J'animerai de mon esprit les Etats-Unis de Washington. Je leur inspirerai, dit le Seigneur, les desseins de ma charité. Les citoyens américains d'extraction Irlandaise, d'extraction Italienne, d'extraction Bavaroise, d'extraction polonaise, d'extraction Belge, d'extraction Norwégienne, d'extraction Suédoise, d'extraction Danoise, d'extraction Canadienne-Française s'entendront avec le gouvernement de la Maison Blanche, en lui disant: «Annexez le Nord-Ouest depuis le Lac Supérieur jusqu'à l'Océan Pacifique; «Placez les Métis et les Sauvages des Etats-Unis dans le Nord-Ouest; «Garantissez aux Métis un septième des Terres du Nord-Ouest; «Prenez pour vous un septième des Terres du Nord-Ouest; «Organisez dans le Nord-Ouest des Territoires nommés d'après les nationalités dont nous sommes originaires; «Donnez-nous la facilité de nous agglomérer dans chacun de ces Territoires selon chacune de nos origines; «Et nous vous supporterons unanimement; «Vous aurez notre appui matériel et moral.» Parce que je le désire, dit le Seigneur, le Gouvernement de la Maison Blanche se rendra aux voeux de mon peuple. Il effacera la ligne. Il ouvrira le Manitoba aux Français et aux Canadiens-Français de la république. Il érigera dans la zone fertile un Territoire de la Nouvelle Irlande, le Territoire de la Nouvelle Italie, le Territoire de la Nouvelle Bavière, le Territoire de la nouvelle Pologne. Il érigera l'île de Vancouver en Territoire de la Nouvelle Belgique. La colombie Anglaise verra surgir un territoire du Nouveau-Danemark, un Territoire de la Nouvelle-Norvège, un Territoire de la nouvelle-Suède, un Territoire de la nouvelle Judée. La reconnaissance des peuples, dit le Seigneur, élèvera la gloire du Gouvernement de la Maison Blanche dont je ferai reposer la Puissance sur le vote des deux-tiers, et des trois-quarts du Congrès. Je ferai connaître mes vues aux citoyens américains d'origine écossaise, Anglo saxonne. Ils comprendront, dit le Seigneur, qu'il y va de leur intérest d'aider leurs compatriotes d'origine différente à s'établir dans le Nord-Ouest, que la race Anglo-Saxonne des Etats-Unis restera d'autant plus homogène et conservera les qualités de son caractère d'autant plus intactes, dit le Seigneur, que les autres nationalités auront une place plus à part et s'établiront plus en dehors des limites actuelles et fixes de la République. Ma Providence, dit le Seigneur, ôtera à la Grande Bretagne les faveurs et les biens dont je l'ai comblée. J'en ferai l'héritage des Etats-Unis. C'est aux Anglais du gouvernement de Washington que j'ouvre les portes de l'avenir. Albion! [Com]bien de temps [pourras]-tu fuir ma colère, dit le Seigneur,