Emmanuel Maguet et Isabel Maguet (née Donaldson)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31023
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 22 janvier 1978
- Scope and Content
- Entrevue avec Emmanuel Maguet - 81 ans - Canadien Français, né en France; et Isabel Maguet, née Donaldson - 66 ans - Canadienne Française, née en Ecosse. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Charles au Manitoba. M. Maguet parle de son arrivée au Manitoba à partir de la France ainsi que…
- Date
- 22 janvier 1978
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS01181
- File Name
- BS01181.mp3
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language(s)
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Emmanuel Maguet - 81 ans - Canadien Français, né en France; et Isabel Maguet, née Donaldson - 66 ans - Canadienne Française, née en Ecosse. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Charles au Manitoba. M. Maguet parle de son arrivée au Manitoba à partir de la France ainsi que de l'accumulation de terres de sa famille à travers le 20e siècle. Il discute longuement des différentes méthodes agricoles dont il s'est servi et des différents produits de ses plusieurs terres, en passant par les différentes machines de battages et les conditions de travail des engagés sur son terrain ainsi que sur d'autres. M. Maguet et Henri Létourneau ont de très bonnes mémoires des différents évènements météorologiques des années passés, ils se rappellent ensemble les différentes épreuves qu'ils ont survécus sur leurs fermes respectives. Finalement, les deux hommes parlent de l'économie locale du Manitoba et la vie religieuse à Sainte-Rose. L'introduction de Mme. Isabel Maguet suit, elle parle de son arrivée au Manitoba et de ses origines écossaises. Malgré cela, elle témoigne d'une force de caractère impressionnante en contant maintes histoires de la ferme et de sa carrière d'enseignement. Puis, elle discute de sa famille brièvement avant que M. Maguet ne chante une chanson francophone traditionnelle. À la fin de l'entrevue, Henri Létourneau conte encore plus d'histoires qui ont été partagés avec lui lors d'un souper à Saint-Charles avec les Maguet. Il dit qu'il continuera d'en raconter alors que l'enregistrement se termine.
- Description Originale:
- Originaires de Sainte-Rose-du-Lac, Manitoba
- Entrevue avec Emmanuel Maguet - 81 ans - Canadien Français, né en France;
- et Isabel Maguet, née Donaldson - 66 ans - Canadienne Française, née en Ecosse.
- Notes
- Copie sur le CD968 (B) et CD969 (A).
- Geographic Access
- Saint-Charles, Manitoba
- Sainte-Rose-du-Lac, Manitoba
- Saint-Eustache, Manitoba
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Original Location
- LET 47
Audio Tracks
Emmanuel Maguet et Isabel Maguet (née Donaldson)
Emmanuel Maguet et Isabel Maguet (née Donaldson)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01181.mp3
Introduction de M. Emmanuel Maguet. Il parle de sa vie d'agriculteur, de son arrivée à Sainte-Rose depuis la France et de ses premiers souvenirs du Manitoba. Il cite que plusieurs nobles français sont arrivés après lui, la plupart sont partis après la première guerre mondiale. Il cite les noms de nobles qui sont retournés en France, il n'en connaît pas qui sont restés au Manitoba. M. Maguet parle ensuite de son éducation au Manitoba, faite par des soeurs de France.
bretagne; étalons; lyon; saint charles
M. Maguet affirme qu'il a hérité sa terre de son père, ils l'ont achetés directement, sans avoir à passer par le système des homesteads. M. Maguet a dû défriché tout le terrain avec sa famille. Il ne peut pas compter précisément combien d'âcres qu'il a précisément. M. Maguet précise qu'avec le temps, il a pu acquérir de plus en plus de terres.
grande dépression
M. Maguet remarque qu'il y a encore des Maguet qui demeurent à Sainte-Rose. Il discute de la qualité de sa terre et de ses récoltes par la suite, il explique qu'il a garder des vaches qu'il a dû laisser aller plus tard puisque c'était trop onéreux. Henri Létourneau décrit ensuite les pratiques de l'agriculture à Saint-Eustache et en Saskatchewan. Les deux hommes parlent ensuite des "Chardons jaunes," ils remarquent qu'aujourd'hui la qualité des chardons a grandement diminué. M. Maguet précise que son père est venu visité la terre avant de l'acheter, et a participé à une récolte.
avoine; battage; bétail; blé; foin; orge; sainte rose; vaches
histoire de l'agriculture; history of agriculture
M. Maguet affirme que sa famille a payé ses deux terres bien trop chères. Ils ont payé 3200$ en 1908 pour ces dernières. En 1918, la famille s'est permis un moulin à battre qui s'alimentait de vapeur. M. Maguet décrit ensuite les différents rôles et titres des travailleurs qui s'occupaient du moulin. Henri Létourneau remarque qu'aujourd'hui, tous ces emplois coûteraient extrêmement chers. M. Maguet explique que souvent, sa famille voulait embaucher des gens qui vivaient à proximité de leur ferme.
battage; chevaux
histoire du travail; history of labour
M. Maguet dit qu'il s'est marié plutôt tard dans sa vie, à 51 ans. Il dit qu'il attendait de trouver quelqu'un de solide avant de se marier, il trouve que sa femme l'est plutôt. Puis, il confirme qu'il gardait tout simplement des poules pour avoir des oeufs. M. Maguet précise ensuite qu'il a adopter quelques enfants, certains travaillent sur la ferme tandis qu'un seul travaille en ville.
noces; volaille
M. Maguet explique qu'en 1935 il y a eu beaucoup de pluie. Cette année, il construisait sa maison et a beaucoup souffert à cause de la rouille. Aucun des grains ne supportaient la rouille d'après lui. Henri Létourneau explique qu'en 1926 il y a eu tant de pluie à Saint-Eustache que les fermiers durent mettre feu à tous leurs champs. Les deux hommes parlent d'un travailleur qui a travaillé à Sainte-Rose comme à Saint-Eustache. Puis, M. Maguet affirme que la plus longue "run" de battage qu'il a fait a duré 28 ou 29 jours. Il explique la méthode utilisée par sa famille pour battre le grain.
avoine; orge; saint eustache; sainte rose; treffle
histoire de l'agriculture; history of agriculture
Henri Létourneau parle de l'école Saint-Bernard dont il a entendu parler. M. Maguet dit en avoir entendu parler lui aussi, il affirme qu'il avait une terre à un quart de mile de Saint-Bernard qui était plutôt bonne. M. Maguet décrit ensuite le parcours académique de ses enfants, certains sont allés au Collège de Saint-Boniface et d'autres à Gravelbourg. Il souhaitait bien que ses enfants apprennent le français.
otterburne; saint bernard; sainte rose
M. Maguet confirme que les travailleurs qui venaient travailler pour un fermier s'attendaient à se faire nourrir sur place. Il affirme que les femmes se levaient souvent à 4h30 afin de préparer le déjeuner pour les hommes qui travaillaient dans le champ. M. Maguet stipule que les journées de battage pouvaient durer jusqu'à quatorze heures. Puis, il admet que personne ne suivait la loi sur le nettoyage de l'équipement puisque c'était trop de travail. M. Maguet trouve ensuite que l'année des sauterelles.
ferme
histoire du travail; history of labour
M. Maguet stipule qu'il n'a pas eu trop de difficultés avec les chardons jaunes. Il dit avoir vu d'autres fermiers souffrir sous le poids des chardons, certaines municipalité obligeaient les fermiers de labourer leur champs afin de les éviter. Puis, M. Maguet énumère les différentes graines que les fermiers cultivent dans les parages.
abeilles; cultivateur; herse; mauvaises herbes; moutarde; sainte rose; sarrasin
M. Maguet affirme qu'on pouvait avoir entre 4$ ou 5$ par jour à travailler dans les champs. Il décrit ensuite une expérience de travail qu'il a eu lors d'un "run" de battage. Il raconte ensuite quelques histoires de travail comiques. Henri Létourneau, explique ensuite que la chaleur de l'été lors des battages pouvait être terrible. M. Maguet conte une histoire d'un homme qui a dû rentrer chez lui après deux jours puisqu'il ne pouvait pas supporter les conditions de travail.
histoire du travail; history of labour
M. Maguet explique qu'il a assisté à une bagarre entre un anglais et un allemand sur son champ. Henri Létourneau se rappel d'une histoire de battage lui aussi. M. Maguet dit, par la suite, que les Métis ne s'occupaient pas très bien de leurs chevaux.
fourches
metis; métis
M. Maguet dit qu'il se situait à sept miles du village, il allait donc à la messe en voiture. Avec le temps le trajet s'est raccourci. Il explique que parfois, il faisait le voyage à pied et à jeun avec sa mère. Le premier met de la journée était donc le dîner. Ensuite, M. Maguet affirme que le sermont était donné en latin, en français et en anglais à Sainte-Rose. Les deux hommes se disent ensuite que les francophones sont trop gentils, ils devraient demander le service en français avec plus de ferveur, comme les anglophones.
communion; sainte rose
M. Maguet explique qu'ils n'ont pas produit de crème longtemps sur leur ferme. Henri Létourneau parle ensuite de son expérience dans une crèmerie, il stipule qu'aujourd'hui il n'y a pas beaucoup de beurre produit au Manitoba. Il trouve que c'est la faute du gouvernement, M. Maguet est d'accord. Puis, les deux hommes disent que c'est impossible de débuter une ferme aujourd'hui.
beurre
M. Maguet raconte qu'en 1926-27 il a eu beaucoup de difficultés avec la neige. Il était coincé trois semaines dans une petite cabane avec ses frères en novembre. Henri Létourneau conte qu'il entendait les différents chemin de fer différemment en fonction du vent qui soufflait.
paille; steamer
Introduction de Mme. Isabel Maguet. Elle parle de sa naissance, de son arrivée au Manitoba lorsqu'elle était jeune fille et de son mariage. Elle affirme que c'était le coup de foudre avec son mari. Elle a dû apprendre le français une fois arrivée au Manitoba. Tous parlent ensuite de leurs compétences en différentes langues celtes puisque Mme. Maguet est originaire de l'écosse.
cornwall; protestante; sainte rose; trottier; winnipeg
Mme. Maguet précise qu'elle a entendu dire que la cornemuse fut créé après qu'un irlandais ait marché sur un chat par hasard. Ce dernier l'aurait passé à l'écossais, "qui ne comprend toujours pas la blague."
bagpipe
Mme. Maguet dit qu'elle n'aime pas trop la vie sur la ferme, même si elle aime bien la nature. L'isolation pendant l'hiver était particulièrement difficile d'après elle. Elle stipule que les femmes ont toujours du travail à faire sur la ferme. Puis, elle affirme qu'elle et son mari ont adopté une petite fille métisse, mais qu'ils n'ont pas eu de filles biologiques. De plus, elle confirme qu'elle a commencé à apprendre le français à 16 ans, une fois arrivée à Sainte-Rose son français commença à s'améliorer rapidement. Henri Létourneau conte ensuite une histoire sur sa tante anglophone qui a appris le français.
hp sauce; sainte rose
Mme. Maguet affirme qu'elle travaillait souvent avec son mari dans le champ. Elle raconte qu'une fois un grand appareil très lourd est tombé sur son mari, grâce à l'aide d'un homme engagé elle pu le sortir de là. C'est elle qui s'occupa de la ferme pour le reste de la récolte étant donné que son mari était à l'hôpital. Mme. Maguet raconte ensuite qu'on la sous-estimait toujours, même si elle était la présidente de la ligue des femmes catholiques. Henri Létourneau explique ensuite qu'il n'aime pas trop traiter avec les vaches, M. Maguet se joint à la conversation et ajoute quelques exemples. Finalement, Mme. Maguet remarque qu'elle était bien contente, elle a travaillé plusieurs emplois.
cochons; eugène leclair; père paquette; taureaux; vaches; volaille
histoire du travail; history of labour
Mme. Maguet explique comment elle et son mari ont obtenu leur maison à Saint-Charles. Puis, la conversation passe au progrès technologique des dernières trente années. Henri Létourneau stipule que les oiseaux ne se trouvent plus en campagne à cause des pesticides.
pigeons; saint charles; sainte rose
Mme. Maguet précise que son nom de famille est "Donaldson," en provenance de l'écosse. Elle lamente la perte d'un document signé par la reine Élisabeth d'Angleterre adressé à sa famille, qui les envoyait en Irlande pour "harass" les irlandais. Henri Létourneau demande ensuite au vieux couple si l'un deux peut chanter une chanson traditionnelle.
royaume-uni
chant; song
Henri Létourneau raconte des histoires que M. Maguet lui a raconté le soir d'avant, après la fin de l'entrevue, lors d'un souper chez lui. M. Maguet lui a expliqué qu'il avait embauché un couple "d'indiens." Mme. Maguet a raconté qu'ils chantaient de joie souvent mais, qu'ils volaient son maïs. Puis, plusieurs histoires sur un homme nommé "paquenaude" ont été racontés.
baie saint paul; mckenzie; mennonites; pigeon lake; poplar point
metis; métis; premières nations -- canada