une attraction dont la force est au-dessus de toutes les autres forces, c'est là l'indivisibilité. Les essences sont mariées ensemble d'une manière si intime et en proportion parfaite. C'est ce qui fait qu'elles sont unes mais leur unité est infinie. Je ne touche ici qu'en effleurant, pour ainsi dire, à ce sujet des essences primordiales. Je voudrais pouvoir exposer cette révélation dans toute sa beauté!! Si Dieu dont la puissance est infinie daigne venir merveilleusement à mon secours... comme j'en ai la confiance inébranlable; et si notre saint Père le Pape à qui je soumets par l'entremise de Monseigneur, tout ce que j'écris, me permet de continuer; je tâcherai avec sa sainte bénédiction, d'achever. Car ma mission est aussi d'expliquer l'existence de Dieu la création et la plan même de la création, mais l'obéissance à l'autorité de l'église ayant continuellement rapport à ma sanctification, ma mission consiste avant tout à obéir... Louis «David» Riel.
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