Centre du patrimoine
Thursday, May 26, 2022
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Mémoires de Louis Riel, ayant trait aux difficultés de la Rivière-Rouge, [?]
https://archivesshsb.mb.ca/en/permalink/archives139036
- Date
- [?? ?? 1874-1875]
- Collection/Fonds
- Louis Riel
- Description Level
- Document
- Physical Description
- 2 f. de documents textuels
- Reference No.
- 1093-533
2 images
- Date
- [?? ?? 1874-1875]
- GMD
- documents textuels
- Collection/Fonds
- Louis Riel
- Description Level
- Document
- Fonds No.
- 0003
- Reference No.
- 1093-533
- Storage Location
- PAM MG 3 D 1, 533
- Creator
- Riel, Louis
- Physical Description
- 2 f. de documents textuels
- Language
- Français
- Notes
- Copie numérisée sur le CD 087.
- Name Access
- Riel, Louis
- Signatory
- Riel, Louis
- English Summary
- ... of Scott the end of troubles in the North West came; the Prov. Gov't took advantage of the public tranquility to send the delegates to Ottawa; the negotiations between the delegates and the Canadian gov't I ( ) not only ( ) the attention of the Canadian Press, of all the people and parliament but still of all the continent under the express mandate of the Queen; the fundamental condition of an understanding that all the difficulties that had just taken place would be washed away without exception in a general amnesty; No doubt this amnesty would be an obligation by the fact that the two colonies quarrelling had reached an amicable understanding; nevertheless the people of the North West who had established the Prov. Gov't and the officers of this gov't had nothing to reproach themselves for and were not guilty of having had Scott executed during these troubles, we had been attacked and we of necessity defended ourselves; however the Orangemen treated us as inferior and this example the Can. gov't and the officials followed in treating us as rebels because we would not submit to their arbitrary behaviour.
- Full Text
- de Th. Scott venait enfin de mettre un terme à ces troubles dans le nord ouest. Le gouvernement Provisoire de ce territoire profita du rétablissement de la tranquillité publique pour envoyer des Délébués à Ottawa. Les négociations s'ouvrirent dans cette capitale du Canada entre les délégués du gouvernement canadien et du gouvernement Provisoire, je ne dirai pas seulement sous la vigilante attion de la Presse Canadienne, de tout le peuple et du Parlement, mais encore au su et au vu de tout le continent, sous le mandement exprès de Sa Majesté la Reine d'Angleterre. La condition fondamentale d'une entente fut de la part de nos Délégués que toutes les difficultés qui venaient d'avoir lieu, seraient lavées sans exception dans une amnistie générale. Sans doute que cette amnistie se trouvait d'obligation par le seul fait que les deux Colonies en querelle en arrivaient toutes deux à une entente amicale. Quoiqu'il en soit, le peuple du nord ouest qui a établi le gouvernement Provisoire, et les dignitaires, les officiers de ce gouvernement Provisoire n'avaient rien à se reprocher et n'étaient pas coupables d'avoir fait exécuter Th. Scott, durant ces troubles, puisque le Canada, notre injuste agresseur, nous avait attaqués par ses employés, les armes à la main, et nous avait ainsi mis dans la nécessité de nous défendre de la même façon. Cependant la manie que les orangistes avaient de nous traiter en inférieur, et cet exemple que le gouvernement Canadien et ses employés suivaient, en nous traitant de rebelles, parce que nous n'avions pas voulu nous soumettre à leurs procédés arbitraires, nous faisaient bien voir le peu de cas que nos ennemis
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