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Interview avec Charles Lavack
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 19 novembre et 15 décembre 2014
- Scope and Content
- Cette interview de Charles Lavack par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant les médias et l'industrie culturelle au Manitoba français. Charles grandit à Sainte-Anne-des-Chênes et passe quelques années très formatrices au Petit Séminaire à Saint-Boniface. B…
- Date
- 19 novembre et 15 décembre 2014
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale des médias et de l'industrie culturelle
- Reference No.
- W0754 et W0755
- Creator
- Intervieweur : Bernard Bocquel
- Physical Description
- document sonore : format wave; 2 h et 6 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'immigration dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Custodial History
- CE SOMMAIRE FAIT L'OBJET D'UNE RESTRICTION DE 5 ANS.
- Scope and Content
- Cette interview de Charles Lavack par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant les médias et l'industrie culturelle au Manitoba français. Charles grandit à Sainte-Anne-des-Chênes et passe quelques années très formatrices au Petit Séminaire à Saint-Boniface. Bien que certains aient pu vouloir contrarier sa vocation de cinéaste, sa persévérance lui a permis de prendre sa place dans le milieu. D'abord à l'ONF il apprend les clés du métier. Puis il travaille pour CBC, jusqu'aux coupures de 1985. Il s'impose dans le métier comme directeur photo. Il travaille à Vancouver lorsque, aux débuts des années 90, la Société des communications cherche des moyens pour des cinéastes puissent exprimer la réalité franco-manitobaine. Au début de sa vingtaine, Charles découvre les films de l'abbé Rivard, cinéaste pionnier de la vie canadienne-française. Le travail du prêtre a considérablement marqué son envie de devenir à son tour un cinéaste désireux de documenter son monde manitobain français. Ainsi dans la première moitiée des années 90, il devient une des forces motrices derrière la fondation des Productions Rivard. En 2013, son partenaire Louis Paquin rachète sa part dans la compagnie. La propre compagnie de Charles s'est toujours appelée Tilt Productions. Un texte sur les fondateurs des Productions Rivard a été publié dans le livre CKSB, la radio du Petit-Canada (Édition du blé, 2006). Dans la famille, l'éducation était «absolument valorisée». La famille a le magasin général à Sainte-Anne-des-Chênes. La mère se consacre entièrement à sa progéniture. Elle était «trop occupée avec ses enfants». L'école à Sainte-Anne se passe en anglais et en français. «J'ai eu des bons profs. Il y avait une bonne atmosphère sur le côté des arts. Il y avait beaucoup de théâtre, en pralllèle avec les sports». Son premier contact avec le théâtre a lieu vers l'âge de 7 ou 8 ans. «En 9e année, il est allé au Petit Séminaire; il voit qu'il y avait «encore plus de théâtre au Collège de Saint-Boniface». Il découvre aussi le Cercle molière. La présence de Charles en ville permet «un échange d'idée entre Saint-Boniface et Sainte-Anne». Alors qu'il est en 11e année, il s'organise du théâtre à Sainte-Anne. Il développe «un intérêt pour le côté électronique». «J'ai toujours aimé les images, la technique, la création. On a commencé à faire des vues». À cette époque, il prend des cours privés en photo avec Lennox Harris. Après la fin de sa 12e année, il fait demande pour suivre des études en photo à Red River Community College. Il s'est fait dire que la photo n'était pas du tout son domaine. Alors il prend des cours sur la technologie électronique. Un programme intensif de deux ans au Red River. En 1980, il est donc employé de CBC avec l'entente de recevoir 48 heures de préavis afin qu'il puisse aussi travailler sur des projets privés. Il vit un déchirement entre Winnipeg et Montréal. Donc à partir de 1985, il se dirige du côté du privé. «Je développe ma compagnie. J'ai commencé à produire une série de vignettes sur la communauté francophone». Il fait son montage à l'ONF. C'était le début de son côté production, directeur photo et réalisateur. Viennent ensuite des projets de longs métrages auxquels il participe à la pige. Il souligne «toute l'importance de pouvoir s'exprimer et de partager». «De faire des images, de comprendre ces images». Il évoque son travail dans les documentaires du début des années 1990: «Tu tournes, tu rentres dans leur quotidien». Et ce futur, comment l'entrevoit-il? Il souligne que le moteur des changements, «c'est la technologie. C'est une affaire de différentes manières de recevoir le contenu». «Je trouve ça excitant. Je vois un paquet de monde qui embarque. Ces gens-là vont aider à garder l'intérêt et assurer la continuité. Dommage qu'il n'y ait plus l'ONF. «On a de bonnes possibilités. Il y a des changements dans le côté production, diffusion, technologique». Reste à savoir comment l'ensemble va se restructurer. «Moi je développe des projets et je tourne, je viens de finir un long métrage cet été. Je continue dans mon domaine».
- Notes
- CE SOMMAIRE FAIT L'OBJET D'UNE RESTRICTION DE 5 ANS.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Finding Aids
- Un sommaire de l'interview a été produit par l'intervieweur.
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