Interview avec François Lentz
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives168957
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 29 octobre et 5 novembre 2012
- Scope and Content
- Cette interview de François Lentz par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. François est l'aîné des deux enfants de Eugène Lentz et Colette Crosia, tous deux enseignants. Ses deux parents éta…
- Date
- 29 octobre et 5 novembre 2012
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale de l'éducation
- Reference No.
- W0582; W0583A, W0583B
- Creator
- Intervieweur : Bernard Bocquel
- Physical Description
- document sonore : format wave; 4 h 16 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'éducation dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de François Lentz par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. François est l'aîné des deux enfants de Eugène Lentz et Colette Crosia, tous deux enseignants. Ses deux parents étaient instituteurs avant de devenir directeurs d'école primaire. «L'éducation était très valorisée, il ne ressentait aucune pression, c'était un «appel naturel» à étudier. En décembre 1978 il épouse Catherine Kepron originaire de Winnipeg. De 1976 à 1978, il a été professeur de «français scientifique et technique» au Centre scientifique et technique français de Mexico (Mexique). Ensuite, professeur de français langue étrangère à l'Institut des langues de Pékin (Chine). Il a été attaché linguistique auprès du ministère de l'Éducation du Manitoba entre 1980 et 1986. Il revient au Manitoba en 1987 poursuivre sa carrière en qualité de conseiller pédagogique au Bureau de l'éducation française et chargé de cours à la faculté d'Éducation du Collège universitaire de Saint-Boniface. Il est arrivé au Manitoba en 1980 à 28 ans pour travailler avec des gens en rupture avec l'apprentissage de codes, comme la grammaire. L'accent devait être placé sur la compétence à écrire des textes. Il a oeuvré 20 ans au ministère de l'Éducation. Un des gros dossiers dans ses débuts c'était de développer un «profil de sortie: que veut-on que les élèves sachent faire à la fin du parcours scolaire?». Il estime que cette question est particulièrement importante pour les élèves de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM) à qui revient le soin d'aménager l'espace francophone. Il aborde un sujet qui lui tient très à coeur quant à l'avenir du français au Manitoba: «Il y a une question urgente à se poser. Je dirais que les garanties institutionnelles, la DSFM, ses écoles ne sont que des conditions nécessaires, mais pas suffisantes». Ainsi l'école devient un facteur supplémentaire aux facteurs d'assimilation. «L'école c'est 13 ans de vie qui sont très déterminantes pour la formation» d'une personne. Il estime que l'école qui dispose d'un public captif doit être à même de construire un rapport à la langue permettant aux élèves de devenir des citoyens francophones. «Je n'ai jamais eu le sentiment de faire carrière. Il y a eu un itinéraire professionnel et personnel imbriqué». Il a pu avec satisfaction combiner enseignement et faire de la formation. Le plus intéressant c'est l'histoire du poste de conseiller pédagogique, poste lié à la Loi 113, loi qui a fait de la question de la formation des profs une priorité. Mention de l'Institut pédagogique établi en 1971 avec Laurent Desjardins comme force motrice, qui exauçait ainsi une demande de la francophonie manitobaine. Pour lui, l'important est que les écoles affichent leurs couleurs éducatives c'est-à-dire indiquent clairement quel est le statut de la langue d'enseignement.
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- L'autorisation du service des archives est requise pour toute reproduction.
- Finding Aids
- Un sommaire de l'interview a été produit par l'intervieweur.
Audio Tracks
Interview avec François Lentz
Interview avec François Lentz
https://archivesshsb.mb.ca/media/Hist_oral/W0582.mp3