Interview avec Bernard Bocquel
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives190574
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 30 juin 2016
- Scope and Content
- Cette interview de Bernard Bocquel par Wilgis Agossa a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'immigration au Manitoba français. Bernard est venu au monde en Allemagne, d'une mère Allemande et d'un père Français. Il parle un peu de sa vie professionnelle en définissant le j…
- Date
- 30 juin 2016
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale sur l'immigration
- Reference No.
- W0697
- Creator
- Intervieweur : Wilgis Agossa
- Physical Description
- document sonore : format wave; min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'immigration dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de Bernard Bocquel par Wilgis Agossa a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'immigration au Manitoba français. Bernard est venu au monde en Allemagne, d'une mère Allemande et d'un père Français. Il parle un peu de sa vie professionnelle en définissant le journaliste comme «un missionnaire laïc». Son père, Roger Bocquel, militaire il vient au monde en 1926. Son grand-père Joseph Bocquel avait fait trois ans de services militaires avant de se retrouver pendant quatre ans dans une guerre mondiale. Il parle du parcours de son père qui «n'a pas d'adolescence non plus. Il ne connait que la guerre». Il est devenu météorologue. Il parle brièvement de la rencontre de son père avec sa mère et de la naissance de sa soeur en 1949. Il avait un lien très particulier avec sa mère qui est décédée quand il avait 18 ans. «Mon sentiment d'appartenance c'est là où je suis né». Il parle aussi du fait que dans cette Allemagne dans laquelle il est né, sa famille Allemande l'a toujours en partie considéré comme un Français; «donc n'appartenant pas vraiment là, et puis du côté Français ben on était dans l'invisibilité». Il revient plus en détail sur l'historique familial. Il parle de son grand-père «que je n'ai jamais connu» du cimetière et d'autres aspects marquant de sa famille. Il parle de l'éducation, son éducation. Il parle brièvement de son contact avec La Liberté (12 ans) et enchaîne sur son parcours de pigiste à CKSB. Il parle de la proposition qui lui a été faite par Michel Boucher d'écrire un livre sur les 50 ans de CKSB; le livre s'appellera Au pays de CKSB. Bernard parle du processus et des concours de circonstance qui l'ont conduit au Canada. Quand tout a été finalisé, il se rend compte que sa vie venait de basculer. «En quittant la cour de la caserne j'avais le sentiment ferme que ma vie allait être au Manitoba. Je suis arrivé au Manitoba le 21 novembre 1977». Il parle de l'état de La Liberté à son arrivée. Un journal qui pour lui «n'allait pas bien». Il explique le procédé pour faire le titre ainsi que de l'évolution du journal. Il rend hommage à Manuel Jarin qui était à ce moment le gérant de la Vieille Gare. «Manuel Jarin a été mon ange gardien canadien. C'est lui à un moment donné m'a obtenu une prolongation de mon statut de coopérant sur les 16 mois. Un truc impossible!». Il explique comment il a pu continuer à rester au Canada. «Je n'ai jamais eu la moindre fierté de dire dans ce pays que j'étais journaliste. Absolument pas!». Il continue de raconter son expérience de La Liberté. Devenu rédacteur en chef, ses objectifs, défis... Il parle des défis du journal. Il parle aussi de son licenciement. Il parle de son acquisition de sa maison en 1980 à 23 000 $. Manuel l'aide à organiser son immigration car en ce moment son permis de travail arrivait à expiration. Bernard parle aussi du rôle joué par Gérald Clément dans son processus pour obtenir la résidence permanente. «Je me suis retrouvé immigrant reçu». Il parle du rôle joué par Raymond Hébert comme chroniqueur à La Liberté. Il parle de son retour à La Liberté après un passage à Radio-Canada. Il parle aussi de la réorganisation à l'intérieur du journal. Il parle de son départ de La Liberté après son temps et du recrutement de son remplaçant. Il parle de l'attente des gens par rapport au journal. Il parle de la façon dont il a vécu son arrivée au Manitoba. «Je n'ai pas bien vécu du tout». Il explique qu'il a mis plusieurs années avant de pouvoir se faire des amis. Il raconte quelques difficultés qu'il a connues, parfois du fait qu'il était journaliste. Il parle de quelques personnes qui sont devenues ses bons amis. «Je suis à l'aise avec des artistes. C'est ce que je suis au fond. C'est comme ça que je me sens... au sens d'un besoin de créativité». Il parle de son parcours professionnel. Des sensibilités du métier de journaliste. Il parle de sa raison d'être, de son rêve de travailler à la réconciliation franco-allemande. Il parle du fait qu'il est un métis. Il parle aussi de la nécessité d'un état humain.
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- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
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