Interview avec Charlotte Walkty
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives172383
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 29 janvier 2014
- Scope and Content
- Cette interview de Charlotte Walkty (née Deroche) par Michel Boucher a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. Charlotte est née à Notre-Dame-de-Lourdes. Ses grands-parents du côté maternel étaient des immigrant…
- Date
- 29 janvier 2014
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale de l'éducation
- Reference No.
- W0
- Creator
- Intervieweur : Michel Boucher
- Physical Description
- document sonore : format wave; 1:40:39 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'éducation dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de Charlotte Walkty (née Deroche) par Michel Boucher a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. Charlotte est née à Notre-Dame-de-Lourdes. Ses grands-parents du côté maternel étaient des immigrants de la France et du côté de son père la famille avait immigré d'abord au Québec et ses souches étaient de la Bretagne. Elle a fait ses études primaires à Notre-Dame-de-Lourdes et jusqu'en 4e année il n'y avait pas d'autobus scolaire et elle a donc vécu chez ses grands-parents du lundi au vendredi les 4 premières années. Les soeurs Chanoinesses enseignaient dans cette école et elle y est demeurée jusqu'en 6e année. Ses parents s'intéressaient beaucoup à l'éducation et aimaient l'école. Rendue en 7e année, ses parents ont décidé de l'envoyer à l'Académie Saint-Joseph à Saint-Boniface. L'Académie a fermé ses portes lorsqu'elle entrait en 10e année et elle est donc revenue à Notre-Dame-de-Lourdes pour compléter son secondaire. Au primaire l'éducation se faisait surtout en français. Elle a beaucoup aimé son séjour à l'Académie Saint-Joseph puisqu'on offrait plus de programmes tels la musique et le théâtre. Elle a beaucoup aimé la qualité de l'enseignement; elle se souvient de Soeur Léon, la soeur de Gabrielle Roy qui lui a fait connaître Gabrielle Roy. Elle a aussi écrit pour le journal étudiant et participé aux Jeunesses musicales. Elle retournait à la maison environ une fois par mois. Après la 9e année elle est de retour à Notre-Dame-de-Lourdes et elle souligne que la partie la plus difficile a été l'absence de programmes culturels qu'elle avait connus à l'Académie. Elle avait donc décidé de s'inscrire en éducation mais on lui a suggéré plutôt de faire sa maîtrise en Sciences familiales. Elle a fait des recherches sur l'étude de la famille. Ce qui l'a surpris c'est que sa maîtrise était officiellement une spécialisation en Sciences. Armée de ce diplôme on lui a offert un poste chargé de cours et de responsable du laboratoire de la jeune enfance à l'Université. Elle a travaillé pendant 4 ans et faisait partie d'une bonne équipe. Quand les enfants ont eu 1 an et demi, elle a recommencé à travailler au «Red River College» surtout du travail contractuel et de surveillance de stages. En 1987, elle quitte «Red River College» et prend un emploi au ministère des Services à la famille au bureau des services de garde. Elle a été la première personne bilingue à occuper un poste de coordination en services de garde. Elle a aussi siégé au conseil d'administration de la Fédération provinciale des comités de parents. En 1989, un de ses grands rêves se réalise. Le Collège communautaire de Saint-Boniface qui venait tout juste de devenir l'École technique et professionnelle a mis sur pied un programme de 2 ans de formation en services de garde, c'était donc l'équivalent de ce qui s'offrait au Collège Red River.Son expérience au Collège Red River lui a été très utile car il fallait créer un tout nouveau cours. Elle a enseigné en services de garde pendant 9 ans. Le poste de direction de l'École technique et professionnelle s'ouvre et elle a passé 14 ans à ce poste. Des études avaient démontré des besoins dans ce secteur et on a ainsi développé le programme de diplôme en soins infirmiers. L'École technique gérait ces programmes. En 2012, elle décide de prendre sa retraite. Ce fut une décision difficile parce qu'elle aimait beaucoup son travail; elle a beaucoup aimé faire une bonne partie de sa carrière en français. Elle est satisfaite du travail qu'elle a fait. Elle travaille maintenant à la pige sur certains dossiers et elle peut passer plus de temps avec sa famille et ses petites-filles, voyager, prendre des cours d'espagnol, faire de l'exercice phisique, lire, etc.
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- Un sommaire de l'interview a été produit par l'intervieweur.
Audio Tracks
Interview avec Charlotte Walkty
Interview avec Charlotte Walkty
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