Interview avec Normand Boisvert
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives150525
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 3 novembre 2011
- Scope and Content
- Cette interview de Normand Boisvert par Michel Boucher a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. On parle de son enfance à Notre-Dame-de-Lourdes où il a fait ses études primaires dans une école de campagne. En h…
- Date
- 3 novembre 2011
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale de l'éducation
- Reference No.
- W0366
- Creator
- Intervieweur : Michel Boucher
- Physical Description
- document sonore : format wave; 1:44 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'éducation dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de Normand Boisvert par Michel Boucher a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. On parle de son enfance à Notre-Dame-de-Lourdes où il a fait ses études primaires dans une école de campagne. En huitième année il s'est inscrit au Juniorat puisqu'il n'y avait pas de transport vers une école secondaire dans sa région; il a passé 2 ans dans cette institution, qui était dirigée par les Oblats et dont il garde de bons souvenirs de l'éducation reçue. Ensuite a décidé de poursuivre ses études à Gravelbourg en Saskatchewan, qui était affiliée à l'université d'Ottawa à ce moment là. Il enseigna pendant un an sous permis et poursuivit ses études à Ottawa. Il a d'abord enseigné à Notre-Dame-de-Lourdes; il y avait 4 niveaux et 4 enseignants dans l'école; il a obtenu un bon appui de ses collègues qu'il a fort apprécié. Quand il est revenu d'Ottawa, il a accepté un poste pour enseigner au secondaire à Saint-Norbert; on enseignait seulement le Français et les Sciences humaines en français; la moitié des élèves étaient francophones et l'autre moitié anglophone. En 1967, il est devenu directeur de l'école élémentaire de Saint-Norbert, puis en 1970, il est devenu directeur général adjoint dans la division Seine; par la suite, directeur général de la division Seine pendant 6 ans, il était là durant la période de la création des écoles françaises; c'était très politique et les débats ont été virulents; il a du prendre des décisions difficiles et pas toujours populaires. L'immersion a été mise en place graduellement et il y avait un bon appui dans la communauté. Il devient par la suite assistant au sous-ministre adjoint, responsable du Bureau de l'éducation française (BEF). Il avait de bons contacts dans les différentes commissions scolaires. L'établissement d'écoles d'immersion a occupé beaucoup de son temps. Il obtient le poste de directeur de l'école Lavallée; c'était une école française qui devait cohabiter avec une école anglaise; les élèves francophones étaient plus nombreux que les anglophones. En 1996, il prend sa retraite. Il décide de s'impliquer dans la communauté notamment dans les projets de construction des écoles à Saint-Vital. Il a aussi fait une étude pour la Fédération provinciale des comités de parents (FPCP) et a proposé que les garderies soient sous le contrôle des divisions scolaires. Il s'est aussi impliqué dans l'Association canadienne d'éducation de la langue française (ACELF). Il a été 4 ans à la présidence de l'ACELF, il encourageait son personnel à s'engager à la francophonie aussi à l'extérieur de l'école. Il inculquait aussi chez son personnel et ses élèves l'importance de parler français. Il a aussi été membre du Conseil d'administration du Collège Saint-Boniface; de plus, il a aussi fait partie du Conseil d'administration de l'Hôpital Saint-Boniface, il fallait remettre un peu plus de français dans l'institution; les défis sont énormes dans la santé et l'hôpital; il fallait s'en tenir aux grandes questions et s'adapter au langage technique du milieu.
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Interview avec Normand Boisvert
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