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Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface
- Fonds / Collection
- Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface
- Description Level
- Fonds
- Document Type
- documents textuels
- Date
- 1818 à 1973 : surtout 1860 à 1965
- Scope and Content
- Cette série contient les grands livres dans lesquels sont enregistrés quotidiennement les transactions monétaires effectuées par la Procure. On y trouve aussi des journaux auxiliaires comme des cahiers de messes et des registres de salaires. Une très grande partie de cette série est composée d'acte…
- Date
- 1818 à 1973 : surtout 1860 à 1965
- Document Type
- documents textuels
- Fonds / Collection
- Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface
- Description Level
- Fonds
- Fonds No.
- 0075
- Series
- Procure
- Item No. Range
- Boîtes 156 à 253 et 20 boîtes non numérotées.
- Documents reliés : registres R1 à R122
- Physical Description
- 1310 cm de documents textuels
- 423 cm de documents reliés
- Extent in Metres (m)
- 1310 cm
- History / Biography
- Le 16 juillet 1818, les abbés Joseph-Norbert Provencher (1787-1853) et Sévère Dumoulin (1793-1853) et le séminariste Guillaume Edge (né en 1792) arrivent à la colonie de la Rivière-Rouge. Selon les instructions de Mgr Plessis, l'objectif premier de Provencher doit être l'évangélisation des Autochtones. Toutefois, il cherche d'abord à asseoir sur des bases solides la mission à Saint-Boniface, à assurer le ministère auprès des Métis et des Canadiens français des environs, à construire une église, à favoriser le développement de l'éducation et à administrer l'exploitation de la grande concession de terre donnée par le Comte de Selkirk qui devait contribuer en partie au financement de la mission. En effet, Selkirk avait donné à l'Église catholique environ 10 000 acres de terres par carreaux de 80 acres. Un nouvel arpentage de ce territoire en 1878 augmentera ce chiffre aux environs de 14 762 acres. Plus tard, la Compagnie de la Baie d'Hudson fera aussi cadeau au diocèse de plusieurs lots de rivière dans les paroisses de Saint-Boniface, Saint-James et Saint-John. Dès sa création en 1847, le diocèse de Saint-Boniface qui s'étend alors des Grands Lacs jusqu'aux Montagnes Rocheuses et du Nord-Ouest jusqu'à certaines régions des États-Unis, est donc l'un des plus grands propriétaires terriens du territoire. Cependant, à ses débuts, la situation financière de l'Église dirigée par Mgr Provencher est précaire et dépend presque entièrement de la chasse au bison et du bon vouloir de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Elle doit financer la construction d'églises, d'un évêché et d'écoles en plus d'assurer la survie de ses prêtres et paroissiens. Il semblerait que les finances des missions catholiques de l'Ouest aient alors été sous la responsabilité de Provencher lui-même. En 1824, le troc qui avait jusque-là dominé l'économie de la colonie, fait place au paiement en numéraire suite à la mise en circulation de billets par la Compagnie de la Baie d'Hudson. La situation financière de l'Église de Provencher s'est, de plus, quelque peu améliorée grâce à l'exploitation d'une partie des terres accordées par Selkirk. En 1830, Provencher se rend au Bas-Canada afin d'y récolter des fonds pour la construction d'une église de pierre. Il inaugure ainsi ce qui deviendra une longue tradition de campagnes de souscription visant à financer les activités de l'Église catholique de l'Ouest. En 1830, il obtient aussi le soutien financier de l'Association de la Propagation de la Foi de Lyon. Ces fonds servent surtout aux nombreux projets de construction de Provencher. De plus, à partir de 1843, on commence à percevoir la dîme plus ou moins régulièrement. Puis, après 1846, l'augmentation de la population oblige la création d'un plus grand nombre de paroisses. Il semblerait que le successeur de Provencher, Mgr Alexandre-Antonin Taché, soit aussi resté responsable des finances de ce qui devient l'Archidiocèse de Saint-Boniface en 1871. Il retient toutefois l'assistance d'un économe qui s'ajoute aux employés de la chancellerie. Car si Taché doit aussi veiller au financement de divers projets de construction, il doit de plus financer l'expansion des missions ainsi que leur approvisionnement. Il veille en outre sur le développement de l'éducation et sur l'administration des biens temporels du nombre toujours croissant de paroisses catholiques. De plus, entre 1858 et 1877, par l'entremise de ventes ou d'échanges, l'Église catholique de Taché fait l'acquisition de toutes les terres de la pointe nord de Saint-Boniface à l'exception d'environ 15 acres appartenant à Angélique Larence. En 1883 on commence à vendre les terres à même ce qu'on appelait la Seigneurie (ou officiellement la Roman Catholic Mission Property), composée des terres offertes par Selkirk. Ce territoire s'étend à 15 kilomètres de ce qui sont aujourd'hui les rues Portage et Main. Il inclut le parc industriel de Saint-Boniface, les quartiers résidentiels de Saint-Boniface - est, Tissot, Dufresne, Archwood, Parc Windsor, Parc Niakwa, Place Niakwa, Southdale, Island Lakes et le Parc Southland. La vente et la gestion de ces terres retiendra l'attention de l'économe puis du procureur pendant plus de la moitié du vingtième siècle. C'est qu'en plus, à partir de 1880, Taché, puis Mgr Adélard Langevin, achètent des terres dans l'Ouest dans le but d'établir une chaîne de communautés francophones. C'est aussi sous la direction de Langevin que l'administration de l'archidiocèse va connaître d'importantes transformations. Administrateur expérimenté, Langevin crée des directions divisants les diverses fonctions de la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface. Il crée donc ainsi la Procure qui est placée sous la direction d'un procureur. La Procure veille aux finances de l'administration, de l'entretien et des activités de la Corporation archiépiscopale de Saint-Boniface. Elle veille aussi aux finances d'organismes dirigés par l'Archevêché, elle gère les successions des prêtres du diocèses ainsi que celles de plusieurs paroissiens, et prête de l'argent et du matériel ou loue des terres aux habitants de son territoire. La Procure veille aussi au financement de plusieurs procès dans le cadre de la Question scolaire du Manitoba. Comme le stipule le Droit Canon, bien que l'évêque ait le droit d'organiser l'administration de son diocèse comme il l'entend, il demeure l'ultime responsable de la gestion des biens temporels. Durant les années 1930, sous l'administration de Mgr Arthur Béliveau et de ses coadjuteurs Émile Yelle et Georges Cabana, on met en place un mouvement d'Action catholique spécialisée dans l'Archidiocèse de Saint-Boniface financé par la Procure. Elle finance aussi le développement de services paroissiaux cherchant à christianiser les loisirs durant les années 1940. À partir des années 1970, alors que les gouvernements s'impliquent de plus en plus dans l'offre de services sociaux, la Procure se consacre davantage au financement d'organismes de charité. Durant les dernières années, c'est-à-dire sous l'administration de Mgr Antoine Hacault, la Procure doit aussi superviser la fermeture de plusieurs paroisses et églises de l'Archidiocèse. Elle veille donc à la gestion des ressources immobilières, au financement des activités de l'Église et de diverses oeuvres diocésaines. Elle gère aussi les finances des paroisses catholiques de l'Archidiocèse de Saint-Boniface.
- Les procureurs sont : Urgèle Poitras o.m.i. (1894-1897)
- Jean-Baptiste Beaudin o.m.i. (1898-1899)
- Gabriel Cloutier (1900-1905)
- Arthur Béliveau (1906-1913)
- Joseph-Victor Joubert (1914-1918)
- Léonide Primeau (c1919-1947)
- Joseph-Zacharie Robert (1948-1967)
- Walter J. Szumski (1968-c1988)
- Georges L. Damphousse (c1991-présent)
- Acquisition Source
- Le 14 décembre 1860, l'incendie de la cathédrale détruisait la presque totalité des documents. Seuls quelques documents originaux ont survécu et se trouvent dans la documentation pré 1860, soit des lettres d'évêques, de missionnaires et de voyageurs, d'engagés ou d'employés actifs dans la traite des fourrures et une partie du registre sacramentel (tous les actes de 1825, une partie de ceux de 1829 et de 1830, un acte de 1831, tous ceux de 1832, la plupart de ceux de 1833, et presque tous ceux de 1834). Les évêques Alexandre Taché et Adélard Langevin ainsi que d'autres ont cherché à acquérir dans les archives des copies de documents pour combler le vide créé par l'incendie de 1860 et reconstituer d'une façon les archives du diocèse. À cette fin, l'abbé Alexandre De Foy consacra de son temps à cette tâche. Un premier projet de traitement des archives a été réalisé probablement dans les années 1930. Les documents des années 1818 à 1902 ont fait l'objet de ce projet. Dans les années 1970, un nouveau projet de traitement des archives a été réalisé. (Voir Fonds Lionel Dorge, chemise 25). Les archives sont principalement classées en ordre chronologique.
- Custodial History
- Des copies de documents ont été faites à différentes reprises tout au long de l'existence de la Société historique de Saint-Boniface à l'occasion de publications telles que les premiers Bulletins de la Société historique de Saint-Boniface et de recherches par l'abbé Pierre Picton ou dans le cadre du projet d'histoire de Saint-Boniface. En mai 1998, la Société historique de Saint-Boniface recevait le dépôt d'une importante partie des archives historiques de la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface comprenant les documents des périodes des évêques Norbert Provencher, Alexandre Taché, Adélard Langevin, Arthur Béliveau et Maurice Baudoux. En 1998, suite à la construction du Centre du patrimoine, la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface signait un contrat avec la Société historique de Saint-Boniface pour le dépôt de ses archives dans le nouveau centre. Une importante partie de ses archives ont été versées en 1998-1999.
- Scope and Content
- Cette série contient les grands livres dans lesquels sont enregistrés quotidiennement les transactions monétaires effectuées par la Procure. On y trouve aussi des journaux auxiliaires comme des cahiers de messes et des registres de salaires. Une très grande partie de cette série est composée d'actes notariés documentant la vente, l'achat et la location de terres et d'équipement gérés par l'Archevêché ainsi qu'une série de documents traitant des successions non seulement de prêtres de l'archidiocèse, mais aussi de divers paroissiens ou amis tels George Deschambault ou Valérie Mousseau par exemple. Les actes notariés sont organisés dans l'ordre des numéros de transactions tels qu'assignés par la Procure. On trouve aussi dans cette série des inventaires de lots appartenant à la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface et des documents traitant de la gestion de ses ressources immobilières. Il est donc possible de retracer l'histoire d'un lot à travers cette série. Celle-ci contient en outre des rapports financiers d'un grand nombre de paroisses, des livrets de banque, des registres d'investissements et des documents traitant des transactions entre la Procure et divers individus ou organismes tels les Soeurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, les Soeurs de la Charité, le Collège de Saint-Boniface ou le gouvernement des États Unis par exemple. On retrouve aussi dans cette série plusieurs registres traitant des écoles catholiques du Manitoba ainsi que des écoles industrielles de l'Ouest. La série contient en outre des polices d'assurance ainsi qu'une entente avec la Canada Life Assurance Co. pour le financement de la construction de la Cathédrale de Saint-Boniface. Y sont aussi compris des contrats entre la Procure et diverses compagnies de construction. Cette série comprends aussi des documents traitant de la faillite et de la vente de la compagnie West Canada Publishing. On y trouve aussi des laisser-passer de chemin de fer et de pont, des recensements, des registres concernant l'Action catholique et des comptes du Grand Séminaire. De plus, plusieurs documents concernent les campagnes de souscription effectuées par la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface, principalement les campagnes de la Part-à-Dieu. On peut aussi y trouver un grand nombre de correspondance traitant des comptes acquittés et reçus de l'économat, des consultations sur les propriétés, ou de l'approvisionnement des missions. On y trouve aussi des lettres concernant les séminaristes, la vente du livre Vie de Mgr Taché, des successions, les assurances, les transactions de terres et les campagnes d'expansion des crédits paroissiaux. Cette série comprend aussi les livres aux lettres de la Procure. En fait, cette série documente les activités principales de la Corporation archiépiscopale catholique romaine de Saint-Boniface et le rôle crucial qu'elle a joué dans le développement de l'Ouest canadien. Cette série est divisée en 15 sous-séries : Actes notariés, Journaux comptables, Taxes, Livrets de banque, Investissements, Comptes particuliers, Rapports financiers, Gestion des ressources immobilières, Assurances, Construction, Manuel de gestion, Affaire West Canada Publishing, Campagnes de souscription, Correspondance et Divers.
- Access Restriction
- Aucune restriction à l'accès.
- Physical Condition
- Bon état.
- Finding Aids
- Un inventaire détaillé d'une partie des dossiers, à savoir les actes notariés, existe dans la base de donnée InMagic. Un répertoire numérique simple est disponible pour les autres documents.
- Related Material
- Fonds Henry Fisher et George Deschambault - on y trouve une partie des documents traitant de la succession de George Deschambault.
- Fonds Gabriel Cloutier - on y trouve une partie des documents traitant de sa succession.
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