Interview avec Corinne Tellier
https://archivesshsb.mb.ca/link/archives151232
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Document Type
- documents sonores
- Date
- 4 avril 2011
- Scope and Content
- Cette interview de Corinne Tellier par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. On parle de ses premières années d'école à l'Académie Saint-Joseph de 1945 à 1957. Entre 1958 et 1960, elle enseig…
- Date
- 4 avril 2011
- Document Type
- documents sonores
- Fonds / Collection
- Collection générale de la Société historique de Saint-Boniface
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0001
- Series
- Histoire orale de l'éducation
- Reference No.
- W0398; W0399
- Creator
- Intervieweur : Bernard Bocquel
- Physical Description
- document sonore : format wave; 2 h 8 min.
- History / Biography
- Ce document a été produit dans le cadre du projet d'histoire orale géré par la Société historique de Saint-Boniface documentant l'éducation dans les communautés franco-manitobaines et métisses.
- Language(s)
- Français
- Scope and Content
- Cette interview de Corinne Tellier par Bernard Bocquel a été faite dans le cadre du projet d'histoire orale documentant l'éducation au Manitoba français. On y traite de l'enseignement. On parle de ses premières années d'école à l'Académie Saint-Joseph de 1945 à 1957. Entre 1958 et 1960, elle enseigne à Sainte-Anne-des-Chênes et à partir de 1960 fait carrière dans Winnipeg No 1. Elle enseigne d'abord à l'élémentaire puis entre 1969 et 1976, travaille comme bibliothécaire enseignante et entre 1978 et 1993, comme bibliothécaire. Une âme d'historienne et de chercheur oeuvre aussi en Corinne, qui a pris un certificat de muséologie en 1976-1977. Dans sa famille, l'éducation est vécu comme «un facteur déterminant»; la famille déménage sur la rue Bertrand à Saint-Boniface pour faciliter l'éducation des enfants. Ses débuts à l'école Provencher à cause du manque de place à l'Académie. «Tous les cours étaient en anglais, sauf le français et la religion; l'Académie était une école publique qui fonctionnait plus ou moins comme une école privée». Puis c'est l'école Normale à Tuxedo pour un an; après Noël 1957, l'école est appelée le Manitoba Teacher's College. Avec en plus deux cours d'été, elle obtient son certificat permanent en 1960. Après sa première année d'enseignement à Sainte-Anne, elle postule à la Division scolaire de Saint-Boniface et a aussi fait demande à la Division scolaire de Winnipeg No 1 «ayant un certificat permanent de première classe». Sa première école est située au nord de la ville (North End) : Strathcona, une vieille école à 3 étages, renommée pour être une école «difficile», la voilà en 3e année avec un pourcentage important d'immigrés de Hongrie. Elle reste à Strathcona jusqu'en 1965; elle poursuit ses études en vue d'un BA au Collège. Vers 1968, elle souhaite un transfert; elle veut postuler pour enseigner aux grades 4 ou 5; et c'est à ce moment là que se présente une ouverture comme bibliothécaire enseignante. En plus, il y a la possibilité de prendre une année sabbatique. Il y avait un nouveau programme à l'Université du Manitoba, l'institution proposait une première : un Bac en Éducation avec une majeure en bibliothéconomie. Elle passe l'hiver 1969-1970 à l'Université du Manitoba avec 20 autres personnes à différents niveaux. Son Bac ès Arts obtenu en 1968 est avec concentrations en Français et Sociologie. Son Bac en Éducation obtenu en 1969, l'est avec une concentration en Bibliothéconomie. Elle raconte comment elle s'est impliquée avec la «Fort Garry Historical Society», soucieuse de conserver des vieilles maisons. Voilà qu'elle prend une autre année sabbatique en 1976-1977, pour un cours de muséologie donné au Musée de l'Homme et de la Nature. À temps partiel, travail de sensibilisation, elle s'est employée «à faire comprendre aux écoles l'intérêt des musées»; la voilà «perçue comme trop emballée par la découverte du patrimoine». Alors elle ne retourne pas à l'école, on lui propose de s'occuper des références lors de l'ouverture du Centre. Elle remarque l'évolution dans le domaine des sciences sociales; il y a aussi l'évolution au niveau des programmes : «il y a moins d'emphase sur l'histoire et la grammaire». Comme elle était la seule au niveau divisionnaire, elle donnait des cous aux commis des bibliothèques scolaires. Il y avait aussi des développements positifs dans l'enseignement. Une autre chose à la bibliothèque de référence : le travail avec les archives de la commission scolaire de Winnipeg et l'ouverture au public. Mention de l'arrivée des ordinateurs; ses premières manoeuvres. Elle décida de prendre sa retraite en 1993 à 54 ans. «Dans ce temps là, c'était une nouveauté de prendre la retraite anticipée». Elle a aussi travaillé «en étroite collaboration avec le ministère de l'Éducation, la DREF et les écoles rurales». Elle souligne combien Winnipeg était une division scolaire en avance, une pionnière dans différents domaines; «c'était reconnu dans tout le Canada». Elle souligne aussi le côté traumatisant des visites surprises des inspecteurs d'écoles; la visite avait lieu au moins deux fois par année; elle n'a pas connu l'affaire de cacher les livres. Elle revient sur la valeur de l'éducation au sein de la famille; elle précise que sa grand-mère Victorine Thomas a été «la première institutrice de l'école Mager»; sa grand-mère Victorine était musicienne; il y a toujours eu un piano chez elle et toujours une auto. «En général, les collègues étaient respectables». Elle estime que «professeur c'est une profession, pas juste une carrière».
- Access Restriction
- Ouvert. Ces documents sont disponibles sans restrictions.
- Reproduction Restriction
- Une interdiction d'écoute est placée de son vivant.
- Finding Aids
- Un sommaire de l'interview a été produit par l'intervieweur.
Audio Tracks
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