Interview avec Paul Baril
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives169020
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 16 juillet 2013
- Scope and Content
- Cette interview de Paul Baril par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. Paul est le 5e enfant du couple Napoléon Baril et Annette Gauthier; la mère décède lorsqu'il a 17 mois. L'enseignement …
- Date
- 16 juillet 2013
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale de l'éducation
- Reference No.
- W0
- Creator
- Intervieweur : Bernard Bocquel
- Physical Description
- document sonore : format wave; 3 h 15 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'éducation dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de Paul Baril par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. Paul est le 5e enfant du couple Napoléon Baril et Annette Gauthier; la mère décède lorsqu'il a 17 mois. L'enseignement constitue chez Paul une vocation précoce. Il fait l'École normale de Tuxedo d'où il sort diplômé en 1959. Il enseigne à la Petite Poule d'Eau. Il obtient son BA en arts en 1967. Il est directeur de l'école Taché quand la crise se développe autour de cette école. À partir de 1974, il enseigne à la Faculté d'Éducation du Collège universitaire de Saint-Boniface. Il prend sa retraite en 1996. Ensuite, il participe à des projets initiés par le Bureau de l'éducation française (BEF). Dans sa famille, il ne peut pas dire que l'éducation était valorisée; «on s'attendait que les enfants fassent comme les parents», «ils étaient destinés à l'agriculture». Ses parents louaient une ferme à 3 milles à l'est du village de Saint-Jean-Baptiste; c'était une ferme mixte. Vers 1942, son père achète la terre de son beau-père Arsène Gauthier. Par voie de conséquence, le voilà qui commencera son éducation à l'école du village. Le couvent des Soeurs SNJM, qui sont présentes depuis 50 ans. Leur système est en place et bien rodé. En résumé, il a débuté dans l'enseignement à la Petite Poule d'Eau, à Elie où il enseignait tout; à Saint-Eustache où il y avait un groupe de Métis. Il devient directeur pour 4 ans à l'école Saint-Laurent. En 1967, il prend une année sabbatique pour prendre les 6 cours nécessaires afin de compléter son BA et enseigna une 10e année à Louis-Riel. C'était l'année où l'école Provencher et l'Académie Saint-Joseph ont été mises ensemble; il enseignait la géographie et l'anglais. Il obtient par la suite un poste de sous-direction à Lacerte. «L'école était relativement nouvelle. On avait une mission: faire de Lacerte la meilleure école française au Manitoba». Il évoque «l'évolution des méthodes d'enseignement et de leur encadrement». La loi 113 a été votée durant son temps à Lacerte. Ensuite il devient directeur de l'école Taché qui était surtout une école anglaise de la maternelle à la 8e année. En 1971 elle devient une école française à cause du Bill 113. Il y eut la question de la fermeture de Taché. À ce moment-là, il y avait «des problèmes de revenus dans la division scolaire». Des fermetures d'écoles étaient à l'ordre du jour. L'année de la fermeture, 1974, il a postulé pour enseigner au Collège. Il a enseigné la méthodologie. Il travaillait en équipe avec Antoine Gaborieau. Il a pris sa retraite, ensuite a rejoint une équipe au BEF, qui dirigeait des examens pour la 12e année en français. Il a fait ce travail pour 3 ou 4 ans. Il donne son sentiment sur l'avenir du fait français au Manitoba. Il a toujours eu l'espoir et a l'impression que le français durera très longtemps au Manitoba.
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Interview avec Paul Baril
Interview avec Paul Baril
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