Joseph Laroche et Alphonsine Laroche (née Côté)
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31024
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 27 février 1978
- Scope and Content
- Entrevue avec Joseph Laroche - 83 ans - Canadien Français; et avec Alphonsine Laroche, née Côté - 85 ans - Canadienne Française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Pierre Jolys au Manitoba. Elle débute lorsque M. Laroche parle de la vie quotidienne au village et de l'arrivée de sa fa…
- Date
- 27 février 1978
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS01182A
- File Name
- BS01182A.mp3
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language(s)
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Joseph Laroche - 83 ans - Canadien Français; et avec Alphonsine Laroche, née Côté - 85 ans - Canadienne Française. L'entrevue est menée par Henri Létourneau à Saint-Pierre Jolys au Manitoba. Elle débute lorsque M. Laroche parle de la vie quotidienne au village et de l'arrivée de sa famille en 1876. Puis, ce dernier discute de sa vie de travail sur la ferme, de la qualités des récoltes à Saint-Pierre et des grandes tempêtes qu'il a déjà vu. M. Laroche discute ensuite la fondation, dans laquelle il a participé, de la paroisse de Otterburne en passant par sa préfecture et la souffrance que pouvaient causer les insectes. Il soutient finalement, que plusieurs travailleurs québécois arrivaient de l'extérieur de la province lorsqu'il était fermier. Par la suite, l'on rencontre Mme. Alphonsine Laroche, elle parle de sa vie de travail ainsi que ses enfants. Puis, son mari chante une vieille chanson de tabac avant qu'elle ne raconte une dernière histoire sur le battage. L'enregistrement prend fin soudainement par la suite.
- Description Originale:
- Entrevue avec Joseph Laroche - 83 ans - Canadien Français;
- chansons - chanson de tabac;
- et Alphonsine Laroche, née Côté - 85 ans - Canadienne Française.
- Notes
- Copie sur le CD967
- Geographic Access
- Saint-Pierre, Manitoba
- Saint-Pierre Jolys, Manitoba
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Original Location
- LET 48
Audio Tracks
Joseph Laroche et Alphonsine Laroche (née Côté)
Joseph Laroche et Alphonsine Laroche (née Côté)
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01182A.mp3
Introduction de M. Joseph Laroche. Il parle de sa naissance, de l'arrivée de sa famille au Manitoba et de l'achat de sa terre. Puis, M. Laroche affirme qu'il s'est marié à 21 ans.
otterburne; saint pierre jolys
M. Laroche confirme qu'il a eu neuf enfants et discute de leurs parcours de vie. Pus, il se rappel que son père est arrivé au Manitoba en 1876, il fut suivi de ses frères par la suite. Auparavant, il avait servi dans le régiment québécois qui avait été envoyé au Manitoba en 1870 pour contrer le gouvernement provisoire de Louis Riel.
chicago; ferme; fermiers
M. Laroche explique qu'il devait marcher deux miles pour se rendre à l'école chaque saison. Les deux hommes parlent ensuite du parcours religieux à l'école, c'est-à-dire la petite communion, la confirmation puis, la communion solennelle. Ensuite, M. Laroche affirme qu'il y avait plusieurs sMétis à Saint-Pierre Jolys à l'époque.
catéchisme; saint pierre jolys
M. Laroche précise combien qu'il pouvait produire par 100 acres en fonction des différents grains. Il trouve que c'est un rendement plutôt bien. La pluie était un facteur plutôt important pour déterminer la qualité de la récolte ultime de la saison. M. Laroche confirme ensuite qu'il y a toujours eu un docteur à Saint-Pierre Jolys. Henri Létourneau parle de la femme qui lui a dit cela.
avoine; blé; ferme; fermiers; gervais; médecins; orge; saint pierre jolys
M. Laroche affirme qu'il fallait prendre un train pour se rendre jusqu'à Winnipeg. Puis, il stipule qu'il avait une trentaine de vaches sur sa ferme et dit qu'il a vu plusieurs grosses tempêtes dans son temps. Il en décrit un en particulier qui a causé beaucoup de dommages en 1934. M. Laroche n'avait pas d'assurance à l'époque et a perdu beaucoup d'argent.
bétail; fermier; grêle; orages
M. Laroche dit qu'il un des fondateurs de la paroisse de Otterburne, il y avait à peu près 60 familles au tout début. Il faisait aussi parti du choeur de chant de la paroisse. Henri Létourneau lui demande s'il connaît des vieilles chansons qu'il pourrait chanter. M. Laroche refuse puis dit qu'il est bien content à Saint-Pierre Jolys.
foyer; otterburne; père lauzon; saint pierre jolys
M. Laroche confirme qu'il y avait beaucoup de moustiques à l'extérieur, il faisait des petits feux pour les repousser. Henri Létourneau raconte que parfois, les moustiques étaient vraiment horribles l'été, tant qu'il ne pouvait s'ouvrir la bouche parfois. Il raconte qu'il mettait de la "boucane" dans une cabane où il doormait pour tuer les moustiques qui s'y était infiltrer. M. Laroche explique ensuite que les moustiques étaient particulièrement mauvais lorsqu'il faisait le foin.
maringouins; thons
M. Laroche explique qu'il a été préfet huit ans, c'est lui qui a pris les premiers pas vers la création d'un hôpital. Il dit qu'il n'a jamais eu trop de trouble avec les anglais. Ensuite, les deux hommes parlent du cimetière protestant dans les parages. M. Laroche affirme qu'il était préfet de Saint-Mal et d'Otterburne. Puis, il dit qu'il manquait de personnel religieux à Otterburne. Henri Létourneau stipule que les anglais ne vendent pas leurs terres comme les francophones, il affirme que ceux qui ont l'argent pourront passer par "la dépression qui s'envient."
niverville; otterburne; saint malo
M. Laroche affirme que plusieurs québécois de partout dans la province arrivaient au Manitoba pour travailler. C'était de bons travailleurs d'après lui. Henri Létourneau parle de la révolution technologique qui a remplacé ces travailleurs itinéraires. Puis, M. Laroche parle de la grande dépression, il dit qu'il avait à peine assez d'argent pour payer les taxes. Il a dû vendre beaucoup de son bétail pour pouvoir les payer. Il énumère le prix des produits fermiers lors de la dépression. Henri Létourneau remarque qu'il pense que les gens étaient plus contents à cette époque, malgré la misère économique, M. Laroche est d'accord.
battage; grande dépression; moissonneuse batteuse
Introduction de Mme. Alphonsine Laroche. Elle parle de sa naissance, de sa famille et du travail qu'elle faisait sur la ferme de ses parents. Puis, elle affirme qu'elle marchait six miles pour se rendre au couvent où elle a poursuivit son éducation.
machine à battre; québec
Mme. Laroche dit qu'elle nourrissait 24 hommes lors des battages, elle faisait du pain à chaque jour mais se faisait payer que 15$ par mois. Puis, elle affirme aussi qu'elle faisait un rôti de boeuf à chaque jour pour les travailleurs.
histoire du travail; history of labour
Mme. Laroche dit avoir eu neuf enfants, ils sont allés à l'école "Saint-Pierre Nord" qui n'était pas très loin de leur maison. Henri Létourneau reflète et trouve ça plutôt spectaculaire que les enseignants pouvaient garder cinq ou six classes de plusieurs niveaux sous contrôle. Puis, Mme. Laroche cite qu'il n'y avait pas toujours un docteur pour aider avec les naissances, il fallait faire appel aux sages-femmes dans ces cas-là, elles coûtaient souvent moins chères que les docteurs. Henri Létourneau demande, par la suite, si Mme. Laroche peut chanter des vieilles chansons francophones.
sage femme
chant; song
Mme. Laroche conte une histoire où des jeunes chevaux qu'elle conduisait ont eu peur et se sont mis à courir très rapidement tout d'un coup. Elle a dû lâcher les chevaux et la voiture. Henri Létourneau dit qu'avant il fallait mettre des sacs sur les nez des chevaux pour empêcher que des insectes y entrent, Mme. Laroche ne se rappelle pas de cela. M. Laroche se rappel d'une visite à l'hôpital puisqu'un pneu l'avait frappé dans la face. L'entrevue prend fin soudainement par la suite.
mouches à nez