Herménégilde Laramée et M. l'abbé Roger Ducharme
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives31018
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 4 novembre 1977
- Scope and Content
- Entrevue avec Herménégilde Laramée - 87 ans - Canadien Français; et avec M. l'abbé Roger Ducharme - 58 ans - Canadien Français, curé de la paroisse de Ferland, Saskatchewan; L'entrevue de M. Laramée est menée par Henri Létourneau et se déroule à Saint-Eustache au Manitoba. M. Laramée y parle longue…
- Date
- 4 novembre 1977
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Henri Létourneau
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0125
- Series
- Enregistrements sonores
- Reference No.
- BS01177
- File Name
- BS01177.mp3
- Publisher Series
- Enregistrements sonores
- Physical Description
- bande sonore ( ... ) : polyester : ... : pleine trame
- Digital Description
- .mp3
- Language(s)
- Français
- Custodial History
- L’indexation de cet enregistrement audio a été rendue possible grâce à une subvention du Programme de subventions destinées aud patrimoine et Jeunesse Canada au travail (JCT).
- Scope and Content
- Entrevue avec Herménégilde Laramée - 87 ans - Canadien Français; et avec M. l'abbé Roger Ducharme - 58 ans - Canadien Français, curé de la paroisse de Ferland, Saskatchewan; L'entrevue de M. Laramée est menée par Henri Létourneau et se déroule à Saint-Eustache au Manitoba. M. Laramée y parle longuement de sa famille et de son arrivée au Manitoba ainsi que de son travail de fermier à Saint-Eustache. Il parle en détail des effets de la dépression et des terres qu'il a pu acheter à bon marché lors de cette dernière avant de passer aux veillées de Saint-Eustache. Par la suite, il chante deux chansons francophones traditionnelles avant de se faire remercier par Henri Létourneau, L'entrevue se termine suite à la constatation de M. Laramée de sa bonne santé. L'entrevue de M. Ducharme est aussi mené par Henri Létourneau et se déroule au Musée de Saint-Boniface au Manitoba. M. Ducharme parle de ses souvenirs d'enfance et de l'arrivée de sa famille en Saskatchewan comme de son éducation à Gravelbourg. Il discute ensuite ses multiples affectations et accomplissements à travers la Saskatchewan. Ensuite, Henri Létourneau lui demande de parler des Métis et des autochtones qu'il a rencontré lors de sa vie. M. Ducharme décrit donc les multiples interactions qu'il a eu avec les premières nations de la Saskatchewan en passant par les réserves et par l'école industrielle de Lebret. Étant un parent de Jean-Louis Légaré, M. Ducharme conte plusieurs histoires sur ce dernier, particulièrement sur ses interactions avec les premières nations en Saskatchewan. L'entrevue se termine soudainement lorsqu'Henri Létourneau conte qu'il est difficile d'associer les sépultures identifiées dans les registres de paroisse avec les multiples cimetières non-identifiés éparpillés un peu partout.
- Description Originale:
- Entrevue avec Herménégilde Laramée - 87 ans - Canadien Français;
- chansons - ''Ou vas-tu la Gervaise?'' et ''Voulez-vous me faire chanter?''
- Notes
- Copie sur le CD979 et le CD980.
- Name Access
- Laramée, Herménégilde
- Ducharme, Roger
- Létourneau, Henri
- Geographic Access
- Saint-Eustache, Manitoba
- Gravelbourg, Saskatchewan
- Willowbunch
- Montagne de Bois
- Wood Mountain
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Original Location
- LET 43
Audio Tracks
Herménégilde Laramée et M. l'abbé Roger Ducharme
Herménégilde Laramée et M. l'abbé Roger Ducharme
https://archivesshsb.mb.ca/media/0125/OHMS/BS01177.mp3
Introduction de M. Herménégilde Laramée, il parle de son arrivée à Saint-Eustache de Saint-Bonaventure au Québec, de sa famille et de son mariage. Il dit avoir plusieurs petits-enfants et arrières petits-enfants. Puis, il retrace la généalogie de sa famille.
alphonse lamontagne; desrochers; leclair; saint eustache; sainte bonaventure
M. Laramée précise qu'il a toujours été fermier dans sa vie. Puis, il cite qu'il a deux frères dans les parages et parle des ses différents cousins.
Edmond françois; ferme; fermier
histoire du travail; history of labour
M. Laramée cite qu'il ne se rappel pas d'avoir perdu trop de ses semences lorsqu'il cultivait. Il se rappel une saison où la terre était trop boueuse pour y passer avec des wagons. Puis, M. Laramée raconte que les "stouks" étaient bien plus efficaces pour empêcher l'humidité de ruiner la récolte que les méthodes modernes. Ensuite, les deux hommes parlent d'une entreprise de M. Victor Leclair qui a fait faillite.
battage; ferme; fermier; semer; stoucs; victor leclair
M. Laramée explique que son père a déjà "garder le bac" douze ou treize ans, c'était un bon travail pour lui. Il y gagnait 35$ par mois d'après M. Laramée. Il explique ensuite que la travail de son père était quand même un travail important, qu'il devait pouvoir réagir de façon dynamique. De plus, le bac du père de M. Laramée n'était pas muni de moteur, il devait traverser la rivière grâce au courant. Henri Létourneau demande à M. Laramée de lui expliquer quelques modalités du bac de son père, ce dernier lui répond. Henri Létourneau remarque ensuite qu'il n'y a plus de bacs au Manitoba et qu'il est content d'en entendre parler.
batture; ferme; fermier; pine falls; rivière assiniboine; rivière rouge
histoire du travail; history of labour
M. Laramée explique qu'il élevait plusieurs animaux lors de la dépression, cela lui a permis d'accumuler plus de terrain. Il explique que lorsqu'il a acheté 80 acres de Joe Lachance, il a payé 29$ par acre. M. Laramée affirme qu'il a pu revendre la terre à 100$ par acre plus tard. Ensuite, M. Laramée explique qu'il a acheté des terres des "soeurs" aussi avant la dépression, c'était un long processus d'après lui. Henri Létourneau se rappel que des mennonites prés de chez lui avait vendu leurs terres à 1,50$ par acre lors de la grande dépression. Les deux hommes discutent ensuite de l'inflation du dollar canadien face au dollar américain. Ils disent que les gens devraient être prêts à se faire payer moins par heure s'ils veulent travailler.
cochons; grande dépression; la coulée; lachance; poules; vaches
histoire de l'agriculture; histoire du travail; history of agriculture; history of labour
M. Laramée confirme qu'il participait souvent aux veillées, qu'il y chantait et y racontait des histoires. Il affirme que les gens semblaient plus s'amuser auparavant. Puis, il raconte que lors de la prohibition, plusieurs produisaient leurs propres alcools. Henri Létourneau parle d'un français qui faisait de l'alcool tout seul, M. Laramée se rappel de lui, il s'appelait Giasson, et conte quelques histoires sur lui. Par la suite, M. Laramée décrit les traditions de Noël et comment il s'est pris, avec son frère, pour construire son sous-sol. Il affirme que tout le village se rendait dans une maison pour célébrer le jour de l'an et raconte quelques histoires dont il se souvient. Henri Létourneau lui demande ensuite s'il connaît des chansons traditionnelles que M. Laramée pourrait chanter.
chanson; chant; danses carrés; danses rondes; duclos; giasson; jour de l'an; lachance; leclair; noël; sénécal; square danse; violon
célébrations culturelles; cultural celebrations
chant; song
M. Laramée dit qu'il faut faire attention de ne pas raconter des histoires trop grossières, puisqu'on risque de scandaliser le monde. Puis, un sujet non-identifié commence à parler de la chasse à Saint-Eustache et de la récolte de patates d'un M. Wilfred.
gibier; outardes; patates; saint eustache
M. Laramée croit qu'il était le seul à connaître la chanson "Où vas-tu la Gervaise ?" Il explique qu'il aimait aussi conter des histoires lors des veillées, ils e connaissaient certaines mieux que ses prières d'après lui. M. Laramée se prépare ensuite à chanter une autre chanson.
chanson à boire; veillées
chant; song
M. Laramée chante la chanson francophone traditionnelle "Vous voulez me faire chanter ?" Puis, discute de ses origines et de ses différentes versions, la plupart des chansons qu'il chante provienne du Québec d'après lui. Henri Létourneau parle ensuite d'un vieux Métis de 88 ans qu'il a enregistrer à Duck Lake, ce dernier a chanté cinq chansons qu'Henri Létourneau n'avait jamais entendu auparavant. M. Laramée postule que les chansons se suivaient de façon naturelle aux veillées, souvent une chanson soulevait le souvenir d'un couplet oublié.
chant; song
M. Laramée remarque que sa santé est toujours plutôt bonne. Ensuite, Henri Létourneau lui demande s'il connaît d'autres chansons qu'il pourrait chanter. Ce dernier se rappel que son frère connaissait bien plus de chansons que lui. Henri Létourneau remercie M. Laramée et met fin à l'enregistrement.
Introduction de l'Abbé Roger Ducharme. Il parle de l'arrivée de sa famille en Saskatchewan et de leur déménagement à Saint-Victor. Puis, il discute de son éducation à Saint-Victor avec Mme. Laliberté.
ferland; jean-louis légaré; Napoléon durand; saint boniface; saint victor; willowbunch
M. Ducharme raconte qu'il se rappel d'une bagarre entre deux Métis lorsqu'il était à l'école. Par la suite, il parle de sa maîtresse d'école et de ses compétences à enseigner avant d'expliquer que son père a vendu un cheval pour qu'il puisse aller au collège.
gravelbourg; saint victor
metis; métis
M. Ducharme raconte ses onze ans au collège de gravelbourg, il a été nommé vicaire à Willowbunch par la suite. M. Ducharme parle du père avec lequel il a servi là, c'était un vétéran de la première guerre mondiale.
classiques; collège; gravelbourg; saint norbert; sainte delphine; théologie; willowbunch
M. Ducharme dit qu'il a bien aimé les métis qu'il a rencontrés à Fife Lake, ils avaient un bon sens d'humour et de la religion. Il a, par la suite, été réaffecté à Gravelbourg où il était un inspecteur de français. Lors de son temps là, il a aidé à fondé la radio de Gravelbourg. Suite à cela, M. Ducharme à passer à l'inspection des écoles à temps plein, il a fait le tour de toute la Saskatchewan avec cet emploi.
east poplar; fife lake; gravelbourg; inspecteur ecclésiastique; meadowlake; père joyal; prud'homme
metis; métis
M. Ducharme explique que son père a aidé à construire l'église de Willowbunch. Ensuite, il retrace son arbre familiale du côté de sa mère, il postule que les Légaré, à l'origine, sont des acadiens. Sa famille a eu de la difficulté à s'adapter aux hivers de la Saskatchewan. Par la suite, M. Ducharme parle de l'hiver de 1905-06, qui a été particulièrement difficile.
jean-louis légaré; veaux
M. Ducharme parle de Catchou McGillis, il stipule que tout le monde le connaissait et qu'il était un membre de la communauté important. Lorsqu'il est décédé, c'est M. Ducharme qui fit le service de ses funérailles à Saint-Victor. C'était toujours un homme content d'après M. Ducharme, il était aussi doté d'une grande sympathie pour les autres. Ensuite, M. Ducharme raconte une histoire sur Jean-Louis Légaré, qui faisait le voyage entre Moosejaw et Willowbunch constamment afin d'amener des matériaux de construction et de la nourriture aux colons de ce dernier. Les Métis de Willowbunch appelaient Jean-Louis Légaré "Le petit canayen" d'après M. Ducharme.
catchou mcgillis; gosselin; jean-louis légaré; montagne de bois; moosejaw; saint victor; willowbunch; wood mountain
metis; métis
M. Ducharme parle des "indiens" qu'il a rencontré lors de sa vie. Il raconte que plusieurs autochtones sont arrivés en Saskatchewan après le massacre de 1863 aux États-Unis, les premiers hivers étaient plutôt difficile. Les gouvernements américain et canadien négociaient le retour des autochtones aux États-Unis. Ces derniers ont tissés des liens avec le chef Sitting Bull et plusieurs sont restés au Canada par la suite. Ensuite, M. Ducharme parle de la chapelle de Fort McLeod, il dit qu'elle était très bien entretenu jusqu'à ce qu'elle change de mains. Il n'est pas retourné faire une messe là-bas depuis puisque la population n'y est pas trop religieuse d'après lui. M. Ducharme parle ensuite de l'école industrielle de Lebret, il dit que plusieurs enfants restaient longtemps à l'école et ne graduaient jamais.
école industrielle de Lebret; edith kennedy; fort mcleod; jean-louis légaré; lebret industrial school; lethbridge; montagne de bois; qu'appelle; sioux; sitting bull; wood mountain
pensionnats autochtones; premières nations -- canada; residential schools
Henri Létourneau demande si M. Ducharme a des histoires sur les réserves autochtones proche de Lestock. Ce premier affirme qu'un chef d'une de ces réserves à visité Winnipeg plusieurs fois et a même publié un livre. M. Ducharme se met ensuite à parler d'une famille Métisse qui reste à la montagne de bois. Par la suite, les deux hommes parlent de "Henry Lecock" qu'ils ont tous les deux connus. M. Ducharme se met ensuite à parler d'un "indien" qui est mort quelques mois après sa conversion au catholicisme, M. Ducharme a été impressionné par le volume de gens qui sont venus aux funérailles.
benson; cris; ferguson; fort walsh; lestock; lethbridge; wood mountain
indigenous reserves; muskowekwan; premières nations -- canada; réserves autochtones
M. Ducharme n'est pas certain s'il y a un endroit intitulé "Oglethorpe" ou "Ogletree" lorsqu'Henri Létourneau lui demande. Ce premier commence ensuite à parler de Jean-Louis Légaré, qui a construit un magasin sur une réserve. Sur la réserve il y a un cimetière où on ne peut pas identifier les morts, Henri Létourneau remarque que c'est difficile d'associer les cimetières avec les sépultures dans les registres de paroisse puis, l'enregistrement se termine soudainement.
falcon; jean-louis légaré
reserve; réserve